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Stéphane il mordille trop bien les tétons

Hier soir, après la représentation, j'ai eu une révélation. Jouer une pièce de théâtre, c'est un peu comme les premières fois au lit avec un nouvel amoureux – ouais, je pourrais dire une amoureuse, mais je me place du côté de la fille, hétéro de surcroit, va savoir pourquoi. Il n'empêche que la métaphore que je m'apprête à filer – prépare-toi ça va être grand – marche aussi si tu es un homme qui aime les femmes, un homme qui aime les hommes ou encore une femme qui aime les femmes. Bon, voilà, la petite parenthèse sexuellement correcte est fermée, je reviens à mes moutons – qui peuvent tout à fait eux aussi s'identifier à ce qui suit, pas de panique, pas de coup de fil à Brigitte.

 

Donc disais-je c'est comme les débuts amoureux…

 

La première fois, t'es tellement ému, tellement content que ça arrive – surtout si comme moi tu as connu de longues traversées du désert qu'à ce niveau là le réchauffement de la planète prend toute sa signification et que l'oasis tu te demandes si elle existe encore – que tu fais surtout comme tu peux. A la fin, tu n'as évidemment pas joui, trop obsédée par l'autre et ce qu'il a pu ressentir. M'enfin c'est fait, pas forcément exactement comme tu en avais rêvé, mais tu sais que cette première fois, tu t'en souviendras toujours, rien que parce que c'était la first one.

 

La deuxième fois, tu te surprends toi même à être encore plus stressée. Alors que normalement, tu devrais pas, que tu te dis. Ben oui, c'est bien connu, le plus dûr c'est de se lancer, non ?

 

Non.

 

Le plus dur, c'est de recommencer. Avec la peur au ventre qu'on t'ait laissé une seconde chance sur un malentendu. Que les gens ils soient revenus mais que cette fois-ci ils ne te laisseront plus rien passer – oui, là, je parle de la pièce de théâtre, pas d'une partouze, du calme dans les rangs s'il vous plait. Du coup, t'es tendu comme un string, tu tentes de refaire pareil que la fois d'avant mais tu as l'impression que ça sonne faux, tu n'es pas dedans, t'as trop le trac, tu penses à ton ventre qui dépasse de ta culotte quand t'es assise – là, je suis à nouveau dans le registre sexuel, si tu suis pas tu peux aussi aller sur un autre blog, hein – tu te demandes si vraiment il aime ce qu'il voit et d'ailleurs, toi même tu t'interroges sur les raisons qui t'ont poussée à venir faire l'amour sur la scène, comme ça, devant des gens que tu ne connais pas – là on est en train de me perdre, je suis d'accord, je me laisse complètement emporter par ma métaphore, c'est dingue.

 

Et puis, la troisième fois, tu es zen. Complètement molle du genou. Déjà, il est revenu. Ben oui, le mec. Ou le public. Oh, et puis putain, on s'en fout, on parle d'amour, c'est tout, tu comprends ? Donc il est revenu. Pour la troisième fois. Ce qui signifie donc que peut-être tout de même, y'a un truc qui se passe, non ? Alors du coup, là, tu y vas trop à l'aise. Genre tu t'attardes un peu sur les tétons, tu fais durer le plaisir, tu tentes des trucs insensés que l'autre il reste scotché par tant d'aisance et de sensualité décomplexée. T'es légère, tout ce que tu essaies, ça marche. Franchement, tu es la coolitude incarnée, le dalaï lama il voudrait limite que tu lui donnes des cours particuliers. Et forcément, vu comment tes chakras ils sont ouverts que plus grand ce serait indécent, tu finis par le prendre.

 

Ton pied.

 

 Et l'autre, en face, aussi. Oui, le public. Et le mec aussi. Tu m'épuises, à tout confondre, alors que tout est dans tout, merde !

 

Voilà, hier je crois que Stéphane il a vraiment pris son pied. En tous cas, moi, oui. Parce que même si je ne suis pas sur la scène, je dois bien l'avouer, je ne suis pas tout à fait une spectatrice comme les autres. Et hier, ben franchement, je lui ai trop bien mordillé les tétons. Au public. Pas à stéphane enfin ! J'oserais jamais, t'es folle. Oui, Stéphane aussi, on est d'accord.

 

Edit: Merci à Babou ma fée, Manu qu'est revenue, David qui a bravé le périph pour assister à la représentation, Marion en transit entre la Chine et Paris – vraiment flattée que tu prennes le temps de venir, vraiment – Poumok et son adorable sourire, Julie qui jouit des cheveux – deux fois en plus -, Didier que j'étais enchantée et Benoît aperçu rapidement à la fin mais dont les encouragements me touchent. Merci à mes petits – couchés à point d'heure du coup – et à l'homme venu même malade (et vous savez ce que c'est un homme malade…). Merci à mon pamplemousse, je crois bien qu'à la fin, il a applaudi.

 

Edit2: Merci aussi à tous les autres qui étaient là et merci d'avance à ceux et celles qui mettront des critiques sur Billetréduc, c'est ça qui fait venir les gens aussi…

 

Edit3: Si tu n'as rien compris à ce billet, c'est normal, moi non plus.

« On » parle de nous !!!

 

Hey les gars ! A y'est, c'est le début de la célébrité je crois ! En tous cas, "on" parle de "Dans la peau d'une grosse" sur Parents.fr et sur Culturebuzz. Merci Eliiiiiise et Adeline ! Ouais je sais ce post serait à ranger dans la catégorie "J'me la pète". Mais c'est tellement quelque chose qu'on vit Stéphane et moi AVEC vous qu'il me fallait le partager immédiatement… AVEC vous.

Une deuxième, c’est pas comme une première

Hier, c'était la deuxième. Parait que c'est toujours pourri une deuxième.

 

Ben pas là.

 

Bon, Stéphane avait peur.

 

Il avait très peur.

 

Très très.

 

Mais alors, très très très très.

 

Même que pendant, ça ne le lachait pas, je le voyais bien. Mais il a avancé vaillamment, comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma.

 

Et moi, tout le long, j'entendais mon coeur battre à l'intérieur de moi au rythme de sa peur. Et en mon fort intérieur, je me disais qu'il n'y avait pas plus brave qu'un comédien qui a peur mais qui continue de jouer, vaille que vaille.

 

Les rires ont fusé, autant que pour la première, comme autant de flèches plantées dans l'affreuse trouille. Et à la fin, quand les applaudissements ont crépité, j'ai eu la confirmation que cette angoisse n'avait pas franchi le seuil de la scène.

 

Merci à Sylvie et son doux chéri, merci à Julien et merci à Maud pour leur venue, c'était bien d'être entourée en ce soir de "deuxième".

 

Merci à Alexiane et Sonia, les pintades gourdasses au grand coeur, on s'est aperçues rapidement mais vous êtes EXACTEMENT comme je l'imaginais. Superbes. Evidemment.

 

Merci à Walinette, revenue de Mexico. Ok, je sais bien que tu n'es pas revenue exe-près pour la pièce mais j'aime y croire ! Ravie de t'avoir rencontrée, même en coup de vent.

 

Merci enfin aux petites souris qui viennent ici et qui repassent par là, j'étais un peu à l'ouest hier, troublée et émue comme une jeune mariée et du coup, j'ai à peine entendu vos noms, à peine réussi à vous dire à quel point votre présence m'a touchée: Babou, Marie, Bernadette, et ses filles, Candy, Becky wincky, ClaireT (je ne suis pas sûre de t'avoir saluée, j'ai cru entendre ton nom mais dans le brouhaha, je n'en suis pas si certaine), j'en oublie, dites moi vos noms, que je puisse vous remercier vraiment.

 

Edit: Pas de panique, je ne vais pas non plus faire un compte-rendu tous les lundi. M'enfin quand même, c'est pas rien vous savez ?

 

Edit2: Merci aussi à F.R., s'il passe il se reconnaitra. Nous êtions flattés de votre présence, monsieur…

 

Edit3: Beh ouais. Y'avait un people, qu'est-ce que tu crois ?

Le sondage, les résultats

Voici les résultats du sondage. Je crois que le coup d'Etat est pour bientôt.

Vous avez été 627 à répondre, merci !!!

 

Je fais vachement plus confiance à mon président que j'ai jusqu'en 2012 maintenant qu'il est épousaillé 2.07%
Je suis dégoûtée de ne pas avoir vu Carla dans sa robe, que font les journalistes, on s'en branle du Tchad ! 13.07%
Je trouve dégueulasse que ce pauvre François Fillon se soit fait chourrer sa Lanterne 4.78%
Ce qui serait vraiment cool c'est que Boutin et Amarra se pacsent sur la dalle d'Aubervilliers 13.55%
Bernadette me manque 16.58%
Quelqu'un m'a dit que je vais voter socialiste aux prochaines municipales 49.92%
 

 

 

V’la le melon qui me reprend…

 Bon, je dois l'admettre, j'ai un peu de mal à atterrir (= je ne me sens plus péter depuis trois jours) et je crois que j'ai trouvé ma voie (= c'est une question de jours avant qu'un producteur m'achète les droits de ma pièce pour que je puisse enfin me consacrer à ma passion: regarder Les feux de l'amour pendant que les gens travaillent).

 

Du coup, j'ai l'impression que toute ma créativité est partie dans mes chevilles légèrement enflées. M'enfin comme je ne suis pas vache, je vais quand même te faire un petit billet, parce que je me doute que là, tu es grave en manque. Enfin moi à ta place je le serais. Mais une fois n'est pas coutume, ça va être un peu décousu (ok, ça aurait tendance à se répéter régulièrement le coup du décousu, mais en même temps c'est ça ou rien, you see darling ?)

 

Donc, en vrac et dans le désordre, voici le fruit de mes réflexions diurnes et nocturnes…

 

 

– D'après les résultats de mon hilarant sondage, vous êtes près de 50% à vous apprêter à voter socialiste aux prochaines élections et comme je ne doute pas une seconde que mon public et néanmoins lectorat est totalement représentatif de la société française, je sens poindre le début de la fin du tunnel. Genre peut-être que dans quelques semaines je pourrai passer une soirée électorale sans insulter ma télé, mes voisins et tous les gens qui par définition sont cons. Sans rire, j'y crois. Enfin… Si. Allez.

 

– En revanche je dois vous dire que je suis un peu déçue par votre peu de considération pour celui qui parait-il est devenu le chouchou des Français. Je veux parler de MC Fillon, le boute-en-train de notre gouvernement qu'on a. Beh oui, vous êtes à peine 4% à vous indigner de la spoliation dont il a été victime. Où qu'il va passer ses ouikendes, François la tulipe ? Au château de Vizille peut-être ?

 

– Un bruit court dans le landernau journalistique selon lequel Nico le gentleman aurait textoïsé Cécilia Prada une semaine avant son mariage en lui disant "si tu reviens j'annule tout". Brrr, il serait pas en train de nous faire un bad trip à la Glenn Close dans Liaison fatale le bichon ? En même temps, pendant que le nouvel obs enquête sur cette info capitale, personne ne s'interroge sur comment qu'il va tenir ses promesses aux ouvriers d'Arcelor Mittal, Pinocchio…

 

– Ma fille hier est allée chez le dentiste et n'a vraiment pas aimé qu'on lui fasse "des photocopies des dents".

 

– Alors que je pianotais sur mon clavier hier, le têtard s'est clairement et explicitement manifesté par un coup certes amorti par ma couche de gras que j'ai, mais quand même.

 

– Après deux jours à retrouver une activité intestinale normale dûe au stress intense pour la première, je dois me rendre à l'évidence, faire caca relève à nouveau de l'exploit.

 

– L'homme a beaucoup apprécié certains passages de la pièce et n'a pas regretté de s'être mis à côté de mon père ce soir là. Tout particulièrement lorsque Cindy s'est répandue sur ses performances sexuelles avec son mari et notamment évoqué un petit jeu mettant en scène du nutella. Oui, vraiment, beaucoup apprécié.

 

– J'ai découvert depuis deux semaines l'émission Pékin express et je tente depuis d'en faire un billet tellement c'est énorme. Mais je n'arrive pas à la cheville du modèle en fait. Promis j'essaie quand même.

Pour toi ma Cindy

Aujourd'hui c'est un billet qui s'adresse à une seule personne. Je sais, c'est pas trop l'esprit du blog. Mais en même temps, à circonstances particulières mesures particulières.

 

Ce billet, donc, est pour toi.

 

Pour toi Cindy.

 

Pour toi Stéphane.

 

Pour toi Cindy alias Stéphane.

 

Ou Stéphane alias Cindy.

 

Je sais que tu as peur. Je sais que tu as le trac et que si tu t'écoutais tu partirais faire de l'humanitaire au Zimbabwe genre demain.

 

Je sais aussi que je n'ai pas été là ces derniers jours. Voire ces dernières semaines. Voire ces derniers mois.

 

J'ai quelques raisons valables mais n'empêche que voilà, je n'ai pas assuré. Mais je SAIS que lundi, tu seras merveilleuse. Parce qu'il n'y a pas plus courageux et flamboyant que toi sur scène ma Scarlett.

 

Alors voilà, ce billet c'est pour te dire the famous word en cinq lettres. Et aussi que je love you very beaucoup.

 

Edit: Ce billet il est aussi pour dire merci à tous ceux et celles qui viennent lundi et les autres soirs. Pour leur dire qu'avec Stéphane on tremble de vous décevoir.

Bye bye Heath

 Il m'avait émue comme peu l'ont fait dans Brokeback Mountain, dans ce rôle de cow-boy amoureux d'un autre sans pour autant vouloir admettre ce penchant. Son côté brut de pomme et de décoffrage donnait envie d'aller le rassurer direct sur son hétérosexualité – enfin, là je parle pour moi, j'en connais qui brûlaient au contraire de lui montrer le gay chemin.

 

Dans la vraie vie, il était tombé amoureux de Michelle Williams, ancienne actrice de Dawson, délicieuse poupée aux cheveux courts et sourire mutin. Ils avaient même eu une petite fille ensemble. Et puis finalement, chacun était reparti de son côté. Heath avait pris du poids et de la barbe, mais il était toujours aussi séduisant, sur le mode ours mal léché.

 

Et puis voilà que ce matin j'apprends qu'il est mort, à 27 ans. Se souviendra-t-on de lui dans vingt ans ? Même pas sûr, ce n'était ni Kurt Cobain, ni James Dean. Mais voilà, moi je me souviendrai de ses étreintes sous une tente dans les montagnes comme d'une des scènes les plus érotiques qu'il m'ait été donné de voir.

 

Edit: C'est celui de droite…

La chirurgie esthétique ça fait vieillir

Dimanche, comme tous les dimanche, je lisais le Femina – on a les nourritures spirituelles qu'on mérite - et une fois de plus j'ai été frappée par le bon sens de Gerard Apfeldorfer, le pote à Zermati.

 

Je t'arrête de suite, il ne s'agissait pas de régime. Je sais que je suis du genre monomaniaque, hein, mais parfois, il m'arrive de m'intéresser à autre chose, je te ferais dire. Bon, ok, en fait ça parlait un peu de régimes mais ce n'était pas le sujet principal.

 

Le sujet, c'était la chirurgie esthétique. Je t'arrête à nouveau, – je sais, j'arrête pas de t'arrêter mais c'est moi qui décide après tout – on ne va pas lancer un débat sur pour ou contre le lifting et autres joyeusetés. Juste, ce qui a retenu mon attention c'est cette phrase de Gérard Apfeldorfer qui explique que finalement, la chirurgie esthétique c'est comme les régimes qui à force n'en finissent pas de te faire grossir – non mais arrête, pas TOI, Gérard, il parle à la femme en général, excuse, hein.

 

En gros, la chirurgie esthétique, elle n'en finit pas de te faire vieillir, ou en tous cas de te faire tendre à un idéal inatteignable. Et de te plonger dans le même marasme que celui dans lequel tu te trouves après ta troisième diète protéinée et dix kilos de plus au compteur.

 

Bon, j'avoue, je n'ai pas le journal sous les yeux et du coup je ne suis pas hyper sûre de respecter à 100% les propos de Gérard. En même temps, ce n'est pas très grave, parce que je le reconnais. Même que si tu veux, je reprends ça complètement à mon compte. Mon avis sur la chirurgie esthétique c'est qu'au final, les femmes qui en usent et en abusent, c'est un peu comme si elles se tatouaient sur la figure: "J'ai l'air probablement plus jeune que mon âge mais en vrai je suis plus vieille et j'ai peur de ne plus plaire".

 

Non parce que désolée, mais ça se voit. Tout le temps. Et même si le résultat est plutôt réussi, ça se voit. Du coup, un femme sur laquelle tu ne te serais pas interrogée, tu te dis qu'elle doit être déjà un peu vieille pour être passée sur le billard, non ?

 

Bref, vouloir arrêter le temps, c'est comme vouloir mettre la pâtée à ta cellulite à coup de restrictions alimentaires. C'est vain. Et moi j'en ai assez d'être la sysiphe des kilos, pas question que je sois aussi celle des rides. Donc le bistouri, il repassera.

 

Ok, en plus je suis hypocondriaque et l'idée d'une anesthésie générale me met dans un état relativement borderline.

 

Edit: Tu es en train de te dire que ce billet n'est pas sans rapport avec celui d'hier. Et bien tu as raison et cette foisci, je ne t'arrête pas.