La fameuse huile qui tue sa mère

Donc on aurait dit que moi aussi je pourrais parler beauty. Même que
j'aurais des conseils à donner. Allez, heu, j'en ai marre, quand on
joue à la petite maison dans la prairie, c'est toujours moi qui fait
Marie et elle est chiante Marie. Alors pour une fois, ça peut être moi
la bitch, la cagole, la dingue de maquillage ?

Bon, super.

Parce qu'en plus le truc dont je veux te parler, il est vraiment du genre qui marche.

Enfin…

Disons
qu'il a un effet réel. Après, je ne veux pas te rendre chafouin, mais
contre les crevasses dignes de celles du Mont-Blanc faut pas espérer
non plus de miracle. Toutefois, cette fameuse huile à propos de
laquelle je fais un teasing d'enfer depuis des semaines, a plus d'un
tour dans son sac.

On parle donc de l'Huile Tonique de Clarins.

Un produit mythique, un peu de la famille de la crème de huit heures d'Elizabeth Arden, du Blanc de Chanel ou de la Terracota de Guerlain. Un truc sans âge, en somme. Je te rappelle que moi je vaporise mon visage d'eau de rose, alors le vintage de la beauté, ça me connait.

Mais cessons de deviser à tort et à travers et revenons au sujet principal de cet article beauty.

L'huile tonique de Clarins.

La promesse de la notice? "Raffermit, tonifie les tissus et prévient le relâchement cutané en
améliorant l'élasticité de la peau, ce qui contribue à réduire le
risque de vergetures. Adoucit, satine l'épiderme et prévient la
déshydratation".

Je suis d'accord, on préfèrera la prochaine fois que l'homme de notre vie nous offre une bague Pomellato.

Il n'empêche que si tu fais abstraction du mot vergétures, ce n'est finalement pas si humiliant.

Surtout, le truc, c'est que la première fois que tu t'enduis de ce liquide précieux, tu es surprise.

D'abord par l'odeur.

La première pensée que tu as n'est pas nécessairement que tu adores ça. Non, tu te dis plutôt que tu en mettrais bien sur la côte de boeuf du barbecue de ton papa. 

Et puis, petit à petit, le charme opère. Est-ce l'huile de géranium, de menthe ou de romarin ? Est-ce la touche finale de noisette ? Je ne sais pas mais après t'être massée de la tête aux pieds, tu es dans le maquis et tu te prends pour la Casta. 

Alors bon, peut-être que moi je kiffe parce que les odeurs de vanille, coco, chocolat ou que sais-je, je les préfère dans mon assiette que dans ma trousse de toilette. Et que donc le côté épicé/salé/méditerranée me sied tout particulièrement. Surtout, ta peau se mélange à ce parfum et il en résulte un truc très sensuel, très oriental, très sexuel.

Mais les effluves ne sont rien comparés à la texture de ton épiderme après application. Du velours, de la soie, que dis-je, du vinyl.

La cellulite a tendance à devenir moins apparente, les capitons battent en retraite, et vraiment, oui, vraiment, on peut parler de fermeté.

Vous l'aurez compris, moi la bécassine de l'esthétique, je suis conquise. Et pour un long moment vu qu'une petite quantité suffit et que pour une trentaine d'euros tu en as à mon avis pour au moins un an. 

Voilà, maintenant madame ou monsieur Clarins, vous seriez gentils de me sponsoriser rapport que j'ai donné mon maximum. 

Edit: Sur le mode d'emploi ils disent qu'il faut se doucher APRES application pour ressentir la fraicheur et la l'effet "tonique". Bon, moi perso je la mets en sortant de ma baignoire, c'est trop compliqué dans l'autre sens je trouve.

Edit2: Le truc sur le sponsoring c'est une blague, je préfère le préciser parce que ça ne t'aura pas échappé que c'est très "touchy" ce sujet et qu'il se trouve que je me suis retrouvée dans une polémique à ce sujet ailleurs sur des pages pas recommandables, tout ça pour un pauvre billet sur des oeufs en chocolat qui reste à ce jour le SEUL article sponsorisé jamais rédigé et de toutes façons dûment annoncé. Bref, Clarins ne m'a pas donné un centime et ça ne risque pas de changer. 

Un si joli sourire

Comme promis, je viens te donner des nouvelles de Pimprenelle. Qui a
bien failli ne pas se montrer à son papa lequel, à 10h37, alors que le
rendez-vous était fixé à 10h40, m'a appelée triomphant: "Ah y'est, je suis à l'hôpital, je
t'avais bien dit que je serais à l'heure. Seulement j'ai oublié dans
quel service je devais aller ?"
 

– Moi, super zen depuis le plantage de Pinpin hier: "A l'autre bout de Paris mon chéri".

– Lui, paniqué: "Hein ? Quoi ? On n'accouche plus à La Pitié ?"


Moi, toujours aussi calme, réincarnation du Dalaï lama: "Si mon amour,
mais on fait, comme depuis le début, l'échographie – c'est la 4ème tout
de même (petit dérapage du dalaï lama dans les aigüs) – chez ma gynéco. DANS LE 20ème (Dalaï Lama partant totalement en live)."

– Lui, dans une tentative désespérée: "Mais… mais tu m'as dit que…

– Moi, en free style Geneviève de Fontenay, pardon à sa sainteté: "N'essaie même pas, conseil d'amie…"

Lui, résigné: "Donc là c'est fichu ?"

Moi,
en mode Lio mesquine: "Non, c'est juste le moment totalement adéquat
pour mettre tes collants et ta cape pour traverser Paris en… trois
minutes. Allez, j'embrasse ta fille pour toi".

Et figures-toi que c'est ce qu'il a fait.

Il a mis sa cape et ses collants. Et a vaincu la spirale du temps.

Aidé en cela par ma gynéco préférée qui même le matin, même dès le troisième rendez-vous, accuse un retard d'une heure environ. Grace lui en soit rendue.

Bref, super-mec est arrivé pile poil au moment où mon ventre venait d'être badigeonné du famous gel bleu qui fait froid. Suant et soufflant comme un boeuf, comme quoi les collants ça tient chaud.

Après, on a repris nos esprits et on s'est esbaudis devant les reins parfaitement formés de la miss, applaudi ce coeur impeccable battant à un rythme de croisière, admiré un fémur en pleine croissance et vérifié au cas où – surtout l'homme parce que moi j'ai bien compris que ces choses là ne changeaient pas – qu'aucun zizi n'avait poussé depuis le mois dernier.

On a aussi un peu pleurniché quand la demoiselle a tiré sa toute minuscule langue et esquissé un sourire dont elle seule a le secret.

Voilà, elle est là et bien là, cette donzelle qui s'est invitée sans façons dans notre vie, défiant les lois de la procréation et nageant dès la conception dans un océan de calva normand.

Quelque chose me dit qu'un tel désir d'exister ne peut être que de bon augure… 

La Panne

Alors voilà qu'hier, mon fidèle compagnon, mon amant, comme l'homme
aime à l'appeler, m'a lachée. Mais bien, hein. Pas juste un petit caca
nerveux histoire de se faire remarquer ou de se rappeler à mon bon
souvenir – comme s'il en avait besoin, en plus -, non, un gros plantage
des familles, un grillage de circuit, une panne définitive, manquait
plus que la fumée et c'était bon.

Bref, la cata.

Ouais, je sais, y'a pire dans la vie que de perdre son PC. Sauf qu'en vrai, hier, "ça", c'était vraiment ce qu'il y avait de pire…

D'abord, entre lui et moi, c'était spécial. C'est avec lui que j'avais commencé mon blog, c'est avec lui que j'avais connu mes premiers émois de "propriétaire d'un ordinateur portable".

C'est aussi avec lui que j'ai téléchargé mes premiers fichiers illégaux, histoire de satisfaire mon addiction aux mâles médecins d'Hollywood, je veux évidemment parler de Derek et Greg House. Entre autres.

C'est avec lui, surtout, que je continue à écrire sur ces pages soir et matin, à stocker les photos qui illustrent mes post ou celles de mes bambins, amis, amour. C'est sur son disque dur que se trouvait les manuscrits de mes livres et les ébauches d'autres projets encore embryonnaires.

Oui, sur ce bon vieux pinpin, il y avait une partie de ma vie. Et lorsque j'ai cru avoir perdu toutes les données qu'il renfermait, en plus de devoir dire adieu à sa carcasse poussiéreuse et à son clavier renfermant des échantillons de mes derniers goûters, j'ai eu le coeur serré (ok, en vrai j'étais au bord du nervous breakdown).

Et puis je me suis rappelée que j'avais un homme merveilleux.

Qui au lieu de m'offrir une machine à pain ou autre ustensile ménager pour la fête des mères, avait pris l'initiative, lui l'ignare et inculte en informatique, le oui-oui du software, de m'acheter un disque dur externe, rose de surcroit, afin de sauvergarder cette partie de ma vie, justement.

Chose que je n'avais JAMAIS faite depuis trois ans et que j'avais effectuée un peu de mauvaise grâce, pour le remercier de son présent.

Voilà, hier après-midi je suis donc allée à la FNAC et j'ai vidé mon CODEVI nouvellement appelé livret de développement durable – tu parles ! – pour remplacer ce vieil amant fatigué. J'ai immédiatement ramené "junior" à la maison et je l'ai rempli de la mémoire de l'autre, pleurant presque de joie en retrouvant une à une toutes ces images, chansons, lettres et autres que je pensais perdues.

Je sais, ça fait capricieuse, de se précipiter dans le premier magasin venu pour faire un achat pareil, tout ça parce qu'on ne peut pas rester deux jours sans sa came.

Je sais.

En même temps, voilà, je ne fume plus, je ne bois plus, je ne prends pas de calmants, mais je le reconnais, je suis une addict du PC, une blogdroguée. Et comme je suis une femme libérée – oui mon amour, ne t'en déplaise – et que je travaille notamment pour être en mesure de faire les caprices que je veux sans être redevable de quoi que ce soit, et bien j'assume. Totalement.

Quoi qu'il en soit, la morale de l'histoire c'est qu'il faut parfois sauvegarder ce qui nous est cher, parce que lorsque ça grille, ça ne prévient pas. Mais alors pas une seconde, hein.

Edit: Ce matin je vais à la rencontre de ma pimprenelle pour la dernière fois. Dernière écho, déjà. Et toujours ce pincement au coeur à l'idée de la voir, toujours cette petite peur tapie que tout n'aille pas pour le mieux. Je reviens plus tard pour des nouvelles… 

Allo Paris ici Londres…

Au fait les biches et les bichons, cet après-midi je cause sur le poste de France Bleu Auxerre, si ça te dit. A propos de mon livre "Et si on arrêtait d'avoir peur". 

D'un coup j'ai un doute que ce soit pas France Bleu Limousin. Merde alors. 

De toutes façons je ne connais pas la fréquence. 

En fait ça va être coton de m'écouter je sens. 

Ah quand même sache que si tu y arrives c'est entre 15h et 15h30.

La dernière fois que j'ai parlé à la radio – non je ne te l'ai pas dit j'avais trop honte de ma prestation – j'ai eu une quinte de toux du début à la fin qu'à mon avis tout le monde priait en studio pour que je finisse par crever une bonne fois pour toutes. Je pense que ça ne pourra pas être pire.

Sauf si ça recommence, on est d'accord.

 

Une vente privée qui a du coeur


Je ne vais pas te raconter d'histoires, les ventes privées et moi ça
fait douze. D'abord, en général ça n'a de privé que le nom vu que
l'invitation est envoyée à autant d'exemplaires que les pubs pour
enlarge your sex

Ensuite, la plupart du temps tu te retrouves à acheter des nanards dont les fachionistas de 2003 n'ont pas voulu. 

Et
quand par miracle c'est une vraie vente privée que seulement les happy
fiew sont conviées, ben toi justement t'es pas invitée. Ou alors si
mais pas le premier jour, autant dire que t'es pas invitée. Ou alors si
mais comme tu connais pas les règles rapport que c'est la première fois
que tu te retrouves avec une wild card pour les avant soldes
de Marc Jacob, tu te pointes à 10h45 et il te reste en gros un pantalon
en 34 et un mouchoir que même ton nez il rentre pas dedans. 


Bref,
comme tu peux donc le constater, les ventes privées ce n'est pas trop
mon truc probablement pour la même raison que faire les boutiques me
laisse un peu de marbre. Un truc qui passe pas avec les vendeuses je
pense. A moins que ce ne soit mon cul qui ne passe pas les portes de
ces antres du luxe. 

Il n'empêche que cette fois ci je vais faire
une exception et te parler d'une vente privée – qui n'en est pas une vu
qu'en fait c'est ouvert à tout le monde – parce que c'est Aides qui l'organise. 

Et oui, chacun sa cause, chacun son chemin, personnellement j'ai choisi Aides ou plutôt c'est Aides qui m'a choisi un matin de novembre à la sortie du métro Odeon. Depuis deux ans que je m'arrêtais là pour aller au boulot, j'avais toujours réussi à dire non à tous les mecs représentant une association, ceux en orange de Care, en bleu de Médecins du Monde ou en blancs avec un panda de WWF.

Et puis ce matin là, pof, le type était en rouge, mignon et tenace. Et moi j'avais la gueule de bois. Ce qui implique chez moi une certaine lenteur d'esprit. Quoi qu'il en soit, il m'a fait son baratin et je n'ai pas eu la force de lui dire que je n'avais pas le temps et que ma vie était déjà assez remplie pour qu'en plus je me mette à penser au Sida. Alors voilà, en deux temps trois mouvements il m'a fait signer des formulaires et j'ai dit ok pour un prélèvement mensuel d'un montant pas non plus astronomique – en tous cas bien inférieur à celui de mon abonnement téléphonique, pour ne citer qu'un exemple.

Deux heures après, une fois les vapeurs d'alcool définitivement dissipées, j'ai réalisé que si ça se trouvait, je venais de financer à vie la scientologie ou le ravitaillement en herbe qui fait rire d'un mec certes mignon mais beaucoup trop jeune pour moi de toutes façons.

Au final, il semblerait que je donne bien à Aides et même si c'est un peu à l'insu de mon plein gré, ça me donne une putain de bonne conscience que ce serait crétin de s'en passer.

Et donc, – il me semblait indispensable de contextualiser un minimum avant d'entrer dans le vif du sujet ET de te montrer qu'en plus d'être une blogueuse qui se la pète je suis aussi un coeur généreux à ses heures – pour en revenir à cette histoire de vente privée, sache que Aides organise deux "braderies de la mode", une à Marseille les 11 et 12 juin et une à Paris les 14 et 15 juin

Les infos pratiques sont à cette adresse là, mais en gros des dizaines de créateurs (Agnès B, Balenciaga, Cacharel, Chanel, Christian Lacroix, Comme des
garçons, Dries Van Noten, Elie Saab, Felipe Oliveira Baptista, Guy
Laroche, Isabel Marant, Jean-Paul Gaultier, Lagerfeld Gallery, Martin
Grant, Mat & Jewski, Paul Smith, Philippe Starck, Ramosport, Robert
Normand, Sonia Rykiel, Stella Cadente, Thierry Mugler, Tsé Tsé ainsi
que pour les Parfums et cosmétiques, Christian Dior, Givenchy, Lancôme,
Parfums Rochas…
) proposent des produits à prix cassés de 30 à 70% tout ça pour la bonne cause. Alors voilà, moi je ne suis pas certaine d'en avoir le courage mais à mon avis c'est un bon plan…

Voili voilà… 

Le Julien Doré du vendredi

Allez, parce que c'est vendredi soir, qu'il fait un peu moche – en tous cas à Paris – et que décidément, ce gars a un petit je ne sais quoi qui m'émeut…

Un grand merci à Fée chocolat qui m'a envoyé cette vidéo…

Edit: Ah et Zaz a promis de venir nous donner sa recette avec photo de la méga tarte aus poivrons/tomates. Mais après ses vacances. Faudra être patients mes lapins…

Et il est passé où le top five, hein ?

Non mais c'est vrai ça, bordel ! Alors madame fait peau neuve, met en ligne un nouveau blog trop canon qu'on dirait le New-York Times, se plaint de ses bobos de femme enceinte, et qu'est-ce qu'elle oublie ? Ben de faire son top five que le monde entier et plus particulièrement la blogonana lui envie.

J'te jure, y'a des claques qui se perdent. Alors que des perles à élever au rang d'infos capitales, on n'en manque pas, crois-moi.

Allez cocotte, c'est parti. 

1 – Barack. Parce que je ne sais pas toi mais rien que son prénom me fait kiffer. Ok, pas très original, tout ce qui se fait de cool et branché aux Etats-Unis et ailleurs est POUR ce symbole sexuel politique. Il n'empêche qu'un noir – ou plutôt marron clair comme dirait mon fils qui aime être très précis sur ces choses là, d'ailleurs pour ta gouverne moi par exemple je suis beige -, bref, un homme de couleur soit LE candidat des démocrates et ait même une chance de gagner the big concours pour être président des States, ça me réjouit. D'autant qu'il a dans l'idée de retirer les troupes américaines d'Irak. Tu me diras c'est un peu tard, le mal est fait, mais bon. Et puis la fille de Mc Cain a vraiment une tronche de frite. Ce qui n'a rien d'une analyse politique, c'est vrai. 

2 – L'équipe de France de football. Parce qu'avoir hérité d'un capitaine qu'a déjà mal à la cuisse avant même que l'Euro2008 commence, moi je dis chapeau Pat. Et puis de savoir que leur hébergement en Suisse va coûter la bagatelle d'un million d'euros ça me rend fière de mon pays, tu vois ? Genre on sait les bichonner nos petits gars.

3- Carla. Pour son témoignage incroyable recueilli par les auteurs d'un énième torchon essai sur la véritable histoire de Carla et Nicolas. Elle confie par exemple que son Nico a six ou sept cerveaux qui fonctionnent simultanément. C'était donc ça ! Je n'ose imaginer de quelles autres anomalies anatomiques notre président souffre. En même temps, s'il a six pénis, ça explique également le reste.

4 – La tarte poivrons/tomates de ma copine Zaz. Que j'aimerais bien qu'elle vienne en personne sur ce blog vous dire comment elle la fait tellement c'était une tuerie. Ayant tenté de reproduire le chef d'oeuvre sans le succès de l'original, je me dis qu'elle pourrait nous en confier la recette. Et que dans la foulée, régulièrement, elle pourrait devenir une guest qui nous donnerait des idées gourmandes et simples. Rapport qu'elle fait que des trucs qui tuent leur mère. Et que c'est elle qui m'a fait connaître le fameux chocolat Côte d'or aux amandes caramélisées avec pointe de sel qui a également les faveurs d'Eva au chocolat, si j'ai bien compris ! Non sans rire, une recette facile et délice-krema de temps à autres, ça ne vous tenterait pas ? Je précise que je ne lui en ai pas parlé de mon idée qu'elle est bonne.

5 – L'eau de rose. Parce que moi aussi j'ai des rituels beauté même si personne ne me demande jamais lesquels. Et qu'après m'être étirée comme un chat pendant des heures puis avoir bu mon eau tiède citronnée comme toute pipole qui se respecte, j'ai pris récemment l'habitude d'asperger mon doux visage d'eau de rose achetée genre 2 euros au supermarché. Et le résultat est… invisible. En revanche je me sens hyper glamour quand je le fais et l'odeur de cette eau me met en joie. Ce qui me rend forcément lumineuse. Non ? La prochaine fois je te parlerai de l'huile contre les vergétures offerte par l'homme et qui, si elle ne peut rien contre lesdites vergétures est un paradis olfactif ET un piège à mec(s).

Pas de bras, pas de chocolat

Juste un petit billet de rien du tout pour vous dire que je suis
désolée de ne pas répondre avec une grande assiduité à vos commentaires
ou à vos mails. L'explication est en réalité extrèmement triviale,
voire stupide: mon ordinateur ne trouve plus sa place sur mon ventre. 

Et
le problème c'est que mes bras – courts, mes bras, plus que la moyenne
en tous cas, en témoignent tous les manteaux auxquels j'ai du faire
reprendre les manches – ne sont pas assez longs pour atteindre le
clavier si je mets mon PC sur mes genoux.

Par ailleurs, si je m'assieds à une table j'ai des coups de poignard dans le dos au bout de douze minutes environ. Manifestement c'est le poids de mes seins qui fait souci.

Bref, je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières – ok, si en fait – mais mon quotidien devient jour après jour plus fastidieux. Et si je tiens mordicus à continuer à poster, je modère toutefois mes ardeurs informatiques, histoire de ménager le peu de motricité qu'il me reste. Il n'empêche que je vous lis et que je savoure vos interventions et je voulais que vous le sussiez.

Edit: Hier le meilleur candidat de la NS c'était indéniablement Julien Doré. Maintenant, Benjamin assure quand même. Lio n'avait pas ses règles mais était en revanche très à l'aise en Bunny. Voilà, pas grand chose à dire d'autre, si ce n'est que c'est la finale la semaine prochaine et que ce n'est finalement pas trop tôt… 

Edit2: Le chocolat c'est juste parce que là quand même je sens bien que je tombe dans les limites après lesquelles il n'y a plus de bornes niveau cacao. 

Mon paradis existe, je l’ai rencontré

Cet été, on ne partira pas en vacances. Ou alors un tout petit peu, fin août. Arrivée de number three oblige.

Non mais attends, je ne veux pas te faire pleurer, hein. Bon, d'accord, en fait peut-être un peu. 

Non, sans rire, c'est la vie, c'est comme ça et surtout c'est pour une drôlement bonne cause – même si la cause en question aurait pu décider genre d'arriver en mai, mais je dis ça, je dis rien.  

Toujours est-il que c'est peut-être à cause de ce printemps très aléatoire, de ce mois de juin qui balbutie, ou de mon inactivité peu habituelle, mais je prendrais bien mes quartiers d'été…

A vrai dire, je me retrouverais bien comme par enchantement à l'ombre de ce citronnier croulant sous les fruits, dans cette maison magique où rien ne peut t'arriver.

 

 

Je passerais des heures à regarder les grappes de toits blancs qui s'accrochent à la montagne en face de la terrasse.

 

 

 

Et puis, alors que le soleil se coucherait, j'aurais rendez-vous avec ce visiteur du soir, espoir…

 

 

 Oui, ces jours-ci, je me verrais bien chez mon amie M, sur cette île des cyclades à manger des figues tombant d'un arbre qui n'appartient à personne et à me baigner dans les eaux les plus limpides jamais rencontrées.

Mon paradis existe et je sais où il se trouve. Après tout, il nous attendra, n'est-ce pas ?

Il est où le tien ?

Merciiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

Allez, pour le fun et pour clore cette histoire, une dernière fois je vous offre ce moment nutella. Un grand merci à tous et toutes pour vos votes et votre enthousiasme. Je crois que c'est la première fois de ma vie que je gagne un concours !!!

Un grand merci aussi à mes deux photographes adorés, M et L. Si ça se trouve on a fait naitre une vocation. Ou pas.