Imperceptibles changements

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Ce matin, avant d’écrire ce billet, je me suis dit, « tiens, si je faisais ma pute à clics et que je parlais de Kim Kardashian ? » Mais comme toujours quand je m’apprête à rédiger, j’ai commencé par le faire dans ma tête. Et la vérité, c’est que je n’avais quand même pas grand chose d’intelligent à dire sur la question. Or l’idée bien sûr, c’était de faire ma pute à clics sans en avoir l’air, en faisant mine de DÉCRYPTER le phénomène médiatique qui a soudain fait perdre les pédales à nos chaines d’info préférées. Mais non, rien, si ce n’est que, je l’avoue, je ne pensais pas qu’on pouvait réellement se balader avec 10 millions de bijoux sur le dos. Pour le reste, c’est une histoire d’agression, même si la victime est pour moi ce qu’il existe de plus grotesque en matière de célébrité, ça ne me donne pas vraiment envie d’en rire, ça reste une agression.

Bref, je ne vais donc – presque pas – vous parler de KK. Mais alors de quoi ? J’ai bien quelques bribes d’idées, un quasi up & down, mais pas non plus tellement envie aujourd’hui. Or ces derniers temps, je m’aperçois que j’ai tendance à davantage les écouter, ces envies et non envies. A ne plus les étouffer sous le poids de ma culpabilité et de mon sens des obligations. A ne plus trop non plus m’en défausser par de fausses excuses, dont j’ai fini par épuiser le réservoir. En lire plus »

J’aime, #112

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Il y a des week-ends plus reposants que d’autres, celui que je viens de passer était l’un d’entre eux. C’est simple, on n’a RIEN fait. Samedi, alors que je bouquinais sur mon vieux club tout en m’arrêtant de temps à autre pour regarder les rayons de soleil danser sur le tapis, je me suis dit que c’était tout ce que je voulais, là, tout de suite. J’ai souvent en tête cette phrase, « désire ce que tu possèdes ». Un mantra un peu tarte à la crème, prononcé sans doute par je ne sais quel sage. Je me fais fréquemment la réflexion que c’est d’une grande connerie, ces quelques mots. Parce que par définition, le désir se porte sur ce qui nous échappe ou ce qu’on a peur de perdre. Mais là, c’était ça. Je désirais vraiment ce que je possédais. Après j’ai fait une tarte aux pommes et j’ai regardé l’envoyé spécial consacré à Bygmalion. Ce qui a mis fin à ma sérénité tant ce reportage, excellent et que je vous conseille de regarder en replay tant qu’il est encore dispo, est hallucinant et édifiant sur la gabegie de la campagne de Sarkozy en 2012.

Voilà, à part ça, j’aime… En lire plus »

L’instant LOL du vendredi

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Parce qu’on entre dans le tunnel des mois honnis d’octobre et novembre, je me dis qu’en ce vendredi, on pourrait faire comme si y’avait que des choses drôles. J’en ai repéré quelques unes, je vous les livre ici sans plus de préambule

Cette vidéo enregistrée par une association de juifs américains. ça débute comme un banal clip de campagne pro-Clinton et surtout anti-Trump. Et puis ça devient très drôle, quand toutes ces vieilles personnes très dignes commencent à menacer leurs descendants de venir les hanter si jamais ils ne votent pas Clinton. « Je ferai en sorte que le kale dans ton frigo pourrisse deux fois plus vite », « pendant un de tes diners mondains, j’interviendrai et dirai des choses racistes », « je unlikerai tous tes statuts Facebook, quoi que ça puisse vouloir dire, d’ailleurs ». C’est pile poil l’humour qui me bidonne. En lire plus »

Un peu de Nelson, un peu de Get-Down.

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Nelson* a huit ans. C’est la terreur de la cour de récré. En classe, Nelson n’écoute pas beaucoup. Nelson a une bouille toute ronde, des lunettes aux montures rouges et des yeux qui rient beaucoup. Même quand il bouscule, Nelson a les yeux qui rient. Il bouscule souvent.

Nelson a huit ans et à la maison, c’est compliqué. Parfois Nelson a des bleus.

Nelson a huit ans et il adore Charlie Chaplin, « le personnage du dessin animé ». Je le sais parce qu’il a passé une sortie entière à me raconter les épisodes un par un.

Nelson donne parfois des coups et les filles ne l’aiment pas beaucoup, du coup. En lire plus »

Five little things #17

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Hier soir c’était la réunion de rentrée au lycée. J’ai réalisé que c’était – théoriquement – l’avant dernière (pour mes grands j’entends, j’en ai encore une bonne tripotée à venir avec Rose). Et en dépit de toute la nostalgie dont je suis capable, je dois avouer que ça ne me manquera pas trop, tant c’est à chaque fois un crève coeur de me couper en deux pour grappiller une moitié de renseignements dans chaque classe. Je crois qu’en réalité c’est le plus difficile quand on est parent de jumeaux. Vous allez me dire, « et le père ? » Bah le père il a un boulot qui l’empêche en général d’assister à une réunion se déroulant à 17h45. Bref, j’ai des petits bouts d’infos et je passe pour une malpolie dans la première classe en partant avant la fin et dans la seconde en arrivant avec une demi-heure de retard. Cette fois-ci en plus j’ai débarqué au moment où la CPE expliquait que l’heure c’est l’heure et qu’elle était intraitable sur la ponctualité. « Coucou ! »

Juste avant, je m’étais fait vertement remettre à ma place par une prof qui venait de nous expliquer que l’année prochaine y’aurait de la philo mais que c’était bien connu qu’ils seraient mauvais, vu que c’était des S. Ce à quoi je n’ai pu m’empêcher de répondre, un poil sarcastique, qu’on pourrait au moins leur laisser le bénéfice du doute. « Je parle madame, je vous prie de me laisser terminer ». Gros fard et l’impression de me retrouver vingt ans en arrière, ma langue bien pendue m’ayant toujours joué des tours. Sans compter qu’il a fallu prévenir ma fille ensuite que si elle était saquée en SVT, y’aurait une raison…

Bref, five little things… En lire plus »

Quelle aventure… quelle aventure

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Il y a très exactement cinq mois, alors que nous étions à New-York, j’ai reçu un message m’avertissant que Biolay allait se produire à Pleyel en septembre. Ni une ni deux, j’ai flingué ma 3G depuis la grosse pomme pour acheter deux places. ça n’est pas un mystère pour vous depuis le temps, j’aime Biolay depuis son premier album et je vais le voir dès que c’est possible sur scène. Bref, j’étais toute contente de m’y être prise aussi tôt. Quelque temps après, pour la fête des mères il me semble, le churros, qui m’avait pourtant vue m’échiner sur le site de la Fnac mais qui avait oublié (on dira ce qu’on voudra mais cette histoire de chromosome Y ça n’est peut-être pas complètement anodin), m’a offert deux places pour le dimanche.

J’aime beaucoup Biolay mais peut-être pas au point d’enchainer les concerts deux jours de suite, donc comme j’avais une copine qui se mordait les doigts d’avoir laissé passer le train, je lui ai revendu les tickets du dimanche, le churros étant plus du samedi.

Nickel, tout était bien qui finissait bien. En lire plus »

Tarte à la crème

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Après ma période cakes, je travers actuellement une phase tartes assez intense. Si j’ai un peu foiré celle aux myrtilles ci dessus – la crème pâtissière était trop liquide et au moment de la couper, les myrtilles se sont affalées, il a fallu partir à la pêche pour reconstituer des parts qui ressemblaient à quelque chose – celle aux pommes était, sans me vanter, une tuerie. Je crois que c’est un genre de tarte normande, j’ai trouvé la recette sur Marmiton il me semble, mais en gros, pâte brisée, trois pommes et un appareil à base de 20cl de crème, deux oeufs et 50g de sucre. En lire plus »

Frites pour tous !

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Récemment on m’a dit que c’était dommage, je ne m’exprimais plus trop sur la politique. C’est vrai. Vous pensez peut-être que c’est parce que j’ai peur des trolls. J’aimerais vous répondre que non, qu’ils m’en touchent une sans faire bouger l’autre (RIP Jacquot) (enfin, pas encore RIP, poke Boutin). Ce serait sans compter l’une de mes principales qualités: la couardise. Au risque de vous surprendre, je n’aime pas trop en effet me faire agresser.

Mais si j’y réfléchis bien, ça n’est pas vraiment pour cela que je ne m’exprime plus beaucoup politiquement. C’est plutôt parce que je ne sais plus trop qu’en dire. Je suis même effondrée en vérité. Pas tellement d’ailleurs par notre gouvernement actuel, même si je me passerais bien de Valls et de ses envolées républicaines sur le burkini (le mec qui a le mieux résumé le problème pour moi du Burkini est un humoriste, qui a dit, en substance: « A cause de ceux qui sont contre, je me suis retrouvée obligée d’être pour ») En lire plus »

Five little things #16

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Alors déjà, merci pour vos commentaires hier. Je le dis à chaque fois mais rien ne me fait plus plaisir que de savoir que je peux vous faire rire. Ces billets « minute par minute », j’en écris peu parce que la vérité c’est qu’alors que c’est quand même souvent un tissu d’exagérations un peu barrées, ça me prend un temps fou à écrire. Alors vos réactions, forcément, ça me touche. Voilà, à part ça, five little things… En lire plus »

« On est pas à cinq minutes près »

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Samedi, Rose a fêté son anniversaire avec ses copines. Moi qui craignais que ce soit une malédiction, cette naissance estivale est plutôt pour elle du pain béni, en gros elle fête son anniversaire pendant trois mois. D’habitude, je fixe un nombre maximum d’invités, 6 étant selon moi la limite à ne pas dépasser. Et puis cette année, je ne sais pas bien ce qui m’a pris (un AVC ?) j’ai dit, vas-y, fait péter les invitations, on s’en fout.

J’aimerais pouvoir vous dire que bien m’en a pris et que quand y’en a pour six, y’en a pour dix.

Mais ce serait mentir, dix, en fait, c’est au moins quatre de trop.

Je vous raconte ? En lire plus »