Mois : juillet 2009

Vive le club des marmousets

P1000385

Outre le fait que je compte les minutes qui me restent avant les vacances d'été depuis environ le 12 janvier, que partir en vacances le 31 juillet implique d'avoir dit au revoir à la majorité des copains juilletistes et reçu une dizaine de cartes postale de ces chacals en train de boire des mojitos à Tossa de Mar ou autre endroit ensoleillé, que les enfants se sont acquittés de leur colo, revenant potentiellement couverts de poux et que par conséquent on en est à la deuxième tournée générale de Pouxit, la saloperie qui te graisse le crâne pour les six mois à venir et que le temps à Paris est pour ainsi dire changeant (= octobre un jour sur deux), il est plus que temps qu'on se casse de notre humble demeure.

Pourquoi ?

Parce qu'Helmut a profité d'un instant de mon inattention pour trimbaler une bouteille de lait dans le salon et qu'après des efforts surhumains prouvant par ailleurs une perspicacité certaine, l'a entièrement renversée sur notre tapis.

Dis comme ça on pourrait penser que je dramatise.

A peine.

Parce que le lait te réserve de bien bonnes surprises. Disons même qui donne le meilleur de lui même jour après jour.

Au départ, on s'est dit qu'avec un peu d'eau c'est cool, ça tache même pas.

Le lendemain on a trouvé que c'était marrant cette odeur de yahourt.

Le surlendemain, c'était plutôt du saint marcellin et même si on adore ça, bon, voilà quoi.

Aujourd'hui on a cherché deux heures où était le rat crevé.

Mais non, c'est toujours le tapis. Qui aura sûrement pris vie à notre retour. Mais là tout de suite, je ne veux pas savoir, je veux simplement coller les enfants au club des marmousets du VVF – oui, on tente le VVF, à la montagne qui plus est, je vous raconterai – et m'affaler au bord de la piscine.

Et pis c'est tout.

Allez, je reviens normalement vers mi-août avant de repartir direction la Corse. Oui cette année c'est des vacances d'enfoirés. M'enfin l'année dernière je te rappelle que c'était séjour pension complète à la Pitié on the beach. Donc voilà quoi.

Allez, je vous embrasse les amis et je vous souhaite un beau début du mois d'août. Des baisers, des caresses, des siestes crapuleuses, des bons livres et du rhum frais, c'est tout le mal que je vous souhaite…

Edit: La photo a été prise il y a quatre ans du balcon d'un appart de location à Tossa de Mar, un endroit vraiment, vraiment muy bien.

Prendre de la hauteur

Bon, c'est un peu réchauffé et vous l'aviez peut-être vu, moi non, donc je ne peux résister à l'envie de le mettre en ligne…

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Sinon, juste, en passant: d'après une étude très sérieuse du ministère de l'Intérieur, il y aurait au bas mot 367 femmes portant le voile intégral en France. Peut-être que prendre de la hauteur ne se limite pas à monter sur un tabouret pour être aussi grand que les copains. Prendre de la hauteur c'est sûrement s'interdire de pondre des lois pour des problèmes qui n'existent quasiment pas.

Machin le grand frère

Pictures2

Quand j'ai su qu'il y aurait donc une Helmut dans notre vie, il y a quelque chose que je n'aurais jamais imaginé. Ce quelque chose, c'est ça, ce lien qui s'est créé indépendamment de moi, de l'homme ou de quiconque. Une complicité immédiate dès le premier regard à la maternité.

Entre grand machin et son gigot, tout est dans la connerie à venir, le fou-rire sous-jacent, la blague qui ne demande qu'à sortir. Il y a huit années qui les séparent et beaucoup de centimètres, mais pas l'épaisseur d'une feuille à cigarette entre eux quand il s'agit de la déconne.

Helmut a un grand frère, quoi.

Quand j'étais petite, moi aussi j'en avais un. Il s'appelait Nicolas, m'emmenait partout sur sa moto et toutes mes copines me l'enviaient. Il était génial, sauf qu'il n'existait pas et forcément, pour m'aider à tenir debout les jours de grand vent, c'était pas pratique. Alors c'est dire si je suis contente pour mes filles qu'elles aient la chance d'avoir le machin. Même si ce dernier n'est pas toujours très bien coiffé.

Mirena, le stérilet au poil

Sterilet5

Je n'ai plus de poils.

Attends, c'en est à un point où mon esthéticienne va finir par me claquer une dépression nerveuse. "Non mais y'a pas de repousse, madame, c'est dingue, en plus ils partent tous seuls. Mais c'est que vous allez me tuer le métier à force, vous", qu'elle s'est lamentée samedi dernier.

Je ne peux hélas pas la contredire, je suis frappée d'alopétie du poil.

Tout ça sans même avoir testé la lumière pulsée ou autre technique d'assassinat du bulbe.

Je ne vois qu'une seule explication. Mirena.

C'est mon stérilet.

A ce stade du billet, on dit au-revoir au trois garçons qui nous suivaient et qui viennent de s'enfuir en grimaçant qu'ils ont envie de vomir. En même temps les cocos, qui c'est qui se tape toute la responsabilité de la contraception ? C'est nous, donc on s'abstient de tout commentaire ou on vous colle deux trois moutards dans la vue direct.

Bref, disais-je, mon stérilet diffuseur d'hormones a tué mes poils.

Il a également éradiqué mes règles.

La tuile.

Non, je lol, t'es folle toi, l'absence de règles ET la chute des poils sont les mamelles d'une féminité apaisée.

Bon, qu'on ne s'y trompe – d'Eustache – ce n'est pas totalement la panacée non plus. Parce que niveau poids, par contre, on n'est pas loin d'aller porter plainte. En même temps, que serait la lune sans le soleil, l'été sans l'hiver, les congés payés sans le boulot, hé-ho, hé-ho ? Rien que des instants sans saveur. Donc les kilos qui s'accrochent, je me dis que ça me fait d'autant plus apprécier ma chauvitude des aisselles.

D'autant que la cerise sur l'ovaire, c'est que je n'ai plus de boutons non plus.

Si.

En gros, j'ai la peau de pendant ma grossesse. Pfuiiit les comédons. Ils se sont barrés avec ma touffe, à croire. C'est simple, mes joues sont aussi lisses que le postérieur d'un nouveau né. Ou presque. Ne rêvons pas, si Mirena tirait la peau y'aurait la queue chez les gynécos. M'enfin le fait est que je ne bourgeonne plus. Je sais, à 38 ans il n'y a pas franchement de quoi exulter mais on n'est pas sans savoir qu'entre dame nature et moi y'a du contentieux.

Bref, au cas où vous vous rongeriez les sangs depuis six mois que je vous ai annoncé que j'avais opté pour le Mirena, je ne puis que vous rassurer, c'est un bilan quasi sans faute.

Je sens que y'en a qui s'interrogent: des kilos, plus de règles, la peau lisse, système pileux chamboulé: elle serait pas en train de nous faire une grossesse à l'insu de son plein gré la dame ?

Ecoute je ne pense pas. En même temps, faut avouer que ça peut être un petit moins du bazar, cette histoire de ne pas pouvoir vérifier tous les mois que t'es pas squattée par un polichinelle.

Mais franchement, ça ne me vient pas trop à l'esprit, je crois en la science, moi.

Voilà, ceci n'était pas un billet sponsorisé par Mirena ou son labo, tout simplement un témoignage 100% vécu sur un sujet qui nous touche toutes qu'on le veuille ou non…

Edit: quand on avait parlé de ça y'a six mois, il y avait une lectrice enceinte justement sous mirena. Je ne sais pas si elle est toujours dans le coin mais j'aimerais bien avoir de ses nouvelles, je me souviens qu'elle avait quelques inquiétudes.

Du sport ? Jamais pendant le service, merci.

Chimulus

Quand je pense qu'on a frôlé le pire à cause d'un footing. Brrr, j'en frissonne, dis-donc. Moi je dis faut réunir un comité d'experts en vue de légiférer sur la pratique du sport le dimanche.

Non mais attends, regarde, moi. Depuis ma douloureuse séance de sport – après laquelle j'ai eu des velléités d'embaucher un coach personnel histoire de m'acheter un nouveau corps – je ne suis pas belle à voir. Déja, j'ai quasiment perdu la motricité de mon épaule gauche.

Mes ménisques sont quant à eux aux abonnés absents, probablement perdus entre un exercice de rameur et un autre de step.

Je ne parle pas de mon pouce droit qui refuse désormais de tenir la souris plus de cinq minutes sans se bloquer.

Putain de camion, franchement.

Sans lol, moi qui n'avais jamais mal nulle part, c'est limite comme si j'avais pris dix ans dans la figure.

Qu'on me rembourse.

Ok, c'était gratuit. N'empêche que cette fois-ci on ne m'y reprendra plus. Il y a des gens allergiques aux graminés, d'autres à l'arachide, moi c'est à l'exercice physique. C'est comme ça, on ne va pas en faire un plat, j'ai décidé d'assumer ma différence, voilà, mère nature est une sacrée salope, non seulement elle m'a dotée du métabolisme d'Edouard Balladur mais elle a également VOLONTAIREMENT oublié de m'équiper du gène du sport.

Voilà, dans la vie parfois il faut regarder la vérité en face. Ce qui ne m'empêche pas bien sûr de souhaiter ardemment que la science avance à grand pas pour que les gens comme moi puissent un jour faire des footings dans la forêt de Versailles, sans se faire péter le nerf vagal.

Allez, Nico, fais comme moi, accepte toi aussi ta différence et lâche un peu l'affaire au niveau de ton périnée, hein ?

Je te laisse faut que j'aille faire un check-up au Val de Grace.

Edit: le dessin est de Chimulus, j'aime bien.

Mes meilleurs ennuis

Ennuis

On en était restés que Stéphane Navarro, la grosse, avait passé une audition pour jouer dans la cage aux folles aux côtés de Clavier et Bourdon.

A peu de chose près, un poil, il y était, mais pas de bol, les gars cherchaient un type plus vieux et moins beau. C'est que parfois mère nature nous joue de drôles de tours hein.

Donc retour à la case départ, avec un passage dans le Var, pour jouer une dernière fois "La grosse", le temps de rencontrer Séraphine – où es-tu Séraphine ? – Solange, Béa et… et… mince, je SAIS que y'avait une autre lectrice, si tu es là dis-le moi que je corrige.

Et puis période de calme (= pour un acteur: "je ne jouerai plus jamais, de toutes façons voilà, maintenant que j'ai 26 ans je suis une vieille, regarde Adjani, elle est finie).

Et alors que Stéphane s'apprêtait à partir en vacances, pof, coup de fil de ce bon vieux théâtre d'Edgar qu'il connait bien pour y avoir joué pendant un an "Paradise Hôtel". Motif du coup de fil ? Un rôle dans une pièce qui tourne maintenant depuis huit ans, en passe de devenir un classique du boulevard, "Mes meilleurs ennuis".

Stéphane il a hésité (deux secondes en vrai mais sûrement un peu plus pour faire genre) et pan, il s'est lancé. Ce qu'il ne savait pas c'est qu'en gros il était censé connaître le texte pour hier vu que les représentations commençaient l'avant veille.

Mais pas grave, il a fait des italiennes et des autrichiennes en veux-tu en voilà (cherche pas, c'est des trucs d'acteur, tu peux pas comprendre faut être dans le milieu comme moi) et il est monté sur scène lundi comme un prince.

Le pitch de la pièce ? Au lendemain d'une soirée plus qu'arrosée, deux frères s'apprêtent à marier leur soeur avec "un beauf militaire". Forcément, la journée ne se déroule pas vraiment comme prévu, notamment à cause d'un certain Stéphane, copain un peu poissard et folle de son état – un sacré rôle de composition pour qui on sait – embarqué dans un trafic de cocaïne à l'insu de son plein gré.

Les portes claquent, la salle de bain fuit, les gifles tombent, les copains lourdingues débarquent, les fiancées en profitent pour annoncer qu'elles sont enceintes ou débarquer de manière impromptue.

Bref, c'est une comédie, parfois musicale, un genre de Friends azimuté, menée d'un train d'enfer par des acteurs qui aiment ce qu'ils font et ça se voit. Ils sont beaux en plus et ça ne gâche rien.

Gros coup de coeur pour deux d'entre eux : Sébastien Morin (deuxième au milieu en partant de la gauche) et Géraldine Sales (deuxième en haut en partant de la gauche), qui ont ce petit truc en plus qui fait que leurs visages restent en mémoire. Ce petit truc qui fait penser qu'on les reverra ailleurs, c'est obligé, ou alors c'est que franchement la vie est une hyène. Truie.

Quand à mon Navarro, il est forcément terrible, son arrivée sur scène ne peut laisser personne indifférent – en gros du t'oublies dans ta culotte – et sans vouloir rien dévoiler, il se met grave en danger.

Limite on pourrait dire qu'il casse son image.

Si.

Il montre son cul aussi.

Voilà, pour réserver c'est par ici et si vous dites que vous venez de la part de Pensées de ronde, vous aurez droit à un baiser de Navarro. Ce qui n'est pas rien. Parait.

Mes meilleurs ennuis, Théâtre d'Edgar, métro Edgar Quinet, avec Fabienne LOUIN, Sébastien MORIN, Stéphane NAVARRO, Géraldine SALES, Thomas LEMPIRE et Claire Boyé. Tous les jours sauf le dimanche.

Edit: Les autres aussi ils sont super bien hein, juste j'ai des chouchoux, voilà, quoi.

Edit2: Hier Stéphane a eu 19 ans. Il le vit très mal.

K, Histoires de crabe

Crabe  Tu vas me dire, le crabe, c'est de saison. Sauf que non, on ne parle pas ici de celui qu'on voit parfois sur les plages mais de son cousin bien moins réjouissant, celui qui se loge dans les recoins les plus intimes des corps et qui contraint ces derniers à se soumettre à des traitements douloureux pour l'en déloger.

On parle de la longue maladie.

Quand je dis "on", en l'occurence ce n'est pas moi qui en parle mais MDA, journaliste à Libé si j'ai bien compris, qui tient un journal de bord de son deuxième cancer du sein diagnostiqué il y a quelques mois. Je suis tombée sur ce blog par hasard et j'ai lu tous les billets, chose qui ne m'arrive quasi jamais. 

Bien sûr, il y a toujours cette question, est-ce qu'on ressent cet intérêt par curiosité malsaine, jouissance secrète que "ça" ne nous arrive pas à nous mais à un/une autre pour qui on a certes de la compassion mais presque de la reconnaissance aussi de n'être justement pas nous. La réponse, pour moi en tous cas, grande hypocondriaque devant l'éternel est oui. Forcément, il y a de ça, il y a du voyeurisme à lire les billets de MDA.

Mais pas que.

Parce que la dame écrit juste. Et que quand bien même on chercherait du pathos, on en serait pour nos frais, vu qu'on a affaire à un spécimen de la race des coriaces. Du genre à foutre un gros coup de pied au cul de la mièvrerie et de la larmoyance. Du genre à parler de son torse comme d'un tableau d'un peintre qu'elle déteste et prenant des airs d'un Kandiski les jours suivant l'opération. Du genre à ne passer sous silence aucun détail, même et surtout les moins glamours, tout en restant d'une élégance absolue.

Du genre aussi à déclarer à son oncologue que c'est sans appel, avant de démarrer les six mois de chimio, elle passera trois semaines en Corse dans son village, parce qu'avant l'opération de grand nettoyage, elle a besoin de ce calme là.

En ce moment donc, elle y est, en Corse, et de ça aussi, des odeurs et des couleurs de l'ïle de Beauté, elle sait parler.

Âmes sensibles ne pas trop s'abstenir.

Pour y aller, c'est par là, "K, histoires de crabe".

Aime toi et le ciel t’aimera

IMG_1513  Quelques jours après son retour, grand machin me racontait le quotidien de la colo – à ce sujet je maintiens qu'on me l'a changé. La preuve, il est revenu avec TOUTES ses affaires. Pire, le linge sale était DANS le sac à linge sale. Un peu plus et j'avais une embolie cardiaque moi, merci, l'autre, hein. 

Mais laissons de côté ce petit miracle et revenons aux récits de mon machin mon astre.

Ce dernier tressant des louanges à Geoffrey, le cuistot du lieu, manifestement devenu dès le premier repas l'idole de mon fils et de ses copains. Il faut dire que la seule inquiétude verbalisée avant son départ fut une sorte de cri du coeur absolument pas destiné à sa mère – brisée – mais néanmoins poignant: "Bon sang, j'espère que y'aura assez à manger là-bas".

Qu'on soit rassurés, y'avait assez et en plus c'était stylé sa race. A tel point que le machin s'est fendu d'aller demander à Geoffrey ses recettes pour les donner à sa mère.

Je l'ai très bien pris. C'est con, en plus, à la fin il a les a oubliées. Vais pas pouvoir me mesurer à ce morveux de Geoffrey, merde.

A part ça, m'expliquait mon Cyril Lignac, il y avait des règles bien précises à la colo. Par exemple, tous les jours, inspection des chambres pour en vérifier l'ordre. Avec à chaque fois, l'affichage d'un soleil pour les chambrées impeccables, d'un soleil voilé pour celles laissant un peu à désirer, un nuage pour les très moyennement rangées et un éclair pour les porcheries.

– Et votre chambre à vous, c'était quoi mon amour ? (mode "goguenarde" on, le grand machin ne puant pas pour rien)

– Ben tu vas être fière de moi maman. (ton assuré de l'enfant gratifié par la reconnaissance de ses pairs)

– C'est vrai ? Tu… tu avais un soleil ? (voix étranglée par l'émotion).

– Ah non, quand même pas. Mais on a eu tous les jours le nuage. Jamais l'éclair.

– … (silence éloquent d'une mère en train de réaliser qu'elle n'a peut-être pas assez mis d'ambition à l'intérieur de son enfant)

Morale de l'histoire ? On peut être très vite satisfait de soi-même, il suffit juste de ne pas se fixer d'objectifs inateignables. Par exemple moi cet été, j'ambitionne seulement de ne prendre que deux mojitos par soir. Pas un de plus. Je sens que je vais avoir une de ces confiance à l'intérieur de moi en septembre…

Crystal Renn et nous, même combat…

Chrystal renn

Pas beaucoup de temps aujourd'hui, mais envie de mettre en ligne cette image de Crystal Renn. Ok c'est le buzz du moment, ok ça fait vendre du papier. Mais peut-être aussi qu'à force de rabacher de manière lancinante ici et ailleurs que des femmes peuvent être belles et girondes, on finira par voir plus souvent des top de la sorte. Mon rêve ? Qu'elle illustre un shooting mode qui ne soit pas centré sur le fait qu'être grosse c'est trop trendy.

Et puis surtout, cette photo, je trouve qu'elle n'est pas si loin de notre mosaïque. Et ça me plait…

Peur de rien

Peurderien Après "Sheila Levine est morte et elle vit à New-York", voici un nouvel opus de Gail Parent, "Peur de rien". The pitch est simple et rebattu: Roberta a 35 ans et plein d'amants sauf qu'aucun ne semble souhaiter faire sa vie avec elle.

Problème, Roberta veut un enfant.

Maintenant.

Enfin, elle en a toujours voulu mais à la dernière visite chez son gynéco, ce dernier a manifestement trouvé que son vagin était ridé puisqu'il lui a annoncé la tête entre ses jambes qu'il fallait peut-être s'y mettre si elle ne voulait pas dépasser la date de péremption.

Depuis, tic-tac, tic-tac, tic-tac, c'est devenu une obsession pour Roberta qui ne s'est toutefois pas gênée pour dire sa façon de penser en s'enfermant dans le cabinet médical et refusant d'en sortir jusqu'à ce que le gynéco lui fasse des excuses pour le peu d'attention dont il a fait preuve.

Ok, c'est de la chick-lit, on est d'accord. On peut aussi déplorer qu'une fois de plus la femme soit montrée comme une dinde dont l'objectif premier dans la vie est de procréer, voire de se marier. Sauf que c'est écrit avec une grosse dose d'humour juif à couper au couteau et que la Roberta a décidé ni plus ni moins de coucher dans la même journée avec sept de ses plus flamboyants amants pour qu'ils lui fabriquent un bébé.

On peut en discuter mais je trouve le concept assez féministe, d'autant que les hommes en prennent pas mal pour leur grade.

Bref, dans le genre bouquin pour l'été qui se passe à New-York et qui ressemble à s'y méprendre à une bonne comédie romantique avec juste ce qu'il faut de trash, ça se pose là.

Voilà, quoi.

Edit: Comme pas mal d'entre vous m'ont demandé une liste de bouquins pour l'été je prévois pas mal de billets dans les jours à venir sur mes dernières lectures, y'aura un peu de tout, du polar, du livre qui fait réfléchir, de la bluette.

Edit2: Rien à voir mais je profite de l'occasion pour faire passer un message à caractère informatif. Je demande à l'UCPA de réparer l'erreur commise samedi. J'ai en effet récupéré à la place de mon mignon petit garçon un adolescent qui parle un langage à peine compréhensible. La preuve que ce n'est pas le mien, il a prix 28 cm en une semaine et ne nous a pas embrassés à la gare. Seule phrase prononcée au bout d'une heure: "c'était grave stylé, cette colo". Je suis prête à en engager des procédures sans fin s'il le faut, donc on arrête les conneries et on me rend mon bébé.