Mois : juin 2013

Un week-end – presque – parfait

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Déjà, un grand merci pour votre participation au livre « L »Amour, #l’indispensable », le projet a été financé en trois jours et c’est en partie grâce à vous, je vous tire mon chapeau (hin hin hin) (cf la photo).

A part ça, pas grand chose si ce n’est que j’ai découvert une nouvelle maladie infantile ce week-end – comme quoi la parentalité est une source inépuisable de surprises, je pensais naïvement avoir fait le tour des miasmes avec mes twins et leurs défenses immunitaires inexistantes.

Comment s’apellorio, cette saloperie ?

Pieds-mains-bouche. En lire plus »

Little Marcel: au commencement il y a l’amour

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C’était la troisième fois que je participais à ce week-end organisé par Little Marcel. Deux jours pendant lesquels la marque présente la collection de l’année à venir et fait profiter à quelques joyeux élus – journalistes, blogueurs, mais aussi acheteurs, collaborateurs, etc – de cet environnement tout de même assez merveilleux du Grau du Roi, berceau de la griffe aux rayures multicolores et marcels tout doux. Bien évidemment, deux jours – à peine – c’est court pour se faire une idée précise. Mais lorsque trois années de suite vous êtes accueillie avec la même chaleur, la même simplicité, par une équipe quasiment inchangée, vous commencez à vous dire que c’est donc peut-être vrai, que chez Little Marcel il est question de mode, de business mais aussi du plaisir de bosser ensemble.

Je vous avais raconté comment à l’origine Lynda avait demandé à son mari un matin de lui créer un marcel noir et blanc et facile à laver,  frustrée qu’elle était de ne jamais en trouver des « comme elle aimait ».  Et de fil en aiguille, le succès est arrivé. Little Marcel aujourd’hui compte 70 salariés et des points de vente aux quatre coins du monde.

Cette année j’ai eu envie de vous parler de Lynda, justement, parce qu’il y a quelque chose qui me parle en elle et qui j’en suis sûre vous parlerait aussi.  Elle semble poser un regard assez sain sur la vie, le business, l’amour et la famille, ce qui je crois, dans le milieu du « chiffon » comme elle dit, n’est pas forcément toujours évident. (elle est aussi légèrement agaçante de beauté, je veux dire, le temps est-il vraiment le même pour tout le monde ou certaines personnes ont-elle un deal particulier avec celui qui gère tout ce qui est vieillissement ?)

Bref, voici ses réponses à mes quelques questions posées un verre de rosé à la main, un bout de fougasse dans l’autre (pour moi), (pour elle, un cigarillo). En lire plus »

L’amour, #l’indispensable

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Je vous ai déjà parlé de Catherine et Jean-Marie, les fondateurs de l’Epicerie de l’Orage, une maison d’édition spécialisée dans la jeunesse. Je les avais rencontrés à l’occasion d’un article pour Psychologies Magazine, dont le sujet était: « Quand l’un bouge et l’autre non ». Leur histoire, je l’avais trouvée  belle et forte. J’aime cette idée de départ pour cet endroit auquel on est sûr d’appartenir, j’aime aussi l’idée de parvenir à prendre cette décision à deux alors même qu’à l’origine c’est le rêve d’un seul.

Catherine et Jean-Marie ont donc tout lâché il y a quelques années à Paris, direction Marseille et sa cité radieuse. Avec dans leur tête ce fantasme d’éditer des livres pour enfants, différents de ce qui existait jusqu’alors.

Pari réussi, malgré les embuches, la crise et les incendies. Marje vous parle régulièrement de leurs ouvrages dans ses chroniques (au passage les chroniques de marje sont théoriquement à nouveau dispo à partir de l’onglet qui lui est consacré) et personnellement j’adore aussi, ils permettent d’aborder les sujets clés de la vie avec les enfants, d’une manière ludique et pédagogique.

Si je vous en parle aujourd’hui c’est parce qu’il y a quelques mois, Catherine et Jean-Marie m’ont fait le cadeau de me proposer de participer à un nouvel opus, avec sept autres auteurs, tous bien plus expérimentés que moi dans la littérature jeunesse. Le thème: L’AMOUR. Comment refuser, hein. En lire plus »

Come back to me

Cécile Cassel, je l’ai aperçue une ou deux fois, sur le tournage de Comme des frères puis à l’avant-première de ce même film ainsi qu’à celle de la Cage dorée. Je l’ai aussi vue jouer deux trois fois et j’ai toujours bien aimé ce qu’elle dégageait. Je savais qu’elle chantait mais ne l’avais en revanche jamais vraiment entendue.

Et puis hier je suis tombée sur ce clip, tourné par Hugo Gélin.

Et j’ai instantanément adoré.

La musique qui me donne envie de danser avec elle (mais moins bien). La voix, juste un peu grave comme j’aime. Sa grâce aussi. Et puis sans doute, parce qu’il est impossible de l’ignorer, l’hommage que l’on devine. J’ai toujours trouvé Cécile Cassel belle, là elle est un peu plus que ça, je ne saurais l’expliquer mais ce clip me bouleverse, peut-être est-ce aussi le regard qu’Hugo Gélin porte sur elle, je ne sais pas, en tous cas le morceau me trotte dans la tête depuis et j’en suis aux dixième visionnage environ. En lire plus »

Cours caro, cours

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Pendant nos vacances à la montagne, on a joué au béret. Une sorte de ballon prisonnier mais sans ballon et sans prisonniers. Un jeu qu’à moins d’avoir été scout personne ne connait, en fait. J’avoue que l’explication des règles m’épuise d’avance, mais en gros à un moment il faut COURIR. D’ordinaire, j’ai le bon sens d’avoir piscine dans ces grands moments de joie parentale et d’émulation collective. Mais ce jour là, je ne sais pas, une absence, une attaque cérébrale invisible à l’oeil nu ou une histoire de mauvais alignement de planètes, je me suis entendue crier: « attendez-moi, je joue ».

Résultat, en plus d’avoir fait perdre mon équipe composée pourtant des plus forts du groupe, je me suis non seulement humiliée en ne parvenant pas à rattraper une enfant de six ans mais je me suis également étalée de tout mon long comme une merde en essayant (aucune autre comparaison moins grossière ne me vient présentement à l’esprit). Je ne sais pas ce qui a été le plus dégradant. Le fait de me vautrer lourdement après deux mètres de course ou l’empressement de mes enfants, paniqués et me traitant les deux jours suivants comme une octogénaire anémiée. « ça va maman ? ». « Tu es sûre ? » « Et tes fesses ? ».

Bref, ce jour là je me suis dit quelque chose qui n’avait pas traversé mon esprit depuis… depuis jamais en réalité: un peu de sport me ferait du bien.

Et une fois rentrée à Paris, j’ai profité du fait que mes enfants étaient restés chez leurs grands-parents pour me lancer dans un footing quotidien.

Je vous raconte ? En lire plus »

Hairspray

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Ce matin, Rose s’est glissée dans mon lit comme un chiot va se blottir sur le flanc de sa mère. J’ai senti ses petites mains dans mon cou et mes cheveux et la chaleur de son corps contre le mien. Je me suis dit que c’était le bonheur et qu’il fallait s’y agripper sauvagement. Jusqu’à ce que je sente ses mains vraiment s’attarder dans mes cheveux et qu’elle finisse par me demander si j’avais prévu d’aller chez le coiffeur aujourd’hui.

 » Dessous, là, c’est très marron ». En lire plus »

Love is the air (or not)

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Salut salut…

La vérité ? La vérité c’est que je me sens un peu comme Kate Moss après le cocaïne gate, mais sans la coke (c’est ballot). Pas évident de reprendre une activité normale après ces quelques jours. Et si ma coach perso qui se reconnaitra m’a intimé l’ordre de me plier séance tenante à une règle et une seule, « never complain, never explain », autant vous dire que ça n’est pas gagné, je n’ai jamais su faire, je suis de celles qui boivent le vin jusqu’à la lie et battent leur coulpe au lieu de partir comme un prince la tête haute.

Je vous épargnerai néanmoins le billet larmoyant de l’après-match parce qu’il n’y a finalement pas grand chose à ajouter à ce qui a été déjà pas mal rabâché hier ou avant-hier. J’ai décidé de ne retenir que la bienveillance de la majorité d’entre vous et de mettre de côté le reste. Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas entendu. Mais à l’arrivée, honnêtement, je ne vois qu’une seule solution. Continuer à écrire en fonction du vent qui me pousse, de mes envies et des idées qui fleurissent, avec plus ou moins de bonheur, ça dépend ça dépasse. J’imagine qu’il faut que je me fasse une raison. Vous êtes près de 10 000 à venir ici tous les jours et à moins d’être Jésus (et encore, le gars n’a pas hyper bien fini), il est illusoire d’être aimée de tous (gros dossier en ce qui me concerne, j’avoue).

Ceci étant dit, j’ai pris une décision, question de préservation. Je ne réponds plus aux commentaires déplorant ceci ou cela, regrettant qui mes billets politiques, qui mes minute par minute, qui les histoires drôles, etc. Pour l’instant je ne me résous pas à la modération parce qu’il ne me parait pas juste de punir celles qui prennent cet espace pour ce qu’il est, un lieu d’expression convivial où l’on peut deviser librement mais dans le respect de chacun. Mais je vais rabaisser mon curseur s’agissant de la suppression des interventions toxiques. Et sans aucun scrupule, vraiment aucun. Après tout, et manifestement je n’ai peut-être pas assez insisté sur ce point, ce blog, s’il est public, est tout de même un peu le mien. Entendons nous bien, je ne refuse pas la contradiction et il va de soi que lorsque je publie une chronique politique ou polémique, je trouve normal et naturel qu’on vienne exprimer un avis différent. Mais tout ce qui s’apparentera désormais à des attaques ad nominem ou des jugements qualitatifs se heurtera au mieux à mon indifférence, au pire au caviardage. Certains crieront à la censure, je leur répondrai que peu me chaud. La liberté perdure, elle consiste à cesser de lire un blog qui je le rappelle, est gratuit et facultatif.

Voilà, à part ça, plusieurs petites choses sans importance, pour des propos plus conséquents on attendra que j’aie retrouvé mes esprits. En lire plus »

Ever Pure de l’Oréal, pour kiffer ses cheveux (concours inside)


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(En partenariat avec L’Oréal)

Attention, grosse révélation dans ce billet.

Je ne suis pas VRAIMENT blonde.

Je sais, c’est probablement un choc pour beaucoup d’entre vous, moi même parfois je n’y crois pas. D’autant que petite je l’étais réellement. Et puis un jour, pof, aux alentours de mes 12 ans, j’ai commencé à tirer vers le châtain (ne jamais dire marron, JAMAIS).

Bref, pour obtenir cette couleur très marylinesque que j’arbore depuis quelques années, je donne un peu de ma personne et de ma bourse. Je vous rassure, ça vaut le coup. Je sais que la profondeur de ma phrase va vous donner le tournis, mais je me vis blonde. Je veux dire, c’est mon moi profond, et tant pis si mon moi passe par mes cheveux.

Parce que, deuxième révélation, mes cheveux, j’avoue, je les kiffe. S’il est un point sur lequel mère nature ne m’a pas trop lésée, c’est bien celui-ci. Ils sont nombreux, de bonne composition, repoussent comme du chiendent quand Michel abuse du ciseau (ce qui est rare) et s’adaptent à presque tous les temps. Mis à part cet épisode malheureux durant lequel ils ont oublié qu’ils étaient blonds, ils ne m’ont jamais trahie. Eux. Pas comme deux gars auxquels je pense là tout de suite, qui de prometteurs sont passés à « se reposent sur leurs acquis » (par « acquis », entendre soutien-gorge). Du coup, je les bichonne et ne lésine pas trop sur les soins, d’autant que je suis une dingue des bains ou douches à rallonge, un atavisme familial, ma mère aussi craque plus facilement pour un nouveau shampoing qu’une nouvelle paire de shoes (ça revient moins cher en même temps). En lire plus »

E la nave va

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J’avais prévu initialement un billet politique aujourd’hui à la place d’un concours finalement reporté à demain (je suis la plannification). Mais comment vous dire ? Je détesterais donner l’impression de vouloir « répondre » aux critiques d’hier sur ma tendance à devenir plus lisse et consensuelle. C’est un de mes – nombreux – défauts, j’ai un mal de chien à me plier à tout ce qui peut ressembler à une exigence. Alors let’s go Margo, comme dirait l’ami Mauduit et devisons de ci de là, on verra bien ce qui en ressortira… En lire plus »