Salut salut…
La vérité ? La vérité c’est que je me sens un peu comme Kate Moss après le cocaïne gate, mais sans la coke (c’est ballot). Pas évident de reprendre une activité normale après ces quelques jours. Et si ma coach perso qui se reconnaitra m’a intimé l’ordre de me plier séance tenante à une règle et une seule, « never complain, never explain », autant vous dire que ça n’est pas gagné, je n’ai jamais su faire, je suis de celles qui boivent le vin jusqu’à la lie et battent leur coulpe au lieu de partir comme un prince la tête haute.
Je vous épargnerai néanmoins le billet larmoyant de l’après-match parce qu’il n’y a finalement pas grand chose à ajouter à ce qui a été déjà pas mal rabâché hier ou avant-hier. J’ai décidé de ne retenir que la bienveillance de la majorité d’entre vous et de mettre de côté le reste. Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas entendu. Mais à l’arrivée, honnêtement, je ne vois qu’une seule solution. Continuer à écrire en fonction du vent qui me pousse, de mes envies et des idées qui fleurissent, avec plus ou moins de bonheur, ça dépend ça dépasse. J’imagine qu’il faut que je me fasse une raison. Vous êtes près de 10 000 à venir ici tous les jours et à moins d’être Jésus (et encore, le gars n’a pas hyper bien fini), il est illusoire d’être aimée de tous (gros dossier en ce qui me concerne, j’avoue).
Ceci étant dit, j’ai pris une décision, question de préservation. Je ne réponds plus aux commentaires déplorant ceci ou cela, regrettant qui mes billets politiques, qui mes minute par minute, qui les histoires drôles, etc. Pour l’instant je ne me résous pas à la modération parce qu’il ne me parait pas juste de punir celles qui prennent cet espace pour ce qu’il est, un lieu d’expression convivial où l’on peut deviser librement mais dans le respect de chacun. Mais je vais rabaisser mon curseur s’agissant de la suppression des interventions toxiques. Et sans aucun scrupule, vraiment aucun. Après tout, et manifestement je n’ai peut-être pas assez insisté sur ce point, ce blog, s’il est public, est tout de même un peu le mien. Entendons nous bien, je ne refuse pas la contradiction et il va de soi que lorsque je publie une chronique politique ou polémique, je trouve normal et naturel qu’on vienne exprimer un avis différent. Mais tout ce qui s’apparentera désormais à des attaques ad nominem ou des jugements qualitatifs se heurtera au mieux à mon indifférence, au pire au caviardage. Certains crieront à la censure, je leur répondrai que peu me chaud. La liberté perdure, elle consiste à cesser de lire un blog qui je le rappelle, est gratuit et facultatif.
Voilà, à part ça, plusieurs petites choses sans importance, pour des propos plus conséquents on attendra que j’aie retrouvé mes esprits. En lire plus »