L’année a commencé pour moi sur les chapeaux de roue. Deux jours avant notre retour à Paris, j’ai reçu un coup de fil d’un producteur me proposant de participer à un atelier d’écriture de pitchs pour une série télé. Ceci impliquant trois journées au bureau non stop, à se triturer et presser le cerveau jusqu’à ce qu’il en sorte quelque chose qui puisse plaire à un nombre considérable de personnes, lesquelles ne partageant bien sûr pas forcément le même avis sur ce qu’elles lisent (ça serait trop facile). Bien sûr, j’ai dit oui, consciente des enjeux. Qui dit pitch accepté dit généralement par la suite scénario à écrire. Mais je ne vais pas vous mentir, je n’y suis pas allée particulièrement sereine. Premièrement, cela fait désormais sept ans que j’ai pris mon indépendance et que je fais par conséquent en sorte que mes rendez-vous à l’extérieur soient pris après 11h, histoire de me ménager des débuts de journée « à la cool ». Deuxièmement, rester près de 9h assise autour d’une table à élaborer à plusieurs des histoires et ce trois jours de suite, c’est un exercice particulièrement difficile et qui me tétanise lorsque je ne connais pas – ce qui était le cas – les personnes avec qui je vais le faire. Ce milieu a son lot de grandes gueules, capables de sortir douze punchlines à la seconde, ce qui a le don de systématiquement paralyser la partie de mon cerveau qui fabrique ma répartie. Mettez-moi avec quelqu’un comme ça et il y a 99% de chances que je devienne une carpe. Troisièmement, la pression était assez importante, d’autres, talentueuses en plus, s’étant cassé les dents avant nous. En lire plus »
Monoprix, un phare dans ma vie
Partenariat Monoprix
Vous le savez, Monoprix est comme un phare dans ma vie. J’exagère à peine, le fait qu’il y en ait un à quelques centaines de mètres de ma maison a – un peu – pesé dans ma décision de l’acheter. Je conçois que cela paraisse exagéré, mais quand j’ai un coup de calgon, depuis toujours, je pars chez Monop’. Pas nécessairement pour vider mon compte en banque, hein, la plupart du temps juste pour aller regarder les nouveautés. J’apprécie surtout que les vêtements soient proposés jusqu’au 46 et qu’il n’y ait pas de vendeuses pour me harceler. Les coupes sont classiques mais généralement tendance, la qualité est plutôt très au dessus de la moyenne et je peux trouver de quoi contenter toute la famille. (j’achète par exemple tous les ans depuis cinq ans leur modèle de petites bottines indiennes pour Rose) (et là je pense craquer pour ces derbys brillantes qui sont quand même très très choupies).
Bref, c’est les soldes et Monoprix c’est aussi un site de vente en ligne, voici mes douze best-of, in my opinion. En lire plus »
J’aime #137
Premier « J’aime » de 2018, ça se fête. A chaque début d’année, j’avoue me surprendre moi même par la longévité de ce blog. Je me souviens de ce rédacteur en chef, avec lequel j’avais une relation pour le moins conflictuelle, qui m’avait dit, « tu es bonne sur des one shot, sur le long terme par contre… » Le pire, c’est qu’il n’avait pas tort sur le fond et que c’est toujours assez vrai. Je ne sais pas très bien m’investir sur de longues périodes, j’ai besoin que les choses aillent vite et de voir le résultat de mon travail presque instantanément. C’est sans doute pour cela que je n’ai jamais arrêté de bloguer depuis que j’ai commencé, un mois de janvier 2006. Parce que tous les jours, ça recommence. Et que l’immédiateté de vos réactions est comme une récompense quotidienne. Bref, repartons ensemble une nouvelle fois, si vous le voulez bien ? Je lisais Violette, qui disait récemment qu’elle ne prévoyait rien d’extraordinaire pour son blog, pas de webzine, pas d’assistantes pour réceptionner les cadeaux (si si c’est assez courant) ou autre projet « de ouf ». Je souscris totalement à ces non résolutions. Par flemme, sans doute, mais aussi parce qu’à titre personnel je ne lis plus ces blogs qui n’en sont plus. Et que je suis lasse, très lasse de voir défiler sur mon fil Instagram des photos qui n’ont plus jamais rien de spontané et qui consistent quasiment toutes en des pubs même pas déguisées. Donc on va continuer à l’ancienne, avec parfois quelques billets sponsorisés parce que gagner de l’argent peut accessoirement être utile et la plupart du temps du bon vieux post en vrac et pas dans l’ordre. Vous voilà prévenus, rien ne va vraiment changer, donc. Il faut dire que là tout de suite, je vois arriver non sans appréhension les inscriptions de mes grands sur « parcours sup' » (feu APB) et que niveau changement, je vais être servie. Par conséquent, je ne suis pas contre un peu de monotonie par ici.
Ceci étant dit, j’aime… En lire plus »
Une dune ça trompe énormément (et bonne année)
L’année s’est terminée comme elle avait commencé, avec les amis, la mer, du champagne et des hits à la gomme. Après minuit, nous avons bravé Carmen qui faisait ses premiers pas sur la côte Atlantique. Nous nous sommes retrouvés tous les quinze sur la plage, avec une enceinte qui beuglait Antisocial (ce qui valait son pesant d’or au Moulleau où la moindre maison chiffre à 1 million minimum). On est rentrés en dansant et en chantant sous le vent et la pluie, ébouriffés d’amitié. Au petit matin, il faisait encore beau, avant que la tempête ne reparte de plus belle. En lire plus »
Mes dix meilleurs de 2017
On continue sur la lancée des tops 2017, avec celui que je préfère, « mes meilleurs ». Je crois que je n’ai jamais rien trouvé de mieux que cet exercice pour me remonter le moral – non que j’en ai besoin d’ailleurs – et voir la vie de son côté le plus avantageux. Cette année 2017 a été particulière, elle s’est présentée dès janvier comme un compte à rebours anxiogène jusqu’à l’opération de ma fille, en juillet. Petit à petit, le stress généré par cette intervention se résorbe, mais il en reste néanmoins quelque chose, ne serait-ce que parce que les douleurs n’ont pas totalement disparu et qu’il n’existe rien de plus difficile je crois pour une mère que de voir souffrir son enfant sans pouvoir le soulager. Il n’empêche que l’opération est un succès, autant que cela puisse l’être, la particularité de cette procédure étant que même en étant réussie, elle implique une perte de mobilité irrémédiable et les raideurs et contractures qui vont avec. Bref, une année particulière, donc, mais riche sans doute de cela, de ce courage qu’elle a eu, de cette cohésion familiale que cette épreuve a engendrée et de cette conscience encore un peu plus aiguë de la fragilité de la vie.
Ceci étant dit, voici mes dix meilleurs, qui pourraient être présentés finalement dans n’importe quel ordre… En lire plus »
Drama queen et merry Christmas
J’avais de grandes ambitions pour cette semaine, pensant vous proposer une dizaine de « tops 2017 » et puis… et puis j’ai battu des records de procrastination. J’ai une pauvre excuse à moitié valable. Lundi j’ai envoyé à mon éditrice mon manuscrit « in progress ». Et elle ne m’a fait un retour que jeudi. Ce qui en soi n’a rien de scandaleux évidemment. Voire même qui est totalement normal, je ne suis pas le centre du monde (ah bon ?). Sauf que durant 72h j’ai été en mode ado de 14 ans qui attend un texto de son mec potentiel. A rafraichir mon mail régulièrement, en passant par tout un tas de hauts et de bas (« c’est à chier, elle cherche les mots pour me le dire » ; « elle a tellement aimé qu’elle a besoin de temps pour digérer » ; « plus jamais je sors de ma zone de confort, voilà c’est bien fait pour ta gueule » ; « j’arrête d’écrire pour toujours » ; « J’ai tellement envie d’écrire la suite mais tant que j’ai pas de validation, je suis bloquée » ; « je vais continuer quand même, au pire je m’auto-éditerai » ; « quelle bande de branleurs chez Yahoo, ils SUPPRIMENT mes mails » ; « si ça se trouve elle est malade » ; « Je veux mourir sur scène ».) En lire plus »
Séries: mon top 10 de l’année 2017
Je me suis dit qu’en cette fin d’année j’allais vous proposer quelques bilans sous forme de « top 10 ». Des billets de feignasse mais qui ont le mérite d’exister, non ? Je commence donc avec mon top 10 des séries aimées en 2017, parce que je pense que si j’ai bien une addiction (en sus de celle que j’ai développée depuis des années avec le chocolat) c’est bien celle-ci. En lire plus »
Toi plus moi…
Ce week-end – si vous me suivez sur Instagram vous le savez déjà, sorry – on est parties avec Rose à Strasbourg. Comme j’avais emmené sa soeur au Maroc à la Toussaint, je voulais qu’on ait aussi un moment toutes les deux. Et comme ma petite dernière est une inconditionnelle de l’esprit de Noël (son nouveau film préféré est Love Actually), je m’étais dit que Strasbourg, ça se posait là en matière de Christmas spirit. Et ce fut le carton plein, tant la ville est décorée aux couleurs de Noël. Sans parler des marchés disséminés dans toute la ville (sur chaque petite place, des cabanons, vendant à peu près tous la même chose, décos pour le sapin, vin chaud, bretzel et autres bredele). Honnêtement, moi, les marchés de Noël ça n’est pas trop mon truc, sauf pour la bouffe, mais même ça au bout d’un moment je sature, je peux limite plus voir une crêpe en peinture. Mais pour Rose, c’était le paradis, des marrons chauds à tous les coins de rue, des cigognes en peluche, des guirlandes en veux-tu en voilà… En lire plus »
Idées cadeaux #3
Partenariat Galeries Lafayette
Dernier billet sur Noël et donc une liste de onze idées cadeaux piochées sur le site des Galeries Lafayette. J’ai tenté de sélectionner des produits aux prix raisonnables et variés et je n’ai mis dans cette liste que des choses que j’aurais aimé recevoir ou que je vais pour ma part offrir. Je constate chaque année qu’un rouge à lèvres ou un mascara fait immanquablement plaisir par exemple, un bonnet tout simple en cachemire également. Et puis dans une gamme de prix plus élevée, une paire de UGG est généralement bien accueillie (ok, par moi en tous cas, c’est l’investissement que je ne regretterai jamais, du 1er octobre au 31 mars je les porte quasi constamment). Voilà, j’espère que certain(es) retardataires y trouveront leur bonheur. Bonne journée… En lire plus »
Santa et cie, le film de Noël par excellence
Dimanche nous avons emmené Rose voir Santa et cie. J’en avais entendu beaucoup de bien et généralement, le nom d’Alain Chabat au générique suffit à me décider. Je pensais néanmoins voir un film drôle et puis c’est tout. Or c’est bien plus que ça. Drôle, ça l’est, évidemment. Les dialogues sont au cordeau et les vannes, dans la pure descendance de la Cité de la Peur. (Chabat en père Noël s’adressant à ses rennes qu’il trouve un peu trop divas: « hé, oh, ça va les bois » (en mimant un mec qui a le melon)) En lire plus »