Fidèle à mes contradictions nombreuses et notoires, j’ai fini par regarder samedi l’enterrement de Johnny. Et forcément, j’ai chouiné en entendant tous ces gens scander « l’envie » ou « que je t’aime », j’ai guetté l’apparition de Laetitia et ses filles, je me suis interrogée sur les raisons expliquant l’absence de Laura et David dans le cortège et j’ai été profondément touchée par les interludes musicaux des quatre guitaristes (je prendrai bien un peu de Yodelice pour le dessert, merci). Et puis aussi Line Renaud, tellement émouvante. Bref, je me suis bien laissée prendre au jeu qui n’en était pas un, me demandant ce qui relevait dans tout cela de la sincère compassion et de la curiosité un peu malsaine qui me caractérise dès qu’il s’agit de regarder des célébrités pleurer. Sans doute y’avait-il un peu des deux. Bref, je fais amende honorable, c’était sans doute nécessaire au vu du nombre de personnes présentes. Cela ne m’empêche pas de trouver exagérée la présence et le discours aux allures de meeting de Macron et de ne pas adhérer à cette injonction que l’on me fait selon laquelle on aurait « tous quelque chose en nous de Johnny ». (autrement dit, j’avais à moitié tort, ou, plutôt, à moitié raison (c’est le mieux que je puisse faire en terme de mea culpa, n’insistez pas) (j’ai cette petite réputation chez nous d’avoir quelques difficultés à reconnaitre mes torts, je ne vois pas du tout pourquoi)).
A part ça, cinq petites (ou grandes) choses… En lire plus »