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The liste de livres pour l’été 2016

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Chaque année j’essaie de vous donner une liste de bouquins pour les vacances – ceci étant dit je crois que l’été dernier j’ai zappé, voire aussi celle d’avant – Voici donc, à la demande de pas mal d’entre vous, ce que je peux vous conseiller pour vos longues après-midi d’été, sachant que si j’ai beaucoup lu ces derniers mois, je me suis malgré tout pas mal concentrée sur des polars. Mais j’ai tenté du coup de glisser quand même des romans, lus moins récemment ou pas (j’enquille un livre par semaine minimum, essentiellement dans les transports et avant de m’endormir) (c’est un peu ce qui marche le mieux pour moi contre les insomnies).

Edit: il est possible que je vous aie déjà parlé de certains de ces bouquins, mais je me dis que comme ça vous avez un récap. En lire plus »

Five little things #15

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Hier soir nous sommes allés au cinéma, au nouveau complexe MK2 de la BNF. Exploit, nous étions parvenus à décoller notre fils de son fauteuil de gamer, ce qui en soi représente un effort considérable. Après un burger avalé au pas de course, nous nous sommes installés confortablement dans nos fauteuils, impatients de voir l’Effet aquatique, avec la merveilleuse Florence Loiret Caille. Mais nous n’avons jamais vu le film. En cause, un bug informatique, que les deux malheureux employés du cinéma étaient bien incapables de réparer. Pas très grave, vous me direz. Non, pas très grave, mais totalement emblématique d’une politique de restriction des coûts, de la part de ces multiplexes. Deux personnes présentes pour quatre salles et pas un seul technicien. Ajoutez à cela du matériel manifestement défectueux et vous obtenez une séance foutue en l’air. Les deux jeunes hommes présents ont tout essayé, se sont excusés dix mille fois, mais voilà, à vouloir rogner de tous les côtés, on arrive à ça. Si j’en parle, c’est parce que ça n’est pas la première fois ces derniers temps que je me dis qu’il ne faut pas s’étonner que les gens téléchargent ou regardent en streaming. La valeur ajoutée du cinéma en salle est en train de se réduire comme peau de chagrin, alors que le prix des places atteint des sommets. Dommage. Rendez-nous les projectionnistes, quoi.

Voilà, à part ça, five little things… En lire plus »

Two days in heaven

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Vous avez un endroit, vous, où soudain plus rien ne semble pouvoir vous atteindre ? Moi j’en ai deux. Le petit village des Hautes-Alpes où mon grand-père fit construire un chalet après que la bâtisse familiale de Briançon ait brûlé et la Corse. J’en ai souvent parlé ici, cette île, dont je ne suis pas originaire est gravée pourtant dans mon ADN, du moins c’est l’impression que j’ai à chaque fois que j’y pose un pied et que je respire l’air chargé d’immortelle et de myrte. Reviennent à ma mémoire tous ces étés passés sur cette plage de Prunete, les saveurs uniques de la Pietra, du Fiadone et du brocciu. J’aime l’accent si particulier des Corses, j’aime l’âpreté des villages perchés dans les montagnes, les nuances innombrables de la mer, les tours génoises qui se dressent fièrement sur le littoral, les routes escarpées et les rivières aux eaux cristallines. Ces trois petits jours que nous y avons passé la semaine dernière n’ont pas dérogé à la règle et la magie a une nouvelle fois opéré, dès la première seconde. Alors certes, le fait de bénéficier d’un surclassement inattendu ne fut pas étranger à notre félicité. Mais très honnêtement, ce n’était qu’une cerise sur le gâteau. Aussi belle ait été d’ailleurs la piscine de l’hôtel, nous avons finalement passé le plus clair de notre temps sur la plage. La saison n’avait pas encore vraiment commencé et nous étions quasiment seuls. La mer qui n’avait pas été brassée comme elle peut l’être en août était translucide. Et cette chaleur, c’est simple, après deux mois de flotte à Paris, nous avions oublié qu’il était possible de marcher à la nuit tombée sans éprouver la moindre sensation de froid. Bref, c’était merveilleux, c’était plein de nostalgie et d’amour. En lire plus »

Pas à pas

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Bon je vais quand même vous tenir au courant de la suite des événements concernant mes acouphènes, je me sens comme un devoir d’information. Figurez-vous que la doc que j’ai vue hier m’a prise au sérieux et ne m’a pas ri au nez quand je lui ai montré que si j’appuyais là (sur la carotide), ça s’arrêtait. Elle a éliminé direct un problème d’oreille, mais, et c’est là que ça devient moins drôle, elle est en revanche assez persuadée que c’est lié à ma tension (je n’ai pas osé lui dire que je la prenais « régulièrement »). Parce que bien sûr, chez elle, j’avais de la tension (j’en ai dès que je passe la porte d’un cabinet médical) (ce qui en soi en fait n’est pas bon signe, preuve que le moindre stress me file de la tension) (pas bon).

Bref, je suis allée voir le médecin pour un bourdonnement dans l’oreille et j’en ressors avec l’interdiction de mettre du sel dans mes aliments et un conseil amical: « perdez cinq à huit kilos ». Plus une consultation cardio. « Il faudrait quand même éliminer un anévrisme, on vous rendrait service », elle a dit. (« Allez les gars, on la joue collectif et on fait tout péter », a gueulé ma tension à la simple évocation de ce mot) (vous voulez faire décompenser une hypocondriaque, dites « anévrisme »). En lire plus »

Don’t leave us this way…

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Un grand merci pour l’accueil réservé au billet d’hier, forcément ça touche. D’autant plus qu’apparemment parmi vous se trouvait une maitresse ayant connu C. J’oublie parfois que vous êtes nombreu(ses) à me lire ici. Si j’y pense trop en réalité, je crois que je ne peux plus écrire, cela me donne le vertige. Je sais que ça n’est pas flagrant sur ces pages, mais si je suis très (très très) bavarde, quand il s’agit de se livrer, je ne suis pas championne du monde dans la vraie vie. Alors si je commence à visualiser les proches ou connaissances qui passent par ici, je suis assez rapidement sans mots.

Voilà, à part ça je suis un peu groggy ce matin avec cette nouvelle tombée comme un couperet de la sortie du Royaume-Uni de l’Europe. Je peux comprendre je crois, mais j’ai peur, un peu, de cette montée contestataire et souvent populiste. Brexit ici, Trump là bas, Le Pen, peut-être, aussi. En lire plus »

Up and Down « estival »

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Ce week-end, un an après notre emménagement, nous avons enfin installé un salon de jardin en lieu et place de la table en plastique laissée par l’ancien propriétaire. Laquelle table a migré vers la cuisine en attendant d’investir dans une autre en teck ou autre bois. Cela n’a l’air de rien mais ça m’a mise en joie, comme à chaque fois que nous embellissons un peu notre chez-nous. Comme quoi il en faut peu pour être heureux. Enfin, peu, je m’entends, avoir une maison c’est en réalité beaucoup. Voilà, à part ça peu à peu ladite maison va se vider, les grands, en vacances depuis une semaine vont partir à droite et à gauche et Rose prendra ses quartiers d’été dans quelques jours à Lyon. Voici venu le temps des transhumances et de la logistique, je suis à deux doigts de faire un tableau excel pour être sûre de ne pas en oublier un en route ou de ne pas nous retrouver le jour du départ familial avec un gamin en transit je ne sais où. Mais, et ce en dépit d’un début d’été qui ressemble à la Toussaint, j’aime bien cette période d’allées et venues, où soudain je peux profiter un peu plus de l’un ou de l’autre resté tout seul, me languir d’eux et me réjouir de les retrouver. Le tout néanmoins en essayant de boucler tout ce qui doit l’être avant nos deux semaines de cessation totale des activités…

Voilà, à part ça, un Up and Down pour changer En lire plus »

Etre né quelque part

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Hier j’ai accompagné la classe de Rose pour sa course d’orientation. J’avais dit oui dans un instant de faiblesse vendredi, après m’être engueulée probablement avec mes ados et donc en pleine culpabilité maternelle. Forcément à 9h sous des nuages noirs, j’avais quelques regrets. Et puis finalement c’était bien (et pas trop long). Surtout à mon grand soulagement, je n’avais rien d’autre à faire que de rester auprès du rubalise (j’ai appris un mot en plus) (en gros un ruban/balise) pour empêcher les intrus d’entrer dans la zone sécurisée du parc où se déroulait la course (marrez-vous mais j’ai refoulé deux mamies à chien et un jogger dégoûté). J’avais tellement peur de devoir chercher moi aussi les endroits photographiés par les organisateurs (autant vous dire que j’avais zéro chance de finir sur les poteaux). En lire plus »

Hello, it’s me…

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Bonjour vous. Pardon pour ce billet un peu tardif mais je ne me suis pas couchée de bonne heure hier. (N’est pas Marcel Proust qui peut). Hier en effet, j’étais au concert d’Adèle. Avec mes deux filles. Et franchement, j’ai été totalement bluffée, époustouflée, charmée, voire séduite par cette femme. J’y allais non pas à reculons mais en bonne partie pour mes filles qui fredonnent ses chansons régulièrement, au point de coller des crises d’urticaire à leur frère et leur père. J’ai toujours apprécié moi aussi, mais modérément, trouvant parfois son répertoire un peu trop déprimant. Mais j’ai découvert un véritable personnage, un monstre de scène, aussi drôle et exubérant que ses morceaux peuvent être tristes. Une femme « normale », riant de son postérieur qui ne tiendra pas sur le tabouret qu’on lui a préparé, multipliant les interactions avec le public et parvenant par la même occasion à donner l’impression que Bercy était une minuscule salle conviviale. Et surtout, last but not least, une voix à nulle autre pareille, une technicité rarement entendue en live. Elle fait ce qu’elle veut, part dans les graves, joue de ce voile si particulier, fait péter les watts dans les refrains et te remue parfois le bide jusqu’à te faire pleurer. En lire plus »

La thérapie, deux ans après

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« Et comment on sait que c’est fini », j’ai demandé incidemment à mon quelqu’un la dernière fois. L’air de ne pas y toucher, j’ai rajouté, « je parle en général, bien sûr », espérant secrètement qu’elle me réponde que pour les autres elle ne pouvait pas dire mais que moi j’étais désormais au top avec ma psyché, merci au revoir et bravo pour tout.

Au lieu de quoi elle a glissé que c’était en fonction de chacun mais que souvent, on avait envie d’arrêter quand on sentait qu’on ouvrait une porte et qu’on avait peur de ce qu’on allait y trouver. Et là, franchement, je crois qu’elle ne parlait pas « en général ».

Bref, je continue à aller voir mon quelqu’un toutes les semaines depuis désormais deux ans. On me demande parfois ce que ça m’apporte, si c’est « efficace », si ce n’est pas trop chiant à la longue. J’aurais tendance à répondre respectivement « je ne sais pas », « plutôt » et « ça dépend ». En lire plus »

Par ici la parapharmacie…

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Billet sponsorisé

Je ne sais pas vous mais personnellement j’achète la grande majorité de mes produits de beauté en pharmacie. Premièrement parce que c’est quand même moins cher qu’en parfumerie et deuxièmement parce que ma peau étant ce qu’elle est (une diva), elle ne supporte que quelques rares crèmes, estampillées hypoallergéniques, sans parfum et non comédogènes. A chaque fois que j’essaie sur la durée des choses un peu plus fofolles, c’est la catastrophe, du coup je reviens du côté de chez Avène, Aderma etc.

Et puis au delà de ça, c’est là aussi que je trouve ma crème solaire anti-lucite, mes baumes à lèvres carmex, du gel d’aloe vera pour les coups de soleil, etc. C’est simple, même lorsque j’y vais pour de l’aspirine, je ressors avec une crème pour les mains, à minima. En lire plus »