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Five little things #14

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Hier dans mon Brooklyn à moi, c’était la fête du spectacle de rue. Trapèze, big band, pièces de théâtre dans les squares, acrobaties, hamburgers maisons et barbapapa, l’ambiance était bon enfant, Rose ne cessait de croiser des copines et après quinze jours de pluie ininterrompue, quelques rares rayons de soleil donnaient à tout le monde envie d’y croire. A l’été. A la quille. Aux vacances et aux apéros. Et à nouveau je me suis dit que Paris ne me manquait pas, que j’aimais la savoir proche, ma grande et belle ville, mais que cette bonhommie, cette proximité, cette absence totale de snobisme, cette facilité aussi – à Paris, le moindre événement implique de faire la queue, d’arriver des heures avant pour trouver de la place, de prévoir les choses en amont, etc – je ne les trouvais plus ces dernière années dans la capitale. Je me souviens que N., amie et désormais voisine, m’avait dit alors que nous songions à déménager près de chez elle, qu’elle s’était découvert une envie de s’investir localement qu’elle n’avait jamais éprouvée en vingt ans de vie parisienne. Je n’en suis pas encore là mais je sens un attachement que je n’avais pas anticipé pour cette petite ville, que nous avions au départ choisie en grande partie, voire exclusivement pour sa proximité avec Paris. Comme quoi il ne faut sans doute jamais dire jamais…

Voilà, à part ça et entre deux engueulades avec mes ados (je retire absolument tout ce que j’ai pu dire précédemment sur cet âge finalement pas si difficile, en vrai c’est juste de la grosse merde cette période, sortez moi de là je vous en prie), five little things…

(Edit: le spectacle pris en photo ci-dessus s’appelle Furieuse tendresse et c’est vraiment génial, je vous invite à regarder un extrait ici !)

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Au théâtre hier soir…

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Depuis une bonne semaine, Rose est malade. Angine monumentale, qui résiste aux antibiotiques (ne me dites pas que c’est viral, c’est fort possible mais on n’en saura jamais rien, figurez-vous que la sécu est à cours de tests pour le vérifier, du coup, dans le doute, antibios pour tout le monde) (la rupture de stocks qui va coûter bonbon…). Fièvre au plafond, ganglion, gorge en feu et nez plus bouché que le tunnel de Fourvière un 15 août. La routine, j’ai des enfants totalement perméables aux miasmes. Mais pas de bol, pile la semaine de son spectacle de théâtre, cours qu’elle a suivi assidument toute l’année, pleurant même les rares fois où je ne pouvais pas l’emmener (comment font les parents dont les gamins font trois activités par semaine, MYSTÈRE). Alors on a utilisé la bonne vieille méthode du suppo de doliprane juste avant les répètes et de l’advil en renfort avant la représentation. Parce qu’il était inenvisageable de rater ça (par contre sécher l’école n’a pas semblé poser un énorme problème). En lire plus »

Des nouvelles de Jiji

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Je sens que Jiji vous manque. Si si. (SI). Et bien sachez qu’il se porte comme un charme. Je crois qu’à force il a fini par lâcher l’affaire du sous-sol et a peut-être enfin compris que les graviers de la cave n’étaient pas là pour qu’il s’en serve de litière géante. En revanche, il existe peut-être des chats de jardin qui se soulagent toujours au même endroit, si possible loin des chaises longues par exemple. ça n’est pas le cas de Jiji qui chie absolument partout. Sachant que le jardin fait à peine 300 m2 ça vous donne une idée de nos occupations du samedi (quand je dis « nos », je m’entends). En lire plus »

Maisons du Monde, mon fournisseur de rêve

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Depuis que j’habite ma maison, j’avoue fréquenter avec plus d’assiduité les sites et magasins de déco que ceux de fringues. Je n’achète finalement pas grand chose et le moins que l’on puisse dire c’est que chez nous ça n’est pas chargé. Mais je rêvasse devant des salons de jardin, des canapés scandinaves, des clubs qui ne seraient pas défoncés, des affiches imprimées de mantras ou autres boutis à poser négligemment sur mon lit. On a les passe temps que l’on peut. En lire plus »

New-York, mon compte-rendu

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Chose promise, chose due. Je vais tenter de vous proposer un petit compte-rendu de ce séjour à New-York en famille. Mais avant toute chose, quelques précisions d’usage. Je pense qu’il y a autant de façons de voyager que de voyageurs. Ce qui nous semble être idéal ne correspondra peut-être pas à d’autres, sans compter qu’il faut aussi s’adapter au budget dont on dispose. En l’occurrence, nous avions décidé de nous offrir un gros cadeau, ce tour en hélicoptère (on est passés par Manhattan Helicopters), qui à lui seul je pense représente autant que ce que nous avons dépensé durant la semaine. J’ai bien conscience que c’est une petite folie, j’ai d’ailleurs longtemps hésité, à tel point que je n’ai finalement dégainé que sur place, au dernier moment, parce qu’on passait devant l’héliport et que le temps s’y prêtait à merveille. Cette cerise sur le gâteau du séjour était le cadeau d’anniversaire des grands, qui en rêvaient. Je pense que l’on peut tout à fait s’en passer (j’ai cru décéder de peur personnellement, mais j’ai également adoré cette impression unique de toucher du doigt les gratte-ciels) mais si on en a les moyens et que l’on est tenté, alors il ne faut pas s’en priver.

Autre chose, cet « itinéraire » que je vous suggère est fortement lié à l’âge de mes enfants et à la nécessité de contenter chacun, en tenant compte de la diversité de leurs intérêts et aspirations. Autrement dit, on a fait des compromis. Rose par exemple a finalement surtout adoré de pouvoir fabriquer sa propre peluche chez « Build a bear », une boutique plus américaine tu meurs, qui te donne un certificat de naissance à la fin pour ton ours. Elle n’a pas spécialement goûté les visites de l’Empire ou de Top of the rock, mais elle garde un souvenir impérissable du zoo, des hot-dogs et de la statue de la liberté.

Quant aux activités du soir, n’attendez pas grand chose de ce côté là, entre le décalage horaire et la fatigue de la demoiselle après des heures à arpenter la ville, on restait bien sagement dans l’appartement à se manger des bagels ou des sandwichs au peanut butter en regardant des films. Alors bien sûr, nous avons parfois été frustrés de ne pas pouvoir aller boire des cocktails au Standard, mais en toute honnêteté, on n’était pas des foudres de guerre non plus.

Enfin, l’endroit où l’on est logé influe généralement sur les itinéraires. New-York est une ville immense et remonter vingt rues par exemple peut prendre une bonne demi-heure. Le métro est assez bien foutu une fois qu’on en comprend le fonctionnement (ok, on a toujours pas vraiment capté la subtilité des « locals » et des « express ») mais coûte cher, le taxi à cinq peut être assez intéressant du coup mais la circulation est dense (et j’ai fabriqué des vomisseurs, on l’aura compris). Bref, forcément, on a tendance à explorer plus volontiers son quartier. Comme on habitait dans le bas Harlem, on a moins vu le lower east side, que nous connaissions déjà en plus, mais ce qui est cool à New-York c’est que la moindre rue a son intérêt. En une semaine, il est illusoire de vouloir « tout » faire même si pour une fois, nous les flemmards capables de rester des heures en terrasse d’un café à bouquiner alors qu’on est au bout du monde, nous avons tout de même bien dépoté, les enfants en effet avaient vraiment envie de louper le moins de choses possibles.

Allez, c’est parti.

Edit: voici les deux itinéraires que m’ont gracieusement donné Jenny, une lectrice : Topo-New-York et P. (écrit en réalité par son amie Sophie): NEW YORK Itinéraire

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Un jour j’irai à New-York avec eux…

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Ma première fois à New-York, j’avais 15 ans. Etant parmi les meilleures élèves de seconde – enfin un avantage à être la grosse (au sens propre) intello  – j’avais été sélectionnée pour faire partie de la vingtaine de chanceux qui partiraient en échange scolaire aux Etats-Unis. Ma correspondante vivait dans le Connecticut mais sa famille m’avait fait visiter Washington et New-York. J’en garde un souvenir assez flou, une impression d’immensité, de verticalité et d’avoir été propulsée dans un décor de cinéma. A l’époque la grosse Pomme ne jouissait pas de la même réputation qu’aujourd’hui et prendre le métro équivalait à une tentative de suicide (tout au moins vu depuis ma petite banlieue lyonnaise). Alors quand on s’est retrouvées dans cette rame un peu glauque (je crois que c’était d’ailleurs la première fois que je prenais le métro), entourées de tous ces gens tellement différents de tout ce qu’on avait pu voir jusqu’alors dans la presqu’ile lyonnaise (pas vraiment le lieu le plus bigarré de France), ma copine Béa et moi on s’est donné la main et on a eu peur. Et en même temps on était excitées. Mais on avait peur. L’adolescence quoi. En lire plus »

Littérature jeunesse: la chronique de Marje #20

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Voici la 20ème chronique de Marje, pile poil pour le dixième anniversaire du blog (j’ai décidé une bonne fois pour toutes de le fêter toute l’année). Encore des tonnes de bons conseils de lecture, distillés avec la générosité de Marje et sa sensibilité unique. Un immense merci à elle pour ce boulot et cet investissement, Marje est l’un des piliers du rade, toujours discrète, toujours douce, toujours pertinente. Une amie virtuelle en or, en somme… Je vous laisse avec ses suggestions littéraire, quant à moi si vous me cherchez, je suis plongée dans « Je suis Pilgrim », polar haletant auquel je ne reproche qu’une seule chose: me flinguer le dos tellement il pèse dans mon sac.

La parole à Marje…

Edit: je vous rappelle que vous pouvez retrouver Marje sur son blog, « Des livres et des enfants ». Et qu’elle est dispo toute la journée pour répondre à vos questions…

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Le cycle de la vie

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Il y a quelques jours, alors que je l’embrassais avant qu’elle ne s’endorme, Rose me demande au nom de quoi exactement nous avions le droit, son père et moi, de nous coucher plus tard qu’elle.

Rodée – j’ai déroulé du câble en tant que mère, je vous le rappelle – je réponds en pilotage automatique qu’à sept ans, on a besoin de dormir parce qu’on grandit et que c’est la nuit qu’on grandit le plus (j’ai toujours présenté ça à mes enfants comme une vérité scientifique inattaquable mais je confesse ne pas disposer d’éléments tangibles en la matière). En lire plus »

Légumes et Bojangles

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L’autre jour j’avais fait des poireaux vinaigrettes et Rose s’est exclamée en les regardant dans son assiette qu’elles étaient « quand même bizarres ces asperges ».

« C’est normal vu que c’est des artichauts », lui a expliqué, condescendant, son frère.

Soit mes enfants sont dyslexiques des légumes, soit je n’en cuisine pas assez souvent. En lire plus »

Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans…

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Billet sponsorisé

Il y a quelques jours, j’avais posté un petit teaser sur Instagram. On me voyait dans un premier temps sur un cliché datant d’il y a quelques années (pour ménager tout le monde (moi en somme) nous resterons volontairement vagues sur la date exacte de cette photo), puis en train de me faire maquiller par une jeune femme de chez L’Oréal. Vous avez été bien sûr très intriguées : avais-je trouvé le secret de jouvence ? Alliez-vous me voir aujourd’hui telle que je fus à mes vingt ans ? En lire plus »