Trêve des confiseurs

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C’est un billet un peu pour rien, un billet pour vous prévenir que je me mets en vacances, un peu. Demain je publierai une chronique de Marje, pour ceux et celles qui auraient un peu de retard dans leurs cadeaux, il y aura plein d’idées de bouquins pour petits et grands. Je reviendrai sans doute vous souhaiter un joyeux noël aussi. Mais cette fin d’année a été un peu éprouvante et n’ayant pas vraiment eu de congés depuis le 15 août, je sens que j’arrive au bout de mes mots. Encore un article à écrire, probablement quelques séances aussi sur le scénario qui m’occupe en ce moment, mais je vais essayer, autant que possible, de prendre un peu de temps pour ne rien faire ou pas grand chose, rattraper les heures de lecture perdues, voir les miens, partir quelques jours avec mes amis, dans une grande maison en bord de mer. Au programme: des bonnes bouteilles, de la musique, des enfants un peu partout, des kilos de pâtes ou de gratins de pomme de terre, des bêtises, à dire ou à faire. Probablement pas grand chose d’instagramable, rien qui ne puisse faire rêver le chaland sur les réseaux sociaux. En lire plus »

J’aime #118

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Hier soir je suis allée pour la première fois de ma vie – oui je sais, 25 ans que j’habite à Paris, consternant – voir un ballet à l’Opéra. Grâce à ma copine M. qui avait pris des places il y a six mois, nous avons vu, avec nos filles et depuis le 9ème rang, le Lac des Cygnes. Une expérience incroyable, qui me laisse en réalité sans voix, tant ce fut beau, aérien, précis, virtuose. Avec mon sens de la mesure habituel, j’ai décidé que j’irais désormais voir TOUS les ballets de l’Opéra. Voilà, c’est comme ça et pas autrement.

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A part ça, j’aime… En lire plus »

Sans paillettes la fête est moins folle…

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Partenariat Nocibé

Alors comme je vous l’ai souvent dit, en matière de maquillage, je suis très très soft, je privilégie le naturel, qui me sied mieux je crois que le sophistiqué. Une petite exception cela dit, cette période des fêtes. Je me souviens avoir écrit un article pour un magazine très sérieux il y a quelques années, sur les paillettes à Noël et figurez-vous que ça n’est pas si superficiel d’avoir envie de s’illuminer un peu à cette période. C’est une façon de célébrer ce passage symbolique vers une nouvelle année, d’extérioriser sa joie ou au contraire de se protéger avec un bouclier scintillant. Bref, sans paillettes la fête est moins folle, je trouve. Voici, par le menu détail la façon dont en général je me maquille pendant les agapes de la Saint Sylvestre…

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Demain tout commence

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Ce week-end nous sommes allés voir avec Rose et le Churros, « Demain tout commence », d’Hugo Gélin. Je ne suis pas forcément très objective, parce que la productrice exécutive du film est ma chère amie L. et que j’avais il y a quelques années réalisé le dossier de presse de « Comme des frères », du même Hugo Gélin, que je connais donc un peu. Mais si je n’avais pas aimé, je n’en parlerais pas. Et la vérité, c’est que je me suis laissée embarquer dès les premières minutes.

Parce que parfois, j’aime aller au cinéma pour en prendre plein les yeux et les oreilles, m’évader dans une histoire bigger than life, rire et pleurer à la fin. « Demain tout commence », c’est tout ça à la fois. Omar Sy, qui joue donc un jeune branleur obligé de mettre un peu d’ordre dans sa vie le jour où il se retrouve avec un bébé – sa fille dont il ignorait l’existence – sur les bras, est formidable. Il sait être drôle, on le savait, il sait aussi être émouvant. Et sexy. Et drôle. Et émouvant. Et… sexy. Il est possible que je sois tombée un peu amoureuse. La jeune comédienne qui joue sa fille une fois qu’elle a grandi, Gloria Colston, est ultra douée, on lui prédit un très bel avenir. Mention spéciale également pour Antoine Bertrand qui joue un producteur hystérique plus vrai que nature et pour Clémence Poesy, dont le personnage n’est pas des plus sympathiques mais qui l’incarne tout en nuances. En lire plus »

Jiji, cet indispensable

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Billet écrit en partenariat avec la marque Ultima

Cela fait déjà un peu plus d’un an que Jiji est devenu le sixième membre de notre famille. Il y a quelque temps encore j’aurais écrit ces quelques mots avec un soupçon d’ironie mais la vérité, je dois bien l’avouer, c’est que ce chat est parvenu à se faire une place dont je n’aurais pas suspecté l’ampleur. Et pourtant on venait de loin. J’avais toujours eu des animaux petite, mais « à l’ancienne », à savoir qu’ils faisaient partie du décor et vivaient essentiellement dans le jardin. Jiji, lui, a fait siens tous les endroits les plus confortables de la maison. Tout particulièrement le vieux club défoncé qu’il partage avec une mauvaise grâce manifeste. Je vous mentirais en affirmant que je suis sa préférée, l’honnêteté me pousse à vous avouer qu’il dépense une énergie considérable à m’ignorer. Mais mon narcissisme aigu m’invite à penser qu’en réalité il m’aime avec une telle intensité qu’il ne parvient pas à m’avouer ses sentiments. Et que c’est donc pour cette raison qu’il refuse ostensiblement de rester sur mes genoux ou qu’il s’éloigne systématiquement si je m’assieds à côté de lui. Sa façon à lui de me dire des mots d’amour, c’est de miauler comme un possédé dès que je commence à écrire un article pour que je le fasse sortir. Pour ensuite me regarder par la fenêtre avec ses yeux d’enfant abandonné pour que je lui ouvre à nouveau la porte. En lire plus »

Le cake du vendredi

img_5717En coup de vent, une petite recette de cake, ça faisait longtemps. Je pense que c’est définitivement le type de gâteau que tout le monde préfère chez moi, avec le cheesecake mais ce dernier étant assez chronophage, j’en fais moins souvent. L’une des associations les meilleures qui soient, je trouve, est celle mariant la poire au chocolat. Je vous ai déjà donné ma recette de tarte en la matière, voici donc celle du cake. Pompon sur la marquise, en dix minutes c’est plié.

Il vous faudra donc: – 2 poires – 150g de farine – 1 sachet de levure chimique – 80 g de sucre – 3 oeufs
– 90 g de beurre fondu – 50g de chocolat cassé en morceaux (ou des pépites mais moi je préfère les gros morceaux de chocolat cassé, c’est ce qui prend le plus de temps dans la recette, j’avoue). En lire plus »

2016: Up and Down…

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Vous me connaissez, j’aime bien les bilans. Alors comme 2016 touche à sa fin, je me suis dit qu’un petit up and down de l’année s’imposait. Je précise que c’est un bilan personnel, évidemment, ces petits événements ne sont pas grand chose à l’échelle des horreurs que 2016 a connues. (ça explique aussi pourquoi je ne compte pas la mort politique de Sarkozy dans mes UP).

Les UP

– 1 – Définitivement ce voyage à New-York tous les cinq. Il y a des moments dont on sait en les vivant qu’ils resteront pour toujours, qu’ils seront comme un point d’ancrage quand ça n’ira pas, comme une madeleine dont on se rappellera le goût quand tout ceci nous semblera tellement loin. Cette semaine américaine en fait définitivement partie, comme notre escapade à Venise il y a quelques années, avec mes parents. Redécouvrir cette ville à travers les yeux ébahis de mes enfants fut précieux, être tous les cinq non stop pendant une semaine aussi. En lire plus »

Noël en Sezane

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Je vous parlais hier de Noël et de ma passion pour tout ce qui évoque cette atmosphère si particulière de fin d’année. J’ai sans doute été un peu trop biberonnée aux comédies romantiques anglo-saxonnes dans mon enfance, mais mettez-moi un Sinatra ou un Bing Crosby, des vitrines décorées à l’ancienne, des bougies parfumées et un sapin de Noël et je deviens guimauve. Je n’aime rien tant que partir dans une capitale étrangère à cette époque pour m’y inventer une autre vie. Et si je ne suis pas une grande fan de shopping, partir en expédition pour trouver ce qui conviendra à chacun de ceux que j’aime me réjouit encore et encore. Je me souviens la première année où j’ai gagné ma vie, ma joie de faire les boutiques parisiennes pour rapporter un peu de la capitale à Lyon. Bref, quand Morgane m’a proposé de venir découvrir et photographier en avant-première le « village de noël » de Sezane, je m’y suis précipitée. J’en gardais un bon souvenir l’année dernière et alors là… En lire plus »

Hygge

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Alors qu’on est en général hyper à la bourre pour le sapin de Noël, cette année on a presque pris de l’avance en le décorant dès ce samedi. Sans vraiment se concerter, je crois qu’on avait tous envie d’un peu de guirlandes lumineuses et de boules qui scintillent. Alors on a mis un best-of de « christmas songs », on a allumé la bougie « Au pied du sapin » de Durance (elle a une mèche en bois et ça craque, presque comme si on avait une cheminée) (et elle sent vraiment le sapin) (façon de parler) et on a dépiauté toutes nos décorations emballées dans du papier de soie (en vrai, du sopalin mais ça le fait moins). Juste avant, avec Rose, on était allées acheter quelques boules pour remplacer celles explosées par Jiji l’année dernière. De manière très surprenante d’ailleurs, cette année, il s’en fout complètement, je pense qu’il a beaucoup muri ces derniers mois. Tant mieux parce qu’autant je suis très très laxiste sur toute notion d’ordre et de déco, autant mon syndrome du sapin de Noël n’est pas prêt de s’arranger. Je suis à la tête d’une véritable collection de décorations, que j’entretiens avec tendresse (quitte à conserver les poupées sans bras) et que je me réjouis de déballer chaque année. Et j’ai le bonheur d’avoir comme meilleure alliée Rose, qui voue un culte ahurissant à tous les cérémoniaux en lien avec cette fête. Non que son frère et sa soeur s’en moquent (ils continuent eux aussi à manifester une véritable excitation à l’approche de Noël) mais je sens que chez Rose, ça touche au sacré. J’aime ça chez elle, ce tempérament profondément hédoniste que j’ai deviné très vite et qui ne cesse de se développer. Je ne sais pas ce que l’avenir lui prépare, mais je sais qu’elle a une aptitude à la joie qui l’accompagnera toujours. En lire plus »

Pot-pourri

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Je suis un peu désolée, je ne suis pas très assidue ces derniers temps. Outre la mélancolie qui est mienne depuis une semaine, je suis submergée de boulots en tous genres, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose mais qui me laisse assez peu de temps pour poster. Mais je n’aime pas bien ne rien écrire ici plus de deux jours, j’ai comme la sensation ensuite qu’il me manque quelque chose, vous sans doute. D’où ce billet sans queue ni tête, vous y prendrez ce que vous voudrez (ça me fait penser aux repas de restes que je fais en général le dimanche, où je colle sur la table tout ce qui est encore comestible dans le frigo et que j’invite royalement mes ouailles à en faire ce qu’ils veulent). Voici donc un peu de fromage, deux tranches de jambon, deux yaourts périmés depuis moins d’une semaine, un fond de soupe et une moitié de cake marbré. Enjoy. En lire plus »