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cartons

Je me souviens, quand Rose est née et que je suis rentrée à la maison avec elle, j’ai ressenti l’espace de quelques minutes une immense frayeur. Dans le cocon de la maternité, je n’avais été qu’à ma joie de savourer ce bébé. Et puis soudain, là, dans ce salon, je prenais conscience que tout avait désormais changé. Que nous n’étions plus quatre mais cinq, que toutes les relations seraient redéfinies, qu’il faudrait retrouver un nouvel équilibre. Sous le coup des hormones, sûrement, j’avais fondu en larmes en confiant au churros mon angoisse. Cela n’avait duré qu’un bref instant, comme s’il avait fallu dire au revoir à la vie d’avant, comme si passer le pas de cette porte avait nécessité cette prise de conscience. En lire plus »

Le portnawak du jeudi déplacé au vendredi (ben quoi ?)

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Je pense qu’à lui seul ce titre pourrait plonger n’importe quel responsable SEO dans les affres de la dépression profonde. (les responsables SEO sont les personnes chargées du référencement des contenus internet et tous vous diront à quel point un titre est important et se doit de contenir des mots clés conformes aux tendances des recherches sur Google) (s’il y a pénis, verge ou orgasme dedans, c’est mieux).

Mais tout le monde sait bien que je me fiche éperdument de mon référencement (pénis).

Tout ça pour dire que voici à nouveau une sorte de gloubiboulga d’article, avec à boire, à manger et même à s’affaler. En lire plus »

Soldez-moi

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Billet écrit en partenariat avec les Galeries Lafayette

Vous me connaissez désormais, les soldes et moi ça fait douze, en tous cas dans la vraie vie. En revanche sur le net, j’avoue, je peux me lâcher. Enfin, pas cette fois-ci, le churros peut me tuer s’il s’aperçoit que je reçois des paquets de quoi que ce soit en ce moment. D’un autre côté, si je fais livrer dans la maison AVANT le déménagement, il y a moyen qu’il ne remarque rien. Bref, tout ça pour dire que dans le cadre de mon partenariat avec Les Galeries Lafayette, il m’a été demandé de vous présenter une petite sélection de ce qui dans l’absolu me ferait craquer.

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New life

maison

Hier nous avons signé le procès verbal de réception des travaux. « Vous êtes chez vous, nous vous rendons les clés », nous a dit assez cérémonieusement le maitre d’oeuvre. Pour arriver à la maison, j’avais pris le métro depuis Châtelet, après une journée à se triturer le cerveau pour enfin le chier cet ananas (on sent les feuilles là, pourvu que ce soit un siège et qu’on en soit donc à la fin). (pour ceux et celles qui débarqueraient ici, les explications sont ici). En lire plus »

J’aime #81

bagues

Plus ça va et plus les cartons empiètent sur notre espace vital. Je n’exclus pas qu’à un moment, ils gagnent la partie. Sur le palier des chambres, il ne reste plus qu’un interstice pour accéder aux toilettes. Pas besoin de balance, je sais au millimètre près si j’ai mangé trop de chocolat. Le miracle c’est que pour l’instant, les mots « divorce », « revente », « communauté des biens » ou « avocat » n’ont pas été prononcés. Ce que je ne m’explique d’ailleurs pas trop. Si ça se trouve on est carrément passés de l’autre côté. Beyond the divorce, en quelque sorte.

Bref, croyez-moi, il me faut invoquer toutes mes réserves d’optimisme pour écrire ce J’aime. ça irait beaucoup plus vite de lister ce qui me fait chier (les trucs qui trainent, les draps à trier, les 156 brosses retrouvées alors qu’on en a jamais une sous la main quand on en a besoin, les 678 couvercles de tuperware orphelins ou encore les paquets de couscous ouverts) (je crois qu’eux, c’est les pires).

Mais je crois en un avenir meilleur. Si si. En lire plus »

En coup de vent…

escalier

Hier je suis allée voir la maison avec Rose, vérifier que le lit de son frère avait été bien livré (non), relever le courrier et regarder le rendu du carrelage de l’entrée. Je crois que c’était la première fois que je réalisais que j’allais vraiment vivre là, très prochainement.

Je vous rassure, ça ne m’a pas donné envie de partir en courant, juste un léger vertige, suivi d’un frisson, je crois, d’excitation. En lire plus »

Le portnawak du jeudi

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EDIT : J’ai oublié de le préciser, il y a -30% sur le eshop de La Nouvelle avec le code WELOVEBLOG !!!

Je vous disais la dernière fois à propos du boulot de scénariste que parfois ça revenait quand même à chier des ananas, empruntant l’expression à B, mon gourou. J’ajouterais que c’est aussi passer son temps sur des montagnes russes. Et qu’il faut donc avoir le coeur bien accroché. Ce qui vous parait génial un jour ne l’est plus du tout le lendemain. Pour la bonne raison qu’il est très facile de s’emballer toute seule sur une trouvaille, s’auto-palucher sur cette idée de malade qu’on a eue, pour réaliser après-coup que c’était moisi. Je ne vais pas vous mentir, il y a des moments de découragement, où la confiance file à la cave, avec tous les cartons sur lesquels il est inscrit « divers ». Et puis on repart, parce qu’il n’est pas question de ne pas trouver la sortie, l’articulation qui rendra la bouillie digeste. Comme on se le disait avec mes copines d’escalade, finalement, la règle pour survivre à ce tsunami d’émotions contradictoires, c’est de comprendre que ce qui relève de notre boulot se distingue de qui on est. Ce qui est moisi, en somme, parfois, c’est ce qu’on a pondu, pas nous. L’inverse étant par conséquent également vrai: ce qui est parfois, génial c’est ce qu’on a pondu… pas nous.

D’une manière générale, c’est probablement vrai pour n’importe quel métier. Ce qui ne veut pas dire que c’est aisé. Mais comme je le disais doctement à Rose hier sur le chemin de l’école (la fille qui se fait sa thérapie en donnant des leçons de vie à son enfant, c’est moi): « tu sais mon coeur, les erreurs font plus avancer que les succès. Et surtout, ce qui compte, c’est d’être capable de se relever quand on tombe, pas de ne jamais tomber ». Il est possible que Rose n’ait pas trop compris de quoi je parlais (elle était en train de me parler du menu de la cantine de la veille), mais moi, oui. (je peux pas appeler mon quelqu’un à chaque problème, hein).

Bref, les montagnes russes. Là, je dirais qu’on est en phase de remontée. Mais ça peut changer.

Voilà, sinon, deux trois infos diverses et variées, parce que c’est jeudi et que c’est portnawak. En lire plus »

J’aime #80

plumes

Samedi, Rose a fait les courses pour la semaine avec moi. Dans un objectif assez précis, choisir son goûter du lundi, jour où elle reste à l’étude. Elle avait une envie bien arrêtée: le kiri dans lequel on tempe des minis gressins. Une abomination si vous voulez mon avis, mais materner, c’est aussi céder. Elle est rentrée hier soir de sa journée, ravie. « Tous les garçons voulaient que je leur donne un peu de mon kiri ».

– Et tu as quand même réussi à en manger ?

– Oui, j’ai juste partagé avec Abinèche et Anthony.

– Pourquoi eux ?

– Anthony parce que c’est Anthony (rougissement jusqu’aux oreilles) et Abinèche parce qu’il est champion de karaté.

Ça s’appelle le pragmatisme.

Voilà, sinon, j’aime… En lire plus »

Miss Columbo

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Ok, c’est une tenue qui n’est pas tout à fait de saison au vu des derniers jours assez torrides à Paris, mais que tout le monde se rassure, le temps va à priori se dégrader très prochainement. Je vous ai déjà parlé de cette marque, Trench and Coat, dont je possédais déjà un pardessus en denim, en voici un autre, un « vrai » trench pour le coup, qui va m’accompagner tout l’automne prochain j’en suis certaine et peut-être donc avant. Bon, le churros m’a demandé si j’avais décidé de tourner le remake d’inspecteur gadget, AH AH AH, mais après, il a suggéré que je vienne le retrouver un soir à son bureau, avec, mais sans rien en dessous. On sous-estime totalement le pouvoir érotique du trench, en somme. En lire plus »

Thank you Sir

paul

Hier j’ai vécu un moment unique, quelque chose qui ne m’aurait sans doute pas manqué si je n’y avais pas assisté mais dont le souvenir désormais me portera pour toujours.

C’est mon époux – oui, là il est mon époux, je lui réserve cette appellation pour les grandes occasions – qui m’a offert ce cadeau, pour nos huit ans de mariage, avec un peu d’avance. Et je crois que ce fut le plus beau des présents.

Parce qu’hier, j’avais rendez-vous – quelques milliers d’autres personnes aussi – avec une légende. Sir Paul McCartney. En lire plus »