Free (ou pas)

temple

Hier je suis entrée dans un monde parallèle, celui des fournisseurs d’accès, des blocs d’alimentation de box, des codes freewifi et autres configurations internet. Pour la faire simple, n’ayant donc plus de réseau après que le churros ait déployé tout son talent d’électricien pour réparer sa lampe de chevet – qui fonctionne à nouveau, HOURRA – j’ai naïvement contacté Free, dont je suis je pense l’une des première clientes en dégroupé total (ok, on n’a pas fait exprès et on s’est retrouvés en 2002 avec un numéro commençant par 09, ce qui nous a à l’époque à peu près autant traumatisés qu’ensuite la suppression des départements sur les plaques d’immatriculation).

Constatant que mon ordinateur détectait une borne Freewifi (RUSÉE !), je leur ai demandé (non sans avoir au préalable appuyé sur dièse, étoile, 2, puis 1 puis re-dièse) avec la candeur d’un nouveau-né s’ils pouvaient me fournir mes identifiants, indispensables pour me connecter à ladite borne. Réponse dans la foulée de mon interlocuteur « Mais bien sûr, sachez qu’il est très facile de générer ces identifiants, à partir de votre box. Rendez-vous sur le portail free, où vous trouverez toutes les instructions ». En lire plus »

En vrac et pas dans l’ordre

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Hier j’étais à la réunion de préparation du voyage en Allemagne de mes enfants. Et comme d’habitude, le même constat: le sujet principal de crispation, celui qui fait lever les mains des parents frénétiquement à peine l’exposé de l’enseignant terminé, est invariablement celui de la nourriture. Quand est-ce que nos chérubins mangeront, quoi, où, en quelle quantité, et quid du porc, des végétariens, des allergies, etc etc etc. Je rêve d’un jour où un prof répondra calmement et très sérieusement qu’à priori cette fois-ci, ils ont décidé de laisser les gosses crever de faim.

Parfois, il peut m’arriver de m’agacer de la sévérité d’un prof, de sa façon de noter ou au contraire de son laxisme. Mais quand je sors de ce genre d’événement, honnêtement, je pourrais filer au Vatican demander la béatification de toute la profession.

A part ça, quelques informations de la première importance, parce que tenir un blog c’est aussi ça, une mission d’intérêt public. Ou presque. En lire plus »

Six ans et deux mois

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Samedi Rose a fêté ses six ans et deux mois avec ses copines. Le dilemme des enfants nés l’été: célébrer ça avant, après, avec les amies de l’année qui vient de s’écouler ou celles qu’on vient de se faire à la rentrée ? Cela n’a l’air de rien mais à force de se poser la question, les cinq ans sont passés à la trappe. Et je le confesse, les six ans étaient à ça aussi de l’oubli. Et puis la semaine dernière, ça nous a pris comme un pet – tribute to mamie -, nous voilà en train de rédiger les invitations pour le samedi suivant, espérant secrètement le churros et moi qu’en nous y prenant ainsi à l’arrache, seule la moitié des convives serait libre.

On pouvait se brosser, elles ont toutes répondu à l’appel. En lire plus »

Non à l’intimidation, oui aux chaussettes à paillettes

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Je suis toujours étonnée par la puissance d’un détail. Je ne vous montre pas cette photo pour parler encore une fois de ces chaussures Sezane dont je vous rebats les oreilles depuis une semaine, mais pour les chaussettes à paillettes que l’on y devine. Je ne saurais vous expliquer pourquoi mais ces chaussettes hier m’ont limite remplie de joie (call me Sophie Fontanel).

Ok, j’exagère un peu, je veux dire, je suis CONSCIENTE de la vacuité de la phrase précédente et lucide quant à la vanité de se réjouir d’une paire de chaussettes. Et en même temps, je ne vais pas vous mentir, j’ai VRAIMENT apprécié la vue de ces quelques centimètres brillants. Probablement parce que les 364 autres jours de l’année je me trimballe des soquettes dépareillées, parfois même empruntées à Rose (chez nous aussi se cache un vilain génie qui mange les chaussettes ET les couvercles de tuperware) (ainsi que les pipettes du doliprane). Probablement parce que je ne fais tellement jamais attention aux détails justement, que je suis l’inverse de la fille apprêtée jusqu’au bout des ongles (littéralement, j’entends), que les jours de pleine lune où cela m’arrive, je crois que je me kiffe. Et à chaque fois, je me dis que ce n’est tout de même pas le bout du monde, que cet excédent d’estime de soi que cela me procure mériterait bien que je passe un peu plus de temps justement à faire attention à ces presque rien, que personne sinon moi ne voit et qui me font tant de bien. Mais l’assiduité n’ayant jamais été mon fort, la bonne résolution de ce jour de pleine lune disparait dans les méandres du bac à linge sale. Peut-être que c’est une des raisons qui m’ont fait tant aimer hier cette paire de chaussettes: au fond de moi j’en connaissais précisément la dimension plus qu’éphémère. Peut-être qu’à la longue cela me lasserait d’être coordonnée du soutif, manucurée, épilée, maquillée comme il se doit, etc. En lire plus »

En passant…

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Rose ce matin, me regardant mettre ma terracota matinale: « Ah oui, tu te maquilles pour cacher que tu es un peu vi… heu, fatiguée ? »

Ensuite, elle a oublié son cartable, ce dont je ne me suis rendu compte qu’à la moitié du – long – trajet qui nous mène à l’école. (ok, c’est sa nounou qui me l’a fait remarquer quand on l’a croisée).

Après un aller-retour sous la flotte au pas de course, clairement, le maquillage n’était pas en trop (enfin, ce qu’il en restait).

Il y a des matins où l’amour maternel est mis à l’épreuve.

C’est tout.

Ah si, la collection d’octobre de Sezane est en ligne. Le sac Calvin est déjà épuisé mais à priori devrait revenir et mes boots, elles, sont en stock (je vous ai dit combien je les aime ?).

 

J’aime #60

bow

Hier sur Inter j’entendais un chroniqueur, je ne sais plus lequel, qui raillait les exagérations des organisateurs de la Manif pour tous concernant le nombre de participants au raout de dimanche: « il faut qu’ils fassent gaffe parce qu’à force de raconter n’importe quoi, on ne va vraiment plus y croire à la multiplication des pains », a-t-il dit. J’ai trouvé ça drôle. Plus drôle que les éructations d’un Zemmour trop bien accueilli sur le service public, plus drôle que le marasme social dans lequel on semble s’enliser jour après jour, plus drôle que les slogans rassis gueulés sur le pavé parisien par les défenseurs d’une famille « idéale », où papa rentre dans maman tous les soirs bien gentiment et surtout pas l’inverse. Je l’ai dit et redit, je le redis ici, s’il y a une action du quinquennat qui à elle seule justifie mon vote pour Hollande, c’est bien cette loi Taubira. Et à chacune de ces manifestations, mon coeur saigne pour mes amis, ceux qui sont passés par des années de placard, ceux qui n’ont jamais eu peur d’être ceux qu’ils sont, ceux qui aiment, qui sont aimés, qui n’ont tellement rien de différent.

Voilà, à part ça j’aime…

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Bad karma, good bag

sezane

Je ne voudrais pas faire pleurer dans les chaumières  (un peu tout de même) mais je pense qu’on est entrés dans un mauvais cycle. On étant surtout moi, en l’occurrence, mais pas que. C’est à dire que j’envisage assez sérieusement une vaporisation de pénicilline dans notre appartement. Rose en est en effet à sa deuxième angine depuis la rentrée, ce qui nous a contraints à annuler le week-end que nous avions prévu à Nimes tous les cinq (partie remise, je vous raconterai, c’est un projet bloguerie bien sympa).

Après avoir vu trois fois le médecin en quatre jours, ce dernier a consenti à lui prescrire les antibiotiques que j’avais réclamés dès la première visite. Ce n’est pas que je sois butée ni que je me prenne pour un généraliste (enfin si mais c’est une autre histoire) mais à la 567 ème angine, (mes twins ont fini par être tous les deux opérés des amygdales) je crois que je SAIS.

Je SAIS que le coton tige enfoncé au fond de la gorge pour y rechercher un éventuel streptocoque peut bien hurler que c’est viral, c’est ainsi, aucun de mes enfants n’est jamais parvenu à guérir tout seul une fois le processus enclenché. Je le sais d’autant plus que je suis pareille. Et je peux vous dire que le dernier épisode en date concernant mes oreilles confirme que 1) je ne suis pas SI hypocondriaque que ça et que 2) en matière de bizarreries ORL, dans la famille on se pose là. C’est d’ailleurs dommage qu’il n’y ait aucun concours en la matière, on vous exploserait. En lire plus »

Graou…

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Je sens qu’avec mes confessions mycosiques, j’ai légèrement écorné ce glamour qui pourtant m’auréole depuis toutes ces années de blogging. D’où l’a nécessité de réhabiliter mon fashion statement illico presto. Du coup de matin j’ai dit au churros, vas-y, prends moi au débotté. D’enthousiaste et chaud bouillant (avec mes oreilles en chou fleur ça n’a pas été la fête tous les soirs ces derniers temps) il est devenu totalement désabusé quand je lui ai collé mon joujou extra dans les mains, à savoir mon Reflex Nikon 7000. Du matos de compétition à dix mille dollars avec lequel il est parvenu à prendre péniblement trois clichés sauvables quoi que flous.

Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un mari photographe.

« Non mais baisse toi je ne peux pas t’avoir en entier dans le cadre », m’a-t-il engueulée sur le pallier. D’où cette pose ridicule qui donne l’impression que je vérifie que j’ai toujours des pieds.

Pas très grave, l’idée n’était pas de montrer ma trombine mais deux nouvelles venues dans mon dressing (= un portant en phase terminale).

A savoir donc: En lire plus »

Up and Down d’Octobre

myrtilles

Merci à ceux et celles qui demandent des nouvelles de mon oreille, la vérité c’est que je ne peux pas encore vraiment crier victoire, à l’heure où je vous écris je n’ai plus mal, mais je suis encore à moitié sourde et complètement shootée par un arsenal de médicaments qu’il a fallu finalement reprendre, le traitement local ne suffisant pas. J’attends des résultats d’examens plus poussés, comme dirait Scarlett, taratata, demain est un autre jour.

En attendant, quelques up and downs parce que même si ma matière grise est un peu mise à mal par toutes ces histoires, je n’en reste pas moins une râleuse congénitale doublée parfois d’une âme enthousiaste… En lire plus »

Les cookies outrageux

cookies

L’une des choses qui je crois me relaxe par dessus tout, particulièrement lorsque je suis empêtrée dans des histoires auriculaires, dentaires ou de boulot, c’est la cuisine. Je ne suis pas exceptionnellement bonne en la matière, je réussis deux ou trois trucs convenablement, la plupart du temps des plats ou des desserts assez basiques, qui n’exigent pas un temps fou devant les fourneaux ou une précision mathématique dans les mesures ou les températures. Comme dirait ma mamie, « suivre une recette ? J’ai pas la patience » (elle n’a la patience pour rien, son immense regret, c’est, je cite, « de n’avoir jamais fumé, ça m’aurait bien occupée aujourd’hui que je ne peux plus rien faire. Mais que veux-tu, fumer, j’ai jamais eu la patience ». En lire plus »