Celui que j’aime a pris le train

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Ce week-end, le machin a effectué son premier grand voyage tout seul: Paris – Bordeaux en TGV. Vous dire que nous étions sereins serait légèrement exagéré, mais si mon fils vit quelque part entre mars et venus, il nous répète tellement souvent son mantra « t’inquiète pas » qu’on a fini par obtempérer.  Ce qui ne nous a pas empêchés, enfin surtout son père, puisque j’étais moi même entre Lyon et la capitale pour acheminer Rose chez ses grands-parents, de faire en sorte que l’inconnu n’ait aucune chance de s’inviter dans la danse. L’idée, en gros, c’était de le téléguider à distance par téléphone, avec check-up tous les quart d’heures et interdiction d’aller aux toilettes – sauf si VRAIMENT c’est une urgence. Théoriquement, il ne pouvait pas se passer grand chose, on avait choisi un direct, la seule mission du machin consistait à se lever avec le troupeau une fois le train arrivé en gare de Bordeaux. Sauf que le churros a réalisé à cinq minutes du départ que ledit TGV allait en réalité jusqu’à Tarbes et ne marquait qu’un stop dans la capitale girondine. Honnêtement, on était à deux doigts de prévenir les policiers tarbais qu’un enfant à l »hygiène certes douteuse mais d’une immense gentillesse risquait de se retrouver un peu seul sur les quais. Non qu’on n’ait pas confiance en lui, hein. Mais en fait, si. En lire plus »

Cinéma, cinéma, Tchi-Tchaaaa…

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C’est la faute de Violette, depuis le questionnaire Instagram qu’elle avait relayé, j’ai choppé le virus, j’adore ça. Même si je suis toujours terriblement frustrée de ne devoir donner qu’une réponse à ces questions (je suis de celles qui varient et ont un coeur élastique). J’ai donc trouvé ce quizz cinéma sur je ne sais plus quel site et cela m’a donné envie d’y répondre et de voir aussi ce que vous même répondriez, éventuellement (ceci n’est pas une version améliorée du « lâche tes coms » des années 2000, j’ai VRAIMENT envie d’en savoir plus) (le VRAIMENT est en revanche un clin d’oeil à Baptiste dAlors Voilà, dont j’ai reçu le livre, « les 1001 vies des urgences » et que je rencontre lundi pour un café. Yes meufs, je vais voir en vrai lundi un blogueur à succès ET médecin. Respirez par le ventre. Je vous en parle très vite, du bouquin et de Baptiste.

Let’s go… En lire plus »

En vrac et pas dans l’ordre

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Alors déjà, merci pour vos encouragements, c’est important pour moi, de vous sentir tout près, participer à l’écriture de cette série est une suite logique de ce que nous partageons ici depuis bientôt 8 ans (HUIT ANS, nom de nom, cela ne peut pas être vrai, le temps est un fieffé bâtard). J’espère que vous aimerez Gaby et Isa, qu’ils vous agaceront aussi et surtout qu’ils vous feront marrer autant que nous. Vous pourrez les découvrir dès le 4 novembre, ça y’est c’est officiel – j’ai eu chaud aux fesses, j’avais quasiment donné la date mardi sans vraiment avoir le feu vert, call me la plus grande bavarde de l’univers. A 19h45, avant le 20h, une case stratégique et un poil malmenée je crois ces derniers mois (je dis ça, je ne regarde pas vraiment la télé à vrai dire, cherchez l’erreur).

Pour l’instant, il y a quelques petits trailers comme on dit dans le métier (je vous ai dit que je suis inscrite à la SACD ?), que je vous mets en fin de billet.

Voilà, à part ça… En lire plus »

Brèves de comptoir

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Difficile d’avoir envie d’écrire légèrement après les tristes nouvelles qui pleuvent tous les jours depuis une semaine. Entre les noyades collectives des immigrés cherchant une terre promise pour fuir l’horreur de la guerre, la victoire du Front national à Brignoles, les caquètements d’un député à l’Assemblée nationale ou le ELLE MAN (y’a pas de raison, les hommes aussi ont droit à leur journal bien con) qui ne trouve rien de mieux dans son premier numéro que vanter le staïle du président des jeunes du Front National, tout donne un peu la nausée, sans qu’évidemment il n’y ait de comparaison possible entre ces trois faits, le premier remportant haut la main la palme du sordide et du cauchemar. Impression terrifiante que le monde s’est mis à tourner dans le mauvais sens et que plus rien ne va pouvoir l’arrêter…

Sans transition, parce qu’il n’y en a aucune qui soit décente ou adroite, voici quelques brèves sans queue ni tête… En lire plus »

My essentials beauty – Automne 2013

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Il y avait un bail que je ne vous avais pas montré mes « essentials » beauty, il me semble. Et je ne doute pas que vous commenciez à trouver le temps long. En vérité, bien sûr, le secret de mon teint parfait tient à ma vie de couple harmonieuse, à l’amour que je porte à mes enfants et à mon alimentation saine (les bienfaits des amandes à la nougatine qui se nichent dans le Nestlé au lait sont scientifiquement prouvés). Mais parfois j’aide aussi un peu la nature (elle n’est pas méchante la pauvre mais un peu limitée). En lire plus »

French Disorder: la scandaleuse gagnante est…

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Alors avant toute chose, c’est le commentaire n°88, de Pascale, qui remporte le sweat « Scandaleuse ». Bravo à elle et merci à toutes et tous d’avoir participé, je crois que les gentilles personnes de French Disorder étaient drôlement touchées par votre enthousiasme. Qui sait si ça se trouve il y aura un jour un autre concours. En attendant, vous avez donc 15% avec le code CARO sur toute la boutique et ce jusqu’au 20 octobre. En lire plus »

Pipelette (concours inside)

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Je vous en avais déjà parlé, je suis fan des tees et sweats French Disorder. Seulement jusque là je n’en avais jamais essayé moi même, je m’étais contenté de les admirer sur mes copines. Et puis je suis tombée sur celui-ci et je ne pouvais pas ignorer ce message qui me correspond tant. Ok, mes amis ne se priveraient pas de préciser que pipelette en ce qui me concerne est un euphémisme absolu, que je suis la plus grande bavarde de l’univers, que me confier un secret est le meilleur moyen que la terre entière soit au courant dans l’instant. Sur mes relevés de note à l’école, il y avait toujours une allusion à ma propension toute particulière à bavasser. A la messe – j’ai été élevée chez les bonnes soeurs – je finissais toujours par me prendre un regard noir du curé (en même temps parler pendant le sermon c’était moins grave que peloter les enfants de choeur, ce qu’il faisait sans aucune vergogne le vieux cochon). Même au boulot, je me souviens, pendant les réunions avec les big boss, il fallait toujours que j’essaie de chuchoter quelque chose à ma voisine. C’est plus fort que moi, j’ai TOUJOURS un truc à dire, ce qui ne signifie pas que je ne devrais pas pourtant tourner systématiquement sept fois ma langue, bla bla bla.

Pipelette un jour, pipelette toujours, donc. Et ce sweat, sinon ? Et bien je dirais que c’est le doudou par excellence. Il est bien échancré comme il faut pour laisser glisser négligemment sur une épaule, il est molletonné à souhait et tombe pile poil. On est évidemment d’accord que qui dit sweat boyfriend ne dit pas vraiment silhouette élancée, en même temps ça n’est pas l’objet, je vous le rappelle, c’est même tout le contraire, quelque part le sweat c’est politique puisqu’on a toutes l’air d’être fichues pareil avec. Non ? En lire plus »

Yon-Ka, take a breath

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Cet été j’avais été invitée par l’institut Yon Ka dont j’aime beaucoup les produits – leur crème pour les mains est une petite tuerie – pour un soin des pieds qui me promettait des petons de princesse. Sur le papier, j’étais absolument ravie et partante, mais je me suis rappelé que depuis deux ans, seul le churros et quelques très intimes ont le droit de regarder mon pied gauche. Merci la dysidrose (non, ne googlisez pas, je vous assure vous n’avez pas envie de savoir). J’ai donc appelé un peu gênée pour annuler, convaincue que j’avais passé mon tour et que pas de pied, pas d’Yon Ka.

Et puis à la rentrée, ils m’ont rappelée, me proposant un soin pour le visage. Bingo, je n’ai pas de maladie honteuse sur la figure, j’ai dit oui, je ne sais pas résister à la tentation des papouilles, et puis, je me suis dit, c’est un peu du travail (on a des vies compliquées nous les filles de l’internet).

Hier, donc, je suis allée dans ce quartier un peu chaud du Bon Marché, où se trouve l’institut Yon Ka. Laissez-moi vous dire que je ne le regrette pas, même si je suis un poil embarrassée, difficile en effet de vous raconter par le menu détail l’heure et quart pendant laquelle une adorable esthéticienne s’est employée à me donner une seconde jeunesse (il faut commencer très tôt pour lutter contre les ravages du temps, 29 ans c’est déjà un peu le début de la fin). Un peu embarrassée, donc, parce qu’il se peut que je me sois assoupie. Durant la moitié du soin. C’est à dire que j’ai été réveillée par mes propres ronflements. Hashtag HONTE.

Je ne plaisante pas, il m’est déjà arrivé de me retrouver dans un état de semi-conscience lors d’un massage du corps, voire même du visage, mais me réveiller la bouche ouverte en sursaut comme cela, jamais. A mon avis je dois être en pleine ovulation.

Ou bien, et c’est probable, la jeune femme qui se chargeait de moi est à moitié sorcière. Maintenant que j’y pense d’ailleurs, je me souviens qu’elle a commencé le soin par ces quelques mots: « je vous laisse prendre une grande inspiration ». Tiens tiens tiens… En lire plus »