Mois : décembre 2010

So long 2010…

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Tout juste rentrée d'Istanbul que nous avons quittée sous un ciel immensément bleu. Pour notre départ, la ville au lever du soleil s'était nimbée de rose, on l'a pris comme un cadeau d'adieu après ces quatre jours merveilleux mais brumeux (on avait grave la haine en gros).

Je n'ai pas hyper le temps d'écrire un long billet, il parait que j'organise ce soir un réveillon du 31. Comment vous dire ? Ça va être du stand up, de l'impro, quoi.

Je voulais simplement vous souhaiter une belle soirée, vous dire que personnellement je n'ai qu'une seule résolution pour 2011: oser.

Et dans mon cas, autant préciser que c'est du lourd.

Voilà, je vous laisse avec mes dernières photos stambouliotes, le Bosphore, les pancakes, le pain turc, le thé et j'en passe. Du bon et du beau, en somme. Je ne suis pas bonne en city guide mais je vous conseille le blog de Shupi en Suisse qui est nickel quand on veut passer du temps dans cette ville enchantée.

Pour ma part, je n'ai que peu d'adresses à vous conseiller. Notre hôtel était le même que Garance qui me l'avait chaudement recommandé, il s'agit du House Hotel. Un endroit absolument magnifique et idéalement placé quand on ne veut pas résider dans le centre historique mais plutôt dans le quartier qui bouge le soir. Néanmoins, il est cher pour la ville et si j'ai craqué c'est parce que c'était le cadeau de Noël que je souhaitais faire à mon churros qui avait eu une année 2010 bien bien bien merdique. Donc à réserver pour des occasions particulières et pour les bourses bien remplies (quoi ?).

Sinon, deux restaurants m'ont tapé dans l'oeil, le Lebyderia pour sa vue et son ambiance lounge et le Hamdi restaurant qui surplombe le Bosphore et propose une bouffe traditionnelle à tomber par terre. Pour un cocktail en musique, le "360", bar boite au 8e étage d'un immeuble à Galata, là encore on en prend plein les yeux, mais ce n'est pas donné. Pour le reste, tous les petits restos à deux balles où nous avons mangé étaient délicieux, je vous conseille donc de faire confiance à votre instinct. Je me ferai un plaisir de vous répondre par mail si vous souhaitez plus d'infos.

Encore un grand merci de m'avoir accompagnée toute cette année, j'ai adoré la terminer ainsi en vous embarquant un peu avec moi durant ces quatre jours. Je ne dis pas ça par flagornerie, je pensais à vous en prenant ces photos et en amassant ces anecdotes et ça donnait une dimension supplémentaire à notre périple. Même le churros s'y mettait, me montrant telle ou telle chose, "pour ton blog".

Voilà, dans le billet précédent, on me demande l'intérêt de préciser qu'on a également bien baisé dans notre king size. J'ai envie de dire aucun, d'autant que parfois, je brode, ça dépend, ça dépasse. J'aime qualifier ce blog d'autofiction, il faut en prendre et en laisser, je raconte que les haricots me font péter, je ne suis pas sûre que çe soit moins déshonorant que de glisser que faire l'amour dans un hôtel fait partie des plaisirs de la vie…

Une très bonne fin d'année à tous et toutes, qu'elle se passe en famille, entre amis, en amoureux ou en solo, que vous attachiez ou non de l'importance aux douze coups de minuit, et à très vite.

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Toutes les photos ci-dessus sont prises dans l'espace petit dèj de l'House hôtel, un paradis, ni plus ni moins…

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Où les mouettes nous guident pour un tour sur le bosphore, entre Asie et Europe. Magique et gelé.

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La vue depuis le Hamdi restaurant

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Les épices et les loukoums du bazar égyptien

Juste une mise au point (avec du sexe inside)

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Hi everybody. Ici le national geographic, c'est parti pour un troisième billet stambouliote. Non, ne t'en vas pas, il y aura aussi un peu de sexe, beaucoup d'amour et un soupçon de fachione.

Hier, nous nous sommes donc concentrés sur la galata tower et le palais Topkapi. Ça semble modeste comme programme mais il faut prendre en compte notre considérable capacité à trainer ainsi que la qualité sans commune mesure du petit déjeuner de notre hôtel, servi au dernier étage de cet immeuble presque victorien, dans une vaste et lumineuse pièce mansardée où trônent deux énormes chesterfields qui nous supplient de nous affaler dans leurs bras. Je crois que je pourrais rester pour la vie entière à manger des pancakes – à tomber à genoux de déliciosité – et boire du thé turc en regardant les bâteaux traverser la corne d'or.

Bref, deux activités par jour c'est déja presque trop, d'autant que nous souffrons d'un handicap non négligeable: notre incapacité quasi pathologique à nous diriger dans une ville que nous ne connaissons pas.

Enfin je rectifie. Il serait plus exact d'écrire ça autrement: le churros n'a AUCUN sens de l'orientation.

Ce qui ne serait pas si grave s'il en était conscient. Las, ce n'est pas le cas, loin s'en faut. Le pire étant qu'il semble à chaque fois tellement sûr de lui lorsqu'il m'affirme que "c'est par là", qu'en assistée naïve, je le suis aveuglément. Jusqu'à ce que nous nous retrouvions SYSTEMATIQUEMENT dans le quartier le plus glauque, (ce matin, la rue des vendeurs de cuvettes de wc) et dans lequel la probabilité de nous faire agresser est inversement proportionnelle à l'intérêt du lieu (sachant que j'ai peur de me faire agresser en plein jour rue de Passy, appréciation à prendre donc avec des pincettes) (d'autant que certains hommes du cru me donneraient presque envie de crier "Geoffrey, noooon", avec autant de conviction que Michèle Mercier aka Angélique marquise de la culotte mouillée).

Fais-chaud, non ?

Bref. La scène se termine toujours de la même façon. A savoir que je lui crie dessus, qu'il fait comme s'il n'entendait rien, qu'il persiste à nier qu'on est perdus pour finalement lâcher le morceau quand il devient évident que non, ce n'est pas la prochaine rue à gauche. Vu qu'on est dans un cul-de-sac où sont entreposés un bon millier de pommeaux de douche. Je re-crie, jusqu'à ce qu'il me rétorque que si je suis si maligne je n'ai qu'à me débrouiller.

C'est là que j'entre en scène en prenant une initiative à laquelle aucun être doté d'un pénis ne peut s'abaisser sans perdre à coup sûr une de ses couilles en route (je ne vois que ça comme explication).

Je demande mon chemin à un passant.

Whouuu la honte.

Allez, je vous laisse avec quelques photos plus ou moins loupées de la vue depuis la galata, du splendide Topkapi, de la mosquée bleue qui devient rose le soir et des köfte, les inévitables boulettes de viandes locales.

Edit: Quoi, y'avait pas d'amour ni de seske finalement ? Et si je vous disais que ce billet est écrit depuis mon lit king size dans lequel cette fois-ci le churros ne s'est pas tout à fait écrasé comme une merde ? Même qu'il n'y a même pas eu besoin de demander le chemin à qui que ce soit. Aaaah, Geoffrey, enfin…

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A Istanbul tu peux boire des smoothies partout, c'est le délire, je vais repartir avec un transit capable de battre christophe lemaitre au 100m. J'adore tout particulièrement le jus de grenade, sa couleur, son sucré acidulé et son apreté sur la fin…

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Dans Galata, l'équivalent du 11e parisien, bobo à souhait. Ambiance rue de Charonne, if you see what I mean…

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Est-ce que tu crois qu'un jour il fera la mise au point sur moi ou bien ? ça veut dire quelque chose vous pensez ?

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Si ces photos pouvaient parler, elles vous raconteraient qu'à ce moment là, en haut de la Galata, tous les muezzins de la ville se sont mis à appeler à la prière. Leurs voix montaient vers nous jusqu'à nous serrer la gorge et piquer les yeux.

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Une des cours de Topkapi, avec la longue file d'attente pour la salle du trésor et son diamant gros comme la tête de Rose…

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Ma terrasse préférée du palais de Topkapi, avec son petit kiosque doré donnant sur le bosphore.

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Je crois qu'on peut dire qu'une artiste est née.

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Les köfte et le yahourt à boire, l'équivalent de notre steak frites.

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Accompagnées de l'inévitable salade aux haricots blancs, qui réussit l'exploit de te faire refouler du bec (thanks les oignons crus) ET péter comme un babouin.

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La vue depuis le leby de ria, restaurant où les serveurs sont très très yummy et les filles très très fachieune (tu vois qu'on a AUSSI parlé de mode).

Regarde moi ce bazar

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Pour moi le Grand Bazar, c'était jusque là l'ancien nom du Prisu (ancêtre de Monoprix si on me suit) à Lyon. J'adorais aller au Grand Bazar, comme quoi on ne fait jamais rien que devenir ce qu'on a été. Ensuite j'ai dévoré le bonheur des dames du grand Emile.

Et puis hier, j'ai découvert le Grand Bazar, le vrai, the real one, celui qui a donné son nom à tous les autres, l'essence du printemps et des galaf, la substantifique moëlle du Bon marché, en somme (si si).

 

Là encore, je crains de n'être pas originale pour deux sous et mes photos ne rendent pas grand chose en plus, ce qui me désole parce que ça m'aurait évité de chercher comment retranscrire cette émotion. En deux mots, l'endroit en lui même vaut le détour, même si comme moi vous n'avez pas spécialement envie de repartir d'Istanbul avec un faux Prada, un perfecto jaune moutarde ou un trench rouge. Le grand bazar est un labyrinthe qui n'en finit pas, avec ses allées dédiées à la maroquineries, d'autres aux bijoux (très beaux sautoirs by the way), d'autres encore à la vaisselle ou autres luminaires. Partout également, des cafés et des garçons qui portent avec grâce de minuscules plateaux de verres à thé (ils arpentent tout le vieil Istanbul et ça donne l'impression que la ville n'est finalement d'un immense café à ciel ouvert). A noter: les vendeurs ne sont ni oppressants ni insistants, rien à voir avec certains souks marocains ou tunisiens que j'ai visités.

Voilà, je vous laisse avec quelques images pas très nettes, aujourd'hui ce sera la tour de galata et topkapi. Ah et hier, soirée magique en haut d'un immeuble de Galata dans un restaurant branchouille comme on les aime parfois (et comme je n'en trouve jamais lorsque je suis touriste, merci à Melisse, je crois), avec vue sur le bosphore et Sulthanamet. Le mojito était au même prix que son cousin parisien mais un poil plus chargé (= on était déchirés à 20h45). J'avais oublié comme c'était bon d'être ivre avec son amoureux dans une ville inconnue. Le retour dans les rues désertes et ventées de Galata m'a rappelé les premières heures de notre histoire dans un Bonifacio endormi. Bon après il s'est effondré comme une merde sur le king size bed et la réalité m'a rattrapée.

Bonne journée…

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Faut pas croire même les ottomans au fait de leur gloire avaient des pous.

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Que du vrai bien sûr…

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On dira ce qu'on voudra mais y'en a qui sont toujours dans les bons coups. Y'a-t-il un pays où on ne trouve pas une enseigne Pierre Cardin ? Ceux qui diront la France seront punis.

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Celle ci c'est juste parce que j'aime l'idée du bonheur qu'elle suggère.

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Deux trois clichés sur Istanbul

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Certaines villes s'apprivoisent, d'autres te tendent les bras. Istanbul est de celles-ci. Difficile de décrire, sans tomber dans la mièvrerie ou le cliché de la touriste énamourée, la beauté de cette cité. J'y suis arrivée avec peu d'attentes mais l'envie assez convenue de toucher du doigt la magie des mille et une nuits. Et c'est exactement ce qui t'enveloppe instantanément, à chaque coin de ruelle escarpée, à chaque minaret entrevu, à chaque dôme de mosquée.

Je ne vais pas enfiler les perles sur le mode "croisée des chemins, carrefour des cultures, un pied dans la modernité, l'autre dans son histoire" et pourtant ce sont ces formules à l'emporte pièce qui viennent à l'esprit, tant tout se mélange et se téléscope avec en fond sonore les chants ancestraux des muezzins qui se mèlent aux cris des vendeurs de chataignes, aux sonneries des téléphones et aux klaxons des trams.

Difficile de vous livrer plus que ça aujourd'hui d'autant que mes jambes sont restées quelque part du côté du grand bazar. On m'objectera que je n'écris pas avec mes pieds. Ce qui reste à prouver, cela dit.

Quelques photos pour vous mettre en appétit, certaines d'entre elles pourraient s'appeler "but where is caroline ?", je les poste juste pour que vous compreniez qu'à moins de changer de churros, je n'ai aucun avenir dans la bloguerie modesque. Ah parce que vous l'ignoriez ? Mais oui, absolument, les modeuses sont pour la plupart shootées par leur chéri, à qui elles ont fait suivre des cours accélérés de photographie, à moins qu'elles ne les aient choisis avec l'option Canon EOS. Ce qui n'est à priori pas le cas du mien. Lequel a néanmoins deux trois bottes secrètes, je vous rassure, mais ça n'a rien à voir avec le ski, Josiane.

Edit: Merci à tous et toutes de vous être inquiétés de la sorte pour ma grippe, j'ai fini par ressusciter samedi en fin de journée. Et aux dernières nouvelles, je ne l'avais refilée à personne de mon entourage. 

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La mosquée bleue (et non, comme me l'assurait avec un aplomb incroyable le churros, venu ici il y a vingt ans dans un état à priori second, la Sainte Sophie)

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Allez, joue avec moi. Where is Caro ?

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Attention, le jeu se corse…

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"non mais en la recadrant, on te verra super bien. Et puis c'est toi ou la mosquée, j'y peux rien".

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"Non mais en te recadrant, hein…"

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Sainte Sophie, un choc esthétique comme rarement. Il faut y entrer et se laisser emporter, les lustres qui semblent en appesanteur sont tout simplement envoutants.

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Photo absolument inutile mais qui illustre assez bien mes ambitions artistiques, non ?

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La mosquée bleue vue depuis Sainte Sophie

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Le sol en marbre de Sainte Sophie est lui aussi hallucinant, patiné et fissuré, je ne saurais expliquer pourquoi mais c'est presque sensuel d'y poser les pieds (non je ne suis pas sous l'emprise d'antidépresseurs).

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 ("ben quoi ?") (mis à part le fait que le churros a très manifestement la cataracte, cet endroit est incroyable, il s'agit d'une ancienne citerne dont les colonnes sont toutes le fruit de pillages des ottomans et proviennent de temples romains et autres. L'atmosphère catacombienne des lieux est unique).

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Le pont et la tour de Galata, "chez nous", quoi…

Je vous laisse pour aujourd'hui, si l'ambiance soirée diapos ne vous lasse pas, je reviens demain avec d'autres photos de la mosquée bleue, du grand bazar et plus si affinités. Allez, une dernière pour la route, comme quoi peut-être qu'il reste un espoir.

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So excited

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"Is it your first time in Istanbul ?" m'a demandé le chauffeur de taxi à l'aéroport tout à l'heure. "Yes, first time, I'm very excited !". "What ? You find it very exotic ?". "Nooo, nooo, I said I was very EXCITED".

"Ah… ok, ok…".

A son air passablement gêné, je me suis demandé si je ne venais pas de lui suggérer bruyamment que ma culotte était trempée.

Nevermind, me suis je dit en mon fort intérieur, d'autant qu'en un sens, ce n'était pas si faux, tant ce que nous avions vu en survolant la ville m'avait mise en transe. Tous ce minarets dressés, faut dire, ça a de quoi te mettre le vice, non ?

Non, sérieusement, je n'ai vu pour l'instant d'Istanbul que quelques rues animées de Galata où nous logeons, mais ça me suffit pour supposer que je vais tout aimer. La bouffe, déjà, mais aussi les odeurs, le cri des mouettes, les chants des muezzins et même les hurlements du voisin qui je le crains s'est auto-intronisé régulateur en chef de la circulation de notre chaussée inclinée (tribute too hortefeux).

Je vous ai dit que nous avions mangé en terrasse ce soir ? Sous des trombes d'eau, certes, mais en ayant chaud dans nos parkas. Qu'on ne s'inquiète pas, parait que dès demain on se les gèle. En attendant, je dis ça je ne dis rien, il nous a fallu moins de temps pour faire Paris- Istanbul que Lyon – Paris la veille.

"Mesdames et messieurs, nous vous informons que notre TGV circule actuellement avec un retard d'1h30 et que nous ne pourrons par conséquent tenir notre engagement horaire. Nous vous remercions de votre compréhension et vous rappelons que ce contretemps est du aux mauvaises conditions climatiques", nous a gentiment expliqué la voix du TGV hier soir. En langage sncfien, cela signifie qu'ils ne savent pas à quelle heure tu vas regagner ton domicile, que ce n'est pas de leur faute et que par conséquent tu l'as bien profond pour tout ce qui est enveloppes de remboursement qu'on ne te distibuera pas sur le quai de la gare de Lyon.

Et la consultation en urgence chez Zermati pour cause de compulsion incontrolable de pringles, elle est prise en charge, ou bien ?

Bref, je la fais courte, d'autant que Violette le raconte bien mieux que moi mais il y a des jours où on se demande si c'est bien raisonnable de continuer à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite. Sauf si les économies réalisées servent à booster la R&D chez les chemins de fer. Histoire qu'ils trouvent un système pour que leurs aiguillages ne soient pas à la ramasse dès que le termomètre descend sous zéro, quoi.

Je vous laisse avec quelques photos de MA rue…

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(on voit rien mais c'est le porche de notre hôtel)

2010: la quatrième – et dernière – (ouf) partie du best-of du meilleur

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Dernière partie du best-of, qui tombe pile poil pour le 24 décembre, j'aurais voulu le faire exprès je n'y serais pas arrivée.

C'est du fond de mon lit que je vous écris, il semblerait que je sois d'un conventionnel absolu malgré mon ambition de sortir du lot et que j'aie donc choppé la grippe en même temps que tout le monde. Ce n'est pas comme si nous devions partir à Istanbul lundi hein. Je crois que notre optimisme nous perdra, la dernière fois que nous nous êtions programmé quelques jours en amoureux entre Noël et le jour de l'an – à l'époque, à Amsterdam – le churros et moi avions dû tout annuler, mourants que nous étions. Déjà la grippe. Comme quoi cette histoire de chat échaudé c'est une vaste plaisanterie.

On va dire que d'ici lundi tout ira mieux et qu'il n'y a absolument aucune raison que je sois la première d'une longue série familiale.

Il n'empêche que donc, 2010 fut une belle année, grâce à vous notamment qui m'avez accompagnée tout du long. Je ne sais pas si vous en êtes conscients, mais mon premier geste de beauté le matin, quand la maisonnée dort encore, est de boire mon thé en lisant vos commentaires. Ce blog m'est indispensable, il est le sel de mes journées, le théâtre quotidien de vos délires, de vos ondoiements collectifs, de nos prises de bec, parfois. Vous avez, depuis trois jours, été nombreux à me dire les mots bleus, ceux qu'on dit avec les yeux. Laissez moi vous les offrir aussi. Je vous souhaite une belle soirée, qu'elle soit la plus douce possible, malgré les mais et les sauf.

Edit: vous me pardonnerez l'ordre aléatoire de ces dernières photos, je ne suis que brouillard. Pardonnez moi aussi ce billet sirupeux et un tantinet geignard, derrière le bonheur apparent même les blogueuses reçoivent des nouvelles pas glop qui ternissent un peu le christmas spirit (mes fesses).

Septembre

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Là où le churros fête ses 40 ans et trois mois sous le signe d'un B qui veut dire… Burné ? Nan, Bat. Bat-man.

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Là où j'en profite pour voler la vedette à mon super héros avec mon cuir en skaï

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Là où même les super-héros ont besoin d'arrondir les fins de mois en bradant la moitié de leur maison sur les brocantes du 13e

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Octobre

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Là où rose étrenne ses bottes rouges aux tuileries. L'histoire prouvera par la suite que les bottes sont rouges et belles mais totalement perméables.

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Là où on pisse sur les tobogans du parc de choisy

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Là où on entre de plein fouet dans le terrible two (billet repris – et j'en suis fière – par les Maternelles)

Novembre

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Là où on mange des framboises et du saint Pothin à Lyon

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Là où on rêve de ne pas revenir de Nantes

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Là où je deviens femme dans ma camaieu en cuir, lors d'une après-midi quasi saphique avec Zaz et Ambre

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où j'ai un métier difficile

Voilà, la boucle est bouclée, comme dirait le regretté Sim. Ah bon ?

2010: la troisième partie du best-of du meilleur

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C'est terrible, au rythme où je vais ce best-of se terminera en décembre prochain. Je crains que vous bouffiez du souvenir et de la nostalgie jusqu'en 2013, désolée, je ne peux plus m'arrêter…

Par ailleurs, je tiens à porter à la connaissance générale le fait que je me traine une saleté de crève depuis le jour même de mes vacances. Jusque là j'avais décidé de souffrir en silence parce que c'est tout moi, mais là je n'en puis plus, cela s'aggrave considérablement, des bronches c'est passé au nez (je SAIS que ce n'est pas le processus normal, ne parle-t-on pas d'habitude d'un rhume qui TOMBE sur les bronches ?) et je sens que l'angine est à deux pas. Je ressemble à un lapin mixomaté et mon sac est un véritable cimetière à mouchoirs usagés. Sans parler de la difficulté que j'éprouve à dormir (oui, à cause de mon appendice nasal congestionné, bien sûr, mais surtout parce que du coup je mets un peu plus de temps à m'assoupir et me fais donc prendre de vitesse par le churros qui n'a hélas pas besoin d'être malade à crever pour ronfler comme un sappeur. Or je ne PEUX pas m'endormir APRES lui). Bref, ce billet a été rédigé à 0h50, à la lueur du sapin dont la guirlande clignote mais moins que mon nez.

Bref. On en était donc à…

Juin – Juillet

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Où je découvre le rouge pupute qui pète de L'oréal…

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Où je donne des conseils beauté à une lectrice désespérée (il faut l'être pour ME solliciter sur le sujet)

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Où Rose profite de l'hystérie collective de l'annoche de ses aînés pour faire une OPA sur les oursons en guimauve. Même pas gênée.

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je suis boostée à bloc.

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Où Helmut zermate sa salade comme une grande

DSC_0076 DSC_0073 Bustierpois

Où je me prends pour Anita Ekberg à Paris-Plage

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Où on fait une légère boulette quant à l'heure au jour du retour de colo du machin (mais on avait acheté le bon sac de couchage par contre)

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Où Rose a deux ans et que ça se passe à l'Île de Ré.

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Où on retrouve la Corse bien-aimée et qu'on découvre la maison du bonheur avec sa douche extérieure (chauffée).

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 Où je me marie avec Jo le Hamac et que je regarde les clairs de lune

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2010: la deuxième partie du best-of du meilleur

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Comme l'exercice a semblé vous plaire hier, voici la part two du meilleur du best-off 2010. Par rapport à ce que je disais sur cette idée du bonheur qui fait peur quand on en prend conscience, plusieurs d'entre vous ont je crois mis le doigt dans les commentaires sur quelque chose de très juste. Plus que la joie finalement, c'est la capacité à l'apprécier, qui compte. Et ça, ce n'est pas évident tous les jours.

Je vous souhaite pour aujourd'hui de parvenir à saisir un instant de félicité et je me le souhaite aussi, tant qu'à faire.

Allez c'est parti…

Mai

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Où j'ai découvert que je pouvais avoir une taille.

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Où je suis allée à Ségovie et mangé le meilleur jamon du monde.

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Où j'ai joué à "where is the computer" sauf que ce n'était pas un jeu. Ici et ici.

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Où j'ai découvert ma minuscule nièce, fighteuse de distilbène, qui depuis a grandi, grandi, grandi.

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Où Rose investit aussi LA terrasse de Manou. Et qu'elle ne se fait même pas engueuler.

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je me la pète en pois

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Où les pois m'aident à parler en public.

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Où Helmut se rappelle à moi AUSSI dans ces moments là

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Où on fête les 20 ans d'amour de Julien et Chloé

Juin

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Où on se demande si les enfants sont vraiment de droite ou plutôt complètement de gauche. Tout ça dans un camp de romanichels, en plus.

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Où j'ai acheté un nouvel appareil photo et ça se voit. Un peu.

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Où on prend le premier bain de soleil de l'année, à quelque encablures de Carla B et Jean-Pierre Pernaud. Tout ça à l'occasion d'un week-end familial.

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Où le churros perd son travail le jour de ses 40 ans. Et en retrouve un deux mois après. Comme quoi.

Allez, c'est tout pour aujourd'hui, non ?

2010: la première partie du best-of du meilleur

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En total plagiat de Violette qui a eu cette très bonne idée d'un best of du meilleur de l'année – avec des photos d'un niveau bien supérieur aux miennes en plus – je vous propose donc la même chose pour les jours qui viennent. Dans la mesure du possible, je tente de mettre aussi quelques billets ayant à voir avec les photos, pour ceusses et celles qui auraient pris le train en route et auraient loupé quelques épisodes.

Ah et non, ce n'est pas qu'un truc de flemmarde, cette histoire de best-off, parce qu'au final je crois que ça m'aura pris beaucoup plus de temps que d'écrire une nouvelle note.

Allez, c'est parti, bye bye 2010…

Edit: En revenant sur ces billets, je réalise que cette année fut belle, si belle que j'en ai presque peur. Est-ce qu'il arrive un moment où ça devient moins bien ? Est-ce que je suis en haut de la pente, est-ce qu'il faut redescendre un jour ? Le temps passant, les instants de bonheur se raréfient-ils ? Comment garder ça à l'esprit pour cesser de s'en faire pour trois fois rien ?

Je plombe l'ambiance, peut-être ? Je me tais, alors…

Janvier…

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Où j'ai sous-estimé la transparence de mon soutien gorge…

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Où Rose commence à découvrir le plaisir de lire (et de sacager l'appartement)

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Février

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Où ça se confirme qu'il n'est absolument pas nécessaire de prévoir une chambre pour chaque enfant. Un lit parental et un escalier exigu font très bien l'affaire.

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Où je m'essaie aux photos de modeuses avec un succès certain tout en cherchant mon équilibre

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Où Rose est floue…

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Où on mange des bagels en regardant Ambre à la nouvelle star

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Mars

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Où on part se la couler douce au Couvent des minimes

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Où je suis couverte de cadeaux par mes amours et amis (où j'ai la peau qui brille, aussi)

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Où j'apprends à gérer mes émotions tout en allant me faire dorloter chez Nuxe avec my dear mimi

Avril

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Où je pars à La Rochelle, mes violette vertes aux pieds

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Où j'enchaine sur mon chalet bien aimé (là tout de suite je veux être sur cette piste, pas vous ?) (le châlet n'est pas à proprement parler à moi, je précise, quoi)

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Où je crois que je le touche du doigt, ce fameux équilibre

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Allez, je m'arrête là pour aujourd'hui, si l'exercice vous plait, promis, la suite de 2010 dès demain…

Sauvez Sylvie V.

Sylviev

C'est vraiment dégueulasse. Alors que chaque album de Sylvie Vartan déchire tout au top 50 (paix à Marc Toesca) (et non Marco Esca comme j'ai longtemps cru) (je vais arrêter avec les parenthèses d'autant que c'est totalement 2010, y'a qu'à voir comme on parenthèse toutes en coeur nous les radasses de la blogosphère). Alors que, donc, en temps normal – aka dans les 60s – Sylvie V n'a aucun mal à faire passer ses titres sur Nova, Radio FG et même parfois Nostalgie quand cette dernière décide de se mettre en danger en cassant son image, cette année, son album est un four.

Tout ça à cause de Carla. Dommage collatéral de la haine que vouent les médias à Carla (tu es sûre quand même ?), qu'elle s'est intronisée, Sylvie. C'est vrai qu'on aimerait bien qu'on arrête ce boycott insupportable de notre première dame. Une semaine au moins qu'on a pas vu son visage étonné dans le Elle ou Match. Surtout, Sylvie n'a rien fait, alors leave her alooooone. Et passez sa galette, merdeuh.

Quand je vous disais qu'il y avait plus grave que le gavage des canards.

A part ça, ouf de ouf, les députés qui frauderont sciemment le fisc n'écopperont que de 30 000 euros d'amende. Pas un jour de gniouf pour eux, par contre. C'est pas comme si Rachid, Kevin ou Jean-Damien ne risquaient pas 3 ans pour la moindre mobylette volée. Surtout, ce n'est pas comme si hier, Copé et son copain Jacob avaient bataillé comme des enragés pour faire passer entièrement à la trappe l'amendement en question. Ne cédant que sous la pression de certaines honnêtes gens de leur camp. Ces derniers ôtant donc la peine de prison du texte histoire de leur sauver la face.

Voilà, je vous laisse avec ce petit clin d'oeil, un peu de classe et d'élégance ne font jamais de mal à personne et en la matière, l'autre madame Hallyday a toujours quelque chose à nous apprendre. Respect. J'aime particulièrement celle-ci, c'est probablement le message subliminal tout en subtilité qui me touche.

Vulgarité

Je parle de celle de gauche bien sûr, pas celle où laetichou essaie de pisser à travers son volet en teck de papouasie.