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Dis, comment t’écris ?

Depuis que j’ai parlé de mon roman (il sort le 24 mai, je l’ai déjà dit ?) (c’est possible), je reçois pas mal de questions sur mon « procédé d’écriture ». On ne va pas se mentir, j’ai deux fantasmes dans ma vie, qu’on m’interviewe sur ma routine beauté et qu’on me demande comment j’écris mes romans.

Problème, je ne suis très honnêtement légitime sur aucun des deux sujets. Mais à choisir, j’ai malgré tout davantage de choses à raconter sur mes rituels d’écriture, surtout en ce moment où, cloîtrée chez moi pour cause de marathon scénaristique, ma routine beauté se résume à une douche, lavage de dents et l’application d’une crème hydratante sur le visage (je ne vais certainement pas boucher mes pores avec du fond de teint pour les beaux yeux de Jiji qui persiste à m’ignorer superbement) (pour les novices, Jiji étant mon chat) (qui connait quelques problèmes pondéraux mais ça n’est pas le sujet). En lire plus »

Five little things #29

A défaut de partir au ski comme la quasi intégralité des personnes que je suis sur Instagram ou tout simplement de prendre des vacances, nous avons pu profiter d’un week-end sans enfants ou presque (l’héritier est avec nous mais on va dire qu’il ne nous colle pas trop) (euphémisme). Un week-end à moitié studieux (je croise tout ce qu’il y a à croiser pour que ce tunnel de boulot porte ses fruits, parce que je suis au bord du burn-out) mais néanmoins festif le samedi soir et clôturé hier par une visite de la Fondation Louis Vuitton, que j’ai découverte pour l’occasion. Je crois que s’il y avait un jour pour s’y rendre, c’était hier. Ciel sans nuage, froid sec et polaire qui semblait rendre l’air quasi translucide et permettait d’admirer les tours de La Défense et la Tour Eiffel depuis les sublimes terrasses de ce bâtiment dinguo. En lire plus »

Cinq trucs inavouables que je n’ai – peut-être – jamais dit ici

D’aucuns verront peut-être dans ce billet une tentative de racler les fonds de tiroir de mon inspiration. Et ils auront sans doute raison. Mais la vérité c’est que parfois il me vient à l’esprit des mini anecdotes que je trouve amusantes mais qui ne justifient pas à elles seules un billet. D’où ce petit pot-pourri de comportements pouvant prêter à sourire.

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Up and down du lundi (à l’arrache)

Il y avait hier dans mon jardinet comme un air de printemps. Je mentirais en vous racontant que j’en ai profité pour aller me balader, j’ai lamentablement cuvé ma soirée de la veille tout en essayant tant bien que mal de travailler, les week-ends en ce moment n’ont de week-end que le nom. Il n’empêche que le simple fait de regarder mes roseaux bardés de soleil m’a apaisée. Je n’ai jamais autant ressenti que cette année le manque de luminosité. En attendant des jours plus cléments, voici un up and down, histoire de commencer la semaine en montagnes russes. En lire plus »

Five little things #28

Après avoir passé deux jours à mitrailler mon jardin enneigé, me voici remise de mes émotions et prête à vous parler d’autre chose. Je confesse avoir pas mal de difficultés depuis dix jours à travailler, je pense que c’est à cause de cette histoire de roman (je vous en ai parlé ?) (Ah ?). Je crois que je suis carrément en train de me faire un baby blues. Du coup nécessairement, je papillonne, ce qui a au moins l’avantage de me fournir un peu de contenu pour mes « cinq petites choses » (pardon my French). En lire plus »

J’aime #139

J’ai lu quelque part que nous avions donc vécu notre 14ème week-end de pluie à Paris. Je ne suis pas une obsédée de la météo (enfin, si, quand je pars en vacances, j’avoue), je peux râler de ci de là quand le soleil vient cruellement à manquer, mais je parviens généralement à prendre mon parti d’un ciel bas et lourd. Mais là je confesse un léger ras-le-bol, je sens que ma peau est littéralement assoiffée de vitamine D. Après ce petit préambule digne du café du commerce, voici néanmoins un billet J’aime, parce qu’il faut bien se raccrocher à ce qu’on peut, hein. En lire plus »

Prague en échappée belle

Je rêvais de Prague depuis longtemps. Pour tout vous dire, Vaclav Havel était mon héros quand j’étais à Sciences Po, j’avais même fait un mini mémoire sur cet écrivain devenu président après la chute du mur. Et puis comme tous les étudiants des années 90, je me suis trimbalée mon Kundera sous le bras, bien en évidence, histoire que ça n’échappe à personne que mon être était évidemment insoutenablement léger (contrairement aux apparences). Ajoutez à cela qu’on m’avait toujours dit que Prague ressemblait à ma ville, Lyon (d’ailleurs le film adapté du roman de Kundera a été en partie tourné dans le vieux Lyon) et vous aurez la somme des raisons qui me faisaient désirer la capitale tchèque. En lire plus »

Fabuleuses quinquas: le casting de Blancheporte

Billet écrit en partenariat avec Blancheporte

Depuis cinq ans, la marque Blancheporte (vous connaissez, forcément), organise un casting dédié aux femmes de 50 ans et plus. La prochaine édition aura lieu le 20 avril et l’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 13 février 2018.

Lorsqu’on m’a proposé d’en parler sur mon blog et de devenir en quelque sorte « partenaire » de cette opération, je me suis tout d’abord dit que c’était étrange puisque je n’avais que 29 ans (et demi). Ensuite, je me suis rappelée que tout le monde ne comptait pas les années de la même façon que moi.

Plus sérieusement, je trouve l’initiative très chouette parce que oui, il y a une vie après 50 ans et oui, on peut même avoir envie de jouer les top modèles. Il y a actuellement tout un mouvement visant à rendre visible les quinquas dans le cinéma et quelque part, ce casting s’inscrit dans cette dynamique. L’idée étant, expliquent les organisateurs du concours, de revendiquer que la vie est belle après 50 ans, quelle que soit sa taille ou sa morphologie. En lire plus »

C’était la dernière séance…

Vendredi, j’ai fait le trajet habituel. Dans le métro, je me suis dit que ça serait peut-être pour aujourd’hui, sans en être vraiment sûre. La simple idée de passer à l’acte a fait battre mon coeur un peu plus vite, sans que je ne parvienne à savoir si c’était un signe. Et si oui lequel ? Celui d’une impatience ou d’une appréhension ?

J’ai marché jusqu’à cette petite rue de ce quartier que j’aime beaucoup, je suis passée devant la demeure impressionnante de cette actrice italienne croisée quelques fois ces trois dernières années. Parvenue au bas de l’immeuble, j’ai attendu la fin de la chanson en cours avant de vérifier les codes d’entrée. J’ai éteint la musique, rangé mes écouteurs et grimpé l’étage en me faisant cette réflexion, comme à chaque fois, que cette cage d’escalier sentait un peu comme la cave de ma maison d’enfance. La porte était entrouverte, comme d’habitude. Le parfum de cet appartement ancien, sans doute agrémenté d’un pot pourri, le même depuis le départ, m’a à nouveau réconfortée, sans que je ne puisse vraiment l’expliquer. Je me suis assise dans la minuscule salle d’attente, toujours sur la même chaise, parce que je suis ainsi, pétrie de rituels. J’ai volé un mouchoir dans la boite, « au cas où », alors qu’elle en a sur son bureau et que de toutes façons, je ne pleure jamais, seulement devant les films (je regarde beaucoup de films). En lire plus »

Où il est question d’imagination…

L’année a commencé pour moi sur les chapeaux de roue. Deux jours avant notre retour à Paris, j’ai reçu un coup de fil d’un producteur me proposant de participer à un atelier d’écriture de pitchs pour une série télé. Ceci impliquant trois journées au bureau non stop, à se triturer et presser le cerveau jusqu’à ce qu’il en sorte quelque chose qui puisse plaire à un nombre considérable de personnes, lesquelles ne partageant bien sûr pas forcément le même avis sur ce qu’elles lisent (ça serait trop facile). Bien sûr, j’ai dit oui, consciente des enjeux. Qui dit pitch accepté dit généralement par la suite scénario à écrire. Mais je ne vais pas vous mentir, je n’y suis pas allée particulièrement sereine. Premièrement, cela fait désormais sept ans que j’ai pris mon indépendance et que je fais par conséquent en sorte que mes rendez-vous à l’extérieur soient pris après 11h, histoire de me ménager des débuts de journée « à la cool ». Deuxièmement, rester près de 9h assise autour d’une table à élaborer à plusieurs des histoires et ce trois jours de suite, c’est un exercice particulièrement difficile et qui me tétanise lorsque je ne connais pas – ce qui était le cas – les personnes avec qui je vais le faire. Ce milieu a son lot de grandes gueules, capables de sortir douze punchlines à la seconde, ce qui a le don de systématiquement paralyser la partie de mon cerveau qui fabrique ma répartie. Mettez-moi avec quelqu’un comme ça et il y a 99% de chances que je devienne une carpe. Troisièmement, la pression était assez importante, d’autres, talentueuses en plus, s’étant cassé les dents avant nous. En lire plus »