The A word

Programme Name: The A Word - TX: n/a - Episode: n/a (No. n/a) - Picture Shows: Joe Hughes (MAX VENTO) - (C) Fifty Fathoms - Photographer: Rory Mulvey

Sur les conseils de l’une d’entre vous et après avoir également lu une très bonne critique sur l’excellent blog de Pierre Serisier (ma référence pour les séries), j’ai donc boulotté les six épisodes de la première saison de « The A Word », créée par la BBC. Un véritable petit bijou scénaristique, joué à la perfection par des acteurs d’une rare subtilité. Dès les premières images, on est avec Joe, petit bonhomme de cinq ans, le casque audio vissé sur les oreilles, qui marche en chantant d’un pas décidé sur une route déserte de Lake District, dans le comté de Cumbria, en Angleterre. Lorsque la camionnette bleue conduite par les ouvriers polonais de la brasserie familiale s’arrête face à lui, le petit Joe monte sans broncher, tout en continuant de chanter à tue tête les meilleurs hits de pop anglaise. En lire plus »

Au théâtre hier soir…

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Depuis une bonne semaine, Rose est malade. Angine monumentale, qui résiste aux antibiotiques (ne me dites pas que c’est viral, c’est fort possible mais on n’en saura jamais rien, figurez-vous que la sécu est à cours de tests pour le vérifier, du coup, dans le doute, antibios pour tout le monde) (la rupture de stocks qui va coûter bonbon…). Fièvre au plafond, ganglion, gorge en feu et nez plus bouché que le tunnel de Fourvière un 15 août. La routine, j’ai des enfants totalement perméables aux miasmes. Mais pas de bol, pile la semaine de son spectacle de théâtre, cours qu’elle a suivi assidument toute l’année, pleurant même les rares fois où je ne pouvais pas l’emmener (comment font les parents dont les gamins font trois activités par semaine, MYSTÈRE). Alors on a utilisé la bonne vieille méthode du suppo de doliprane juste avant les répètes et de l’advil en renfort avant la représentation. Parce qu’il était inenvisageable de rater ça (par contre sécher l’école n’a pas semblé poser un énorme problème). En lire plus »

Des nouvelles de Jiji

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Je sens que Jiji vous manque. Si si. (SI). Et bien sachez qu’il se porte comme un charme. Je crois qu’à force il a fini par lâcher l’affaire du sous-sol et a peut-être enfin compris que les graviers de la cave n’étaient pas là pour qu’il s’en serve de litière géante. En revanche, il existe peut-être des chats de jardin qui se soulagent toujours au même endroit, si possible loin des chaises longues par exemple. ça n’est pas le cas de Jiji qui chie absolument partout. Sachant que le jardin fait à peine 300 m2 ça vous donne une idée de nos occupations du samedi (quand je dis « nos », je m’entends). En lire plus »

J’aime #105

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Ce week-end, j’ai assisté au mariage d’une de mes plus vieilles amies – « vieille » au sens qu’on se connait depuis des années, hein, elle a bien évidemment 29 ans elle aussi puisqu’on s’est rencontrées au lycée.

Elle et moi, on s’est toujours suivies de près, à Grenoble, à Paris, à l’école de journalisme. Elle toujours un peu devant. Lorsque je me suis mariée, c’est dans sa voiture que je suis allée à la mairie. Et samedi, c’était à son tour. Elle a dit ce oui massif, joyeux et solaire, à son bel amoureux. Et il y avait tant d’évidence dans cette union, tant de légèreté, que bien sûr j’en ai un peu pleuré. Si cette amie incarne bien une certitude, c’est que la vie n’est pas linéaire et qu’elle a plus d’imagination que nous (mon mantra à moi)… Il est parfois bon de s’en rappeler, d’autant plus une coupe de champagne à la main, non ?

Voilà, à part ça, j’aime… En lire plus »

Col officier

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L’autre jour, on s’est retrouvées avec Violette, dans notre spot préféré pour shooter des photos de mannequinat. La cour carrée du Louvre. On y était à l’heure du déjeuner et du coup c’était moins tranquille que d’habitude mais il y a dans cet endroit une lumière complètement folle, même lorsqu’il fait moche (ce qui est le cas depuis environ douze ans à Paris, REMBOURSEZ LE PRINTEMPS). Je pense que c’est la pierre, comme si elle avait absorbé les particules de soleil au fil des siècles. Ce petit interlude « histoire de l’art » passé, je ne devais à l’origine que prendre les photos, je suis définitivement plus à l’aise derrière l’objectif que devant, mais Violette m’a promis dé mé soublimer. Et ma foi, sublime, non, mais j’aime bien ces clichés, ils me donnent l’occasion de vanter ce petit blouson qui vient de chez Sezane et qui me réconcilie avec les vestes en jean qui ne me flattent pas le croupion. Celle-ci est un peu plus longue et le col officier lui donne une allure de teddy (j’ai fait un MBA en stylisme). Surtout, je tiens de ma mère le fait de ne pas supporter ce qui m’emprisonne le cou et là je suis servie, quoi. En lire plus »

Les sept piliers de l’échec

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Il y a quelque temps, j’ai connu un revers professionnel. Je ne vais pas développer sur le fond, pour des raisons de confidentialité, mais je me suis dit que je parlais souvent ici de ce qui marchait, moins de ce qui parfois ne fonctionnait pas. C’est même un sujet que j’ai abordé avec mon quelqu’un, cette application que j’ai à ne pas montrer mes failles (pleurer devant un tiers est pour moi de l’ordre de l’impossible, il n’y a qu’avec mon mari que je me laisse parfois aller) (ceci n’inclue pas mes chouineries devant n’importe quelle comédie romantique, je parle là de la chiale où l’on mouche, renifle, sanglote, grimace etc). Du coup, quand ça va pas, je me terre dans un coin et je suis aux abonnés absents. Je ne sais pas particulièrement d’où ça vient, mais c’est ainsi, je suis de celles qui ont à coeur de ne pas montrer leurs bleus à l’âme. Par fierté sûrement, par peur aussi sans doute qu’à entrouvrir la porte, les vannes cèdent.

Mais donc, là, j’ai chu. Et ça m’a fait mal. Et après avoir essayé de lutter contre le chagrin, je me suis dit que ça suffisait. Que peut-être parfois il fallait accepter que ça te laboure le ventre. Et curieusement, ça m’a aidée. Enfin, disons que ça m’a permis de traverser plus rapidement la turbulence. Je ne sais pas si ça peut aider, mais voilà les différentes phases par lesquelles je suis passée… En lire plus »

Pot-pourri

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Alors déjà je voulais dire merci à toutes les chouettes personnes qui se sont manifestées hier sur Snapchat. Géraldine le disait et je le confirme, c’est un réseau qui se distingue aussi par sa facilité à créer une autre sorte de lien. Je ne sais pas si c’est parce que c’est très éphémère, mais le contact se fait d’une manière assez naturelle et il m’est plus aisé de répondre que par mail. Bref, c’était chouette, ça a bien égayé mon lundi (mes semis de radis me causent énormément de souci).

Par ailleurs… Et bien par ailleurs, pas grand chose à vrai dire, ou plein, mais rien que je ne puisse vraiment exploiter ici. Mais bizarrement, alors que je n’ai donc pas grand chose à vous raconter, l’idée de ne rien poster me chiffonne (la peur du vide sans doute). Alors on va dire que ce billet, encore plus qu’un autre, n’existera que pour lui même, comme une sorte de pot pourri de pensées inutiles. Voici, en vrac, ce qui a traversé mon esprit ces derniers jours… En lire plus »

Amourette, Snapchat et Tarte à la rhubarbe

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Hier, je regardais la cérémonie de clôture de Cannes avec Rose, laquelle m’interrompait toutes les deux secondes pour me parler de tout et n’importe quoi. A sa décharge, la cérémonie en question n’avait rien de passionnant. J’ai fini par plus ou moins lâcher l’affaire des palmes et comme elle me parlait de ses copines et copains, je lui demande, l’air de rien, « et au fait, Johan ? ».

« On est toujours ensemble », me répond-elle, avec son naturel désarmant. Et d’ajouter: « Ne t’inquiète pas, si j’ai un problème dans mon couple, j’en parlerai à ma soeur ».

Je m’en vais donc de ce pas donner le numéro du planning familial à sa soeur, on ne sait jamais. En lire plus »

De l’éducation et autres…

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Ces derniers temps les discussions à table tournent beaucoup autour de l’orientation prochaine de mes grands au lycée. J’en ai déjà parlé, je ne vais pas radoter sur l’énorme déficit d’orientation du système scolaire français, mais je suis tout de même désespérée par le peu de conseils qui leur sont prodigués. Mais au delà de cela, les interrogations, hésitations et peurs de mes enfants quant à leur avenir me renvoient à mes propres angoisses au même âge. Je me souviens que j’étais terrorisée à l’idée de cet après. Probablement parce qu’à cette époque, je vivais de plein fouet le licenciement de mon père et sa difficulté à retrouver du travail. Le chômage me paraissait inévitable, je n’avais strictement aucune idée de ce que je voulais vraiment faire dans la vie et j’étais convaincue de n’être bonne à rien. En lire plus »

Potager 2.0

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Quand on a emménagé dans notre maison, on s’est très vite dit qu’on ferait un potager dans notre jardin. Typique des parisiens sevrés de nature depuis des années, on se voyait avec nos tomates qui auraient un vrai goût de tomates, des framboises ramassées par des petites mains d’enfant et éventuellement des pommes de terre, parce que les rates, c’est quand même délicieux. Rien de trop ambitieux en somme.

Qu’on pensait.

Déjà, pas mal de mois ont passé avant qu’on s’y mette, d’une part en raison de notre flemme monumentale, d’une autre parce que contrairement à ce que pensent les parisiens sevrés de nature depuis dix ans, un potager, ça ne s’improvise pas. La nature a ses exigences et parmi celles-ci, celle de ne pas être ensemencée n’importe quand. Qu’à cela ne tienne, il y a quelques semaines le churros a retourné la terre pour l’aérer sur les conseils de notre ami J., ancien horticulteur et de mon père, qui cultive les fameuses rates avec brio (monoculture ou presque d’ailleurs parce que la vérité je crois c’est que le potager, ça le fait chier). En lire plus »