Mois : juin 2012

Littérature jeunesse : les conseils de Marje, #4 bis

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Aujourd’hui je cède donc le micro à Marje qui nous a écrit une nouvelle chronique tentaculaire, classée par âge et genre. Je peux vous dire que mes enfants valident à mort ses choix, mon fils étant totalement fanatique de Pierre Bottero et ma fille complètement accro à Malika Ferdjouk. Mais également très friande de Bottero. Comme à l’accoutumée, vous pouvez cliquer à la fin de la chronique sur le fichier PDF et l’imprimer avec en prime une mise en page bien plus lèchée que celle-ci !

Bonne lecture et merci Marje ! En lire plus »

Passeport, the return

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Hier matin je suis allée à la préfecture faire une demande de passeport pour Rose. On remarquera mon sens du timing, le 27 juin c'est une vraie période creuse pour ce genre de démarche. Remarquez de cette façon là on a l'occasion de cotoyer ses VRAIS pairs: tous les désorganisés de la terre, ceux qui prennent conscience à trois jours des grandes vacances qu'avoir des papiers d'identité pour voyager ça peut servir.

Quoi qu'il en soit c'est forte d'une préparation en béton armé AVANT la confrontation avec la dame du guichet (on avait répété hier avec le churros: "Justificatif de domicile ?" "J'ai". "Acte de naissance ?". "J'ai". "Photos ?" "J'ai, j'ai, j'ai !!!") que je me suis dirigée une Rose à la main vers l'antenne de la préfecture de police du 14è arrondissement de Paris (comme j'ai de la veine, celle du 13è a cramé) (il m'est venu à l'esprit que l'agent à qui j'avais eu affaire il y a quelques mois ne s'en était peut-être jamais remis et avait décidé de foutre le feu dans un dernier élan de nihilisme).

Bref, j'avais un putain de regard de vainqueur en arrivant, convaincue de ressortir la tête haute tant j'avais le dossier le plus complet de l'histoire de la demande de passeport (tout juste si je n'avais pas glissé les résultats de mon dernier frottis au cas où) (running gag).

Ça pour en ressortir, j'en suis ressortie. Trois minutes à peine après y être entrée et avoir montré les photos de Rose.

Et que la dame du guichet m'ait regardée comme si je lui avais fourgué une sex-tape au lieu des clichés demandés.

Dieu sait que là aussi j'avais checké. Rose ne souriait pas sur la photo comme spécifié, n'avait pas les cheveux dans la figure, ne portait PAS D'ECHARPE non plus (suivez mon regard).

Seulement voilà elle était prise de trop loin. OUI PARFAITEMENT ON PEUT ETRE PRIS DE TROP LOIN DANS UN PHOTOMATON.

J'ai bien tenté d'argumenter mais la dame, gentille au demeurant, a dégainé son regard administratif (et un peu policier). Celui qui vous fait comprendre qu'un mot de plus et c'est votre vie entière qui pourrait prendre un tour bien différent de celui que vous imaginiez encore quelques secondes auparavant. A commencer par cette charmante enfant que les services sociaux pourraient décider de vous confisquer dans l'instant, au motif que sa mère vient de menacer une employée de la République d'aller se faire foutre dans un photomaton.

Je suis donc repartie avec Rose (non sans avoir laissé un message haineux au churros responsable non seulement de cette photo merdique mais aussi du coup de tout un tas de choses allant de ma migraine naissante au réchauffement climatique. Sans parler de sa mère). Direction le photographe du quartier qui de toute évidence jouit d'un monopole à faire palir la SNCF qui pourtant s'y connait en la matière, puisque nous nous sommes COMME PAR HASARD retrouvés avec une floppée de recalés de la préfecture à nous faire délester d'une bonne quinzaine d'euros pour cinq photos tellement moches qu'elles ne pourront même pas faire l'affaire pour l'école l'année prochaine (je ne peux pas infliger à ma fille de coller sur son portemanteau un cliché sur lequel elle semble sortir d'une geole vénézuelienne).

De retour au guichet, j'ai cette fois ci redonné mon dossier avec beaucoup d'humilité, consciente que mon regard de vainqueur ne m'avait sûrement pas fait gagner des points. Bien m'en a pris puisque certes j'avais tous les documents mais en revanche "omis" les photocopies (je serais prête à mettre ma tête à couper qu'il n'est absolument pas mentionné sur internet qu'il faut les doubles des papiers demandés). Photocopies que je pouvais toutefois faire pour 10 centimes la page à l'entrée de la mairie. J'ai bien glissé que j'étais un poil étonnée qu'avec le matos qu'elle avait derrirèe elle (le dernier cri du photocopieur high tech avec plus de boutons qu'un tableau de bord d'A380) il ne lui fut pas possible de me dépanner, d'autant que ma fille, là, avait un petit peu 39 de fièvre et qu'il n'était pas exclu que ce soit un reliquat de grippe A qu'elle était en train de cracher à qui mieux mieux sur les 3000 personnes attendant leur tour.

Re-regard administratif.

Donc, photocopies. 

Troisième round, je balance tous les docs sur le comptoir avec l'énergie du désespoir, pour m'entendre demander à quelle heure j'avais donc pris ce rendez-vous (un mois et demi plus tôt, hein). Lorsque j'ai répondu 10h, on m'a rétorqué qu'il était 11h et que la moindre des choses eut été d'être ponctuelle.

Subitement j'ai éprouvé de la sympathie pour tous les forcenés ayant un jour perdu les pédales et massacré gratuitement des passants dans la rue. Et sans cette force de caractère qui fait de moi celle que je suis (une blogueuse influente), je ne suis pas certaine que je ne serais pas passée à l'acte.

Après quelques minutes de méditation ("je suis un parcmètre, je suis un parcmètre, JE SUIS UN PARCMETRE"), je suis parvenue je ne sais comment à grimacer un sourire pathétique et à objecter avec le reste de mon vernis éducatif que j'étais comme qui dirait arrivée à l'heure, voire en avance mais que je n'avais en effet pas pris en compte dans mon timing ma petite balade néanmoins sympathique chez le Helmut Newton du 14è. 

Je vous passe les détails, mais au terme d'une heure à camper devant le comptoir ("je suis un parcmètre"), on m'a finalement prise en pitié (à moins qu'ils aient simplement voulu que les quintes de toux de Rose ne cessent) et j'ai pu terminer au guichet E la procédure de demande.

Le dernier round aura lieu d'ici quinze à vingt jours lorsque nous viendrons récupérer le passeport "en présence de l'enfant". Enfant qui sera à 500 bornes d'ici mais ça voyez-vous ce n'est pas son problème à la dame. Ni le fait que 20 jours c'est le max qu'on puisse tenir parce notre avion il est pile poil dans trois semaines. M'est avis que cette année elle ne part pas en vacances et s'est fixé comme objectif de pourrir celles de tous ces connards qui viennent la faire chier un 27 juin. Je veux dire, après moi elle a tout de même renvoyé cinq personnes se faire tirer le portrait. Dont une qui avait soit disant "une tâche sur les cheveux". 

Si ça se trouve elle a la cataracte ET ON EST TOUS EN TRAIN DE PAYER LA PÉNURIE D'OPHTALMOS DANS LA RÉGION PARISIENNE.

Ou bien elle a monté un business avec le photographe. Voire ils se montent dessus dans le photomaton en dehors des heures ouvrables.

Bonne journée.

Et sinon, histoire de confirmer que les emmerdes ça vole en escadrille, hier soir je me suis fait pirater ma boite mail. Et compris après le troisième message gêné de l'un de mes contacts que j'avais donc arrosé les 120 000 personnes de mon carnet d'adresse (je n'ai comme qui dirait pas vraiment nettoyé mon répertoire depuis dix ans qu'existe ce compte) de vidéos pornographiques voire bizarres, voire impliquant des animaux. Ce qui en soi n'est pas dramatique, sauf si je me dis que sur le nombre il y a une petite chance que certains aient pu penser que je les chauffais vraiment. Sans parler de tous ces gens à qui je dois répondre depuis des semaines et qui tout contents de recevoir enfin un signe de moi ont cliqué sur un lien les renvoyant vers un gars faisant quelque chose de chelou avec un poney. Great.

Edit: photo n'ayant aucun rapport, je n'avais simplement rien pour illustrer.

Concours Grazia : les résultats

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En passant, juste, parce qu'aujourd'hui c'est un mercredi placé sous le signe des formalités administratives (un programme trop fou-fou), je vous donne donc le nom des gagnantes du concours d'hier.

Merci pour votre participation et la gentillesse de vos commentaires, c'est drôlement agréable vous savez.

Et puis sinon, il parait donc que ce sont les soldes. Hier j'avais fait une wishlist sur un site, c'était la première fois de ma vie que je faisais une chose pareille (serais-je en train de devenir adulte ?). Le problème c'est que je viens de m'en rappeler et qu'il ne reste plus aucun des articles que j'avais réservés. Je sens que ça va beaucoup m'encourager à faire les choses à l'avance. (Autrement dit ce n'est pas demain la veille que je vais payer mes frottis).

Bonne journée et ne tirez pas trop de cheveux dans les grands magasins. 

Donc les gagnantes sont:

208 LILA

48 : Flooo

75 La peste restante

114 Delphine

126 Caledonie75

Merci de m'envoyer un mail à cfrancfr(at)yahoo.fr

Edit: En parlant des soldes, on me fait dire que vous pouvez bénéficier d'une réduction de 20% sur le site Un oiseau sur la branche avec le code SOLDES12

Vous avez également 10% sur Ann Tuil avec le code CARO. Sur Mia Reva le code CARO20 vous offre une réduc de 20% mais pas pendant les soldes par contre. Quant à Forzieri, pas de code réduc mais des soldes pouvant aller jusqu'à 50% sur certains sacs.

(je ne touche rien sur les ventes)

Edit2: dessin de la chérie, j'aime bien la danseuse 🙂

Up and down estival (avec du cadal inside)

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EDIT du 27/06/2012: LE CONCOURS EST TERMINÉ INUTILE DE CONTINUER A JOUER !

Etant en plein dans la rédaction de longs papiers et sur à peu près quatre projets à la fois, je concède avoir un peu de difficultés à rassembler mes pensées pour écrire de longs billets denses avec introduction, argumentation et conclusion (et ce petit plus qui fait toute la différence avec le reste de l'offre blogosphérique) (mon humour). Il n'empêche que j'ai bien évidemment des tonnes d'avis sur à peu près tout et n'importe quoi à partager avec vous, donc ça faisait longtemps mais un petit up and down.

Down: Le fait de ne pas avoir été fichue encore de vous pondre ma liste des bouquins pour cet été. Promis je vous fais ça d'ici la fin de semaine, sachant que vous aurez aussi dans les jours à venir une chronique de Marje aux petits oignons, je ne vous dis que ça (en fait ceci est un up)

Down aussi: Mon incapacité chronique à répondre aux mails adorables (mais également aux moins adorables) que certaines d'entre vous (mais pas que) m'envoient. Je me déteste vraiment d'être comme ça, en même temps c'est le moindre de mes défauts, par exemple si dans les jours à venir vous n'avez plus de mes nouvelles, sachez qu'il est tout à fait possible que je sois derrière les barreaux, pour ne pas avoir, one more time, payé mon frottis. C'est un TOC, un des plus bizarres qui soient et pas le moins embarrassant. Je suis à deux doigts de l'huissier à l'heure où je vous parle et la facture qui s'élevait à 16 euros est passée à 175,67 euros. Edifiant. Le churros est quant à lui en train d'étiqueter ses affaires pour être bien certain que le monsieur assermenté n'embarque que les miennes, vu qu'il ne veut pas partager la charge de ma névrose, même si on est mariés

Up: Je daube souvent sur la presse féminine mais voyez-vous, je kiffe Grazia. Je sais, c'est un petit peu un canard appartenant à Berlusconi, mais franchement c'est bien plus mieux que le Elle, plus caustique, plus drôle, plus politique aussi (à mon avis Silvio ne lit pas la version française). Je me marre avec la semaine de Graziella et j'adore la plume de Florence Willaert. En plus au Grau du Roi il y avait une rédactrice de mode de chez eux et elle était vraiment cool. Bref, je kiffe Grazia depuis toujours (toujours = deux ans hein, c'est un bébé canard) – c'est mon droit à la futilité et je l'assume – et si auparavant je n'étais pas forcément séduite par le site, ce n'est plus le cas vu qu'il a été entièrement rénové et qu'on peut y lire certains papiers du mag. Et en plus – et je sens que ça va vous intéresser – parce que c'est moi, parce que c'est vous, l'équipe du web m'a proposé de vous faire gagner 5 Jolie Box Grazia, dont vous pouvez découvrir le contenu ici. Pour ce faire, il vous suffit de me laisser un message en commentaire, avec la réponse à cette question incongrue: "comment s'appelle la peur des mentons ?". La réponse se trouve sur le site de Grazia et bien sûr vous pouvez tricher mais il y a plein d'autres infos assez drôles dans l'article en question et d'ailleurs je vous invite à me donner le nom d'une autre phobie citée dans l'article en plus.

Up: Le nouveau "Spellman et associés" vient de sortir et si je sais bien que ça ne va pas forcément me rendre beaucoup plus intelligente, je suis trop ravie. 1) ça veut dire que c'est l'été et comme on est un petit peu à cours d'indicateurs fiables en la matière, ça rassure 2) c'est tout de même très drôle.

Down: Rose tousse depuis deux jours à peu près de la même façon qu'en octobre/novembre/janvier/février/mars/avr… Ah ben non en fait c'est bon, elle tousse comme d'hab, pas de panique.

Up: Dans trois jours je sous-traite mes enfants à mes parents pendant une semaine. DANS TROIS JOURS JE SOUS-TRAITE MES ENFANTS À MES PARENTS PENDANT UNE SEMAINE. DANS TROIS JOURS JE… Ok, j'en fais peut-être un peu trop mais dans trois jours, donc, JE NE FAIS PLUS UN SEUL REPAS PENDANT UNE SEMAINE. CHINOIS – JAPONAIS – THAI – MOJITO SUR LES QUAIS TEL EST NOTRE PROGRAMME DE DANS TROIS JOURS.

Ardéchois coeur fidèle

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Samedi, nous sommes tombés dans une faille spatio-temporelle. En vadrouille à Lyon puis en Ardèche, dans le si bien nommé petit village de Saint Desirat, nous avons résolu le mystère qui tient en haleine la région parisienne depuis des mois: le soleil n’est pas mort, il s’est simplement réfugié au sud de la Loire. A la faveur des 40 ans 30 ans de mon ami Jeff, nous avons donc profité de la présence de l’astre précieux et enfin éprouvé des sensations estivales. Ici, nous confiait le père de Jeff, « pour avoir sa carte d’électeur, il faut avoir au moins un cerisier ». Un abricotier, à la rigueur, ça peut passer.

« En Ardèche on n’a pas de train mais on fait du bon vin », avait quant à lui l’habitude de fanfaronner Jeff quand on le cherchait un peu trop sur ses origines patelines.

De fait, connu surtout pour ses gorges et sa très touristique petite ville de Vallon Pont d’Arc (toutes proportions gardées bien sûr, on ne parle pas de Palavas les flots non plus, mais ce point de départ de la descente de l’Ardèche est à peu près aussi fréquenté l’été que Châtelet les Halles aux heures de pointe), ce département minuscule qui pour beaucoup évoque des contrées désertiques squattées par des hippies jamais redescendus de leur trip, est aussi le pays de cocagne pour celui qui aime les fruits et les vins de côteaux. Saint Joseph, Vionnier, Condrieu, Syrah, que ces noms chantent à mes oreilles… Un peu moins cela dit depuis hier où mon foie semble ne pas vraiment goûter la petite plaisanterie qui lui a été infligée samedi. C’est d’ailleurs totalement embrumée que je vous poste cette carte postale bien verte.

Je reviendrai plus longuement demain, si tant est que j’ai retrouvé mes esprits et qu’entre temps je sois parvenue à écrire deux longs papiers à rendre pour hier.

Bonne journée. En lire plus »

L’Atelier Lingerie Empreinte

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Article sponsorisé

Ceux qui me lisent depuis longtemps connaissent ma quête du soutien gorge parfait. C'est ainsi, certains passent leur vie à s'interroger sur le sens de l'existence ou à lutter pour la paix dans le monde, moi je poursuis inlassablement ce rêve du soutif idéal. On a les combats que l'on mérite, je crois.

 

Non mais sérieusement, quand la nature vous a doté, comme c'est mon cas, d'une poitrine bonnet D apparue du jour au lendemain aux alentours de vos 13 ans, je peux vous assurer que trouver la façon de soutenir vos twins peut virer à l'obsession.

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D'autant qu'avec l'expérience – j'ai dit « expérience », pas « âge », notez bien parce que ça n'a rien à voir – j'ai appris au moins une chose : un bon maintien peut vous changer une silhouette. Ou peut-être vous donner l'impression que votre silhouette a changé. Ce qui en soi est déjà une excellente façon de remettre un peu de confiance à l'intérieur de votre body bien carrossé.

Cette longue introduction pour vous parler de cette toute nouvelle boutique pas comme les autres qui vient d'ouvrir à deux pas de la Concorde dans les quartiers chics de Paris. Il s'agit de la première de la marque Empreinte, vénérable maison brestoise spécialisée depuis le siècle dernier dans la lingerie haut de gamme et dont 20% encore de la production s'effectue dans l'usine bretonne. Un fleuron du savoir faire français, donc (Jean-Pierre Pernaud sors de mon corps), qui depuis toujours a décidé de se consacrer aux « courbes généreuses » (entendez par là les gros seins) (mais c'est comme « âge » et « expérience », en somme, ça n'est pas pareil).

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Dans cette boutique, également appelée « Atelier », les femmes sont reçues autrement. Au préalable, on vous mesure, pas pour vous prescrire ensuite un régime ou dix je vous salue Marie mais juste pour que vous soyez sûre de votre taille, 9 femmes sur 10 ne la connaissant pas du tout, me confiait la responsable du magasin. Une fois qu'on est bien d'accord sur le bonnet et le tour de dos, peut alors commencer la seconde phase, celle du choix des modèles, une soixantaine en général par taille, suivie d'une troisième étape, celle de l'essayage, dans des cabines qui ressemblent plutôt à des salons, avec miroirs de tous les côtés permettant de vérifier la bonne tenue de la culotte et l'humeur de vos fesses dedans. Ça peut paraître accessoire, mais pas tant que ça. D'autant que pour vous épargner la grosse déprime, vous avez aussi la possibilité de moduler l'éclairage et de ne pas hurler à la mort en voyant s'afficher en trois dimensions votre peau blafarde et légèrement distendue (je parle pour moi).

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Enfin, et c'est là une autre spécificité de l'offre de cet atelier, pour quelques euros de plus, vous pouvez personnaliser votre parure, avec des pampilles ou même une broderie (vos initiales, celles de chouchou (moins définitif qu'un tatouage), une petite tour Eiffel ou une date si le soutien gorge est acheté pour the D-Day ou pour une occasion très spéciale, etc)

Bien sûr, tout ceci a un coût, il faut compter entre 60 et 90 euros environ pour un soutien gorge et autour de 40 euros pour le bas. Mais très honnêtement, pour avoir touché les étoffes et admiré la facture de ces dessous, on est vraiment dans le registre du haut de gamme avec des prix pas super éloignés de marques tendance mais infichues de soutenir Bob&Rob au delà d'un bonnet B.

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Voilà, c'est tout. Ah non : Empreinte propose donc des ensembles allant du 75 C au 120 H et devrait commercialiser des bonnets B à la rentrée.

L'Atelier Lingerie Empreinte13 rue Saint Florentin 75008 Paris

Tél. : +33 (0) 1 42 61 71 78

Du lundi au samedi de 10h30 à 19h

Vidéo virale par ebuzzing

Moderie en Camargue

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Histoire de terminer la semaine sous le soleil, quelques photos encore de ces deux jours en Camargue. Comme je l'écrivais hier, à chaque fois désormais que je mets les pieds dans ce coin, je l'aime un peu plus. J'apprécie que ce soit moins bling que le Var et que les plages y soient bien plus vastes. L'architecture un poil délirante de certains immeubles – voire complètement perchée de la Grande Motte – me fait penser à Miami où je n'ai absolument jamais mis les pieds et qui ne ressemble probablement pas du tout à ça. Idem pour la marina de Port Camargue dans laquelle il me semble on pourrait voir surgir Sonny et Ricardo (référence uniquement compréhensible pour les plus de 30 ans).

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Sinon, nous étions donc entourées de ce qui se fait de plus pointu en moderie, à savoir les REDACTRICES DE MODE. Vous me connaissez, moi et mon manque de personnalité, autant vous prévenir que j'ai grave potassé pendant ce périple le BABA du bon outfit. Et je n'exclus pas de vous distiller à mon tour dans les jours à venir quelques conseils qui vous permettront d'être au top cet été. Allez, je peux déjà vous en donner quelques mantras:

– 1- Les bracelets tu superposeras (ça j'avais).

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(le premier est un Clémence Cabanes, dispo chez Mia Reva et le bracelet doré est un Shlomit Ofir, dispo sur Un oiseau sur la branche, pour info)

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– 2 -Pas plus d'une pièce pointue, voire deux, tu ne porteras (les rédactrices de mode sont étonnament assez sobres en fait)

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– 3 – Les imprimés tu superposeras et le tie and die tu vénèreras

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– 4 – Du 36 tu feras (attendez, personne n'a dit que c'était facile).

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– 5 – Sur les pois tu miseras et le chignon haut tu porteras

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– 6 – Le tatoo tu kifferas

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– 7 – Un foulard autour de ta tête tu noueras. (ou pas, par honnêteté je me dois de vous dire que pour l'instant c'est resté au niveau de la bloguerie (moi en l'occurence, qui ai toujours peur de l'insolation mais n'ai pas une tête à chapeau) mais je ne serais pas surprise que ça prenne) (il se peut très bien que la rédactrice de mode soit influençable).

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C'est tout pour l'instant, mais si ça me revient promis je ne garde pas ça pour moi. Et sinon, ça n'est certes pas compatible avec le commandement n°4 mais sa mère que la fougasse d'Aigue Morte est une tuerie.

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(pour les lyonnaises on n'est pas loin de la tarte au sucre de Pérouge)

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De Little Marcel à Mister Marcel

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Je suis donc retournée voir la joyeuse équipe de Little Marcel au Grau du Roi. Je l’avais expliqué l’année dernière ici, mais pour ceux ou celles qui dormaient au fond de la classe, petit rappel: Little Marcel est une marque née d’une idée qui pouvait sembler triviale et qui s’est avérée être THE good idea, celle qui vous change une vie et vous fait passer de petits commerçants au Grau du roi à créateurs d’une entreprise implantée un peu partout dans le monde.

L’idée ? C’est celle qu’a eue Lynda, femme d’Eric, eux deux étant donc les boss de Little Marcel, de créer un marcel justement, tout simple, qu’elle vendrait dans sa boutique multimarque du Grau. Devant le succès inattendu du débardeur, Eric et Lynda partent avec leur sac à dos dans les salons de prêt à porter et petit à petit, l’oiseau fit son nid et Little Marcel prit son envol.

Chaque année, Lynda et Eric invitent leurs contacts mais aussi leurs commerciaux, leurs copains et donc des journalistes et quelques blogueuses (trois en l’occurrence) à découvrir la collection de la saison prochaine, tout cela autour de quelques verres de rosé bien frappés dégustés sur une plage sauvage et quasi déserte, à laquelle on accède en bateau. En lire plus »

L’aura de Sophie Marceau, le swing de Gad Elmaleh

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Vendredi dernier une amie m'a invitée au débotté à l'avant-première du film avec Gad Elmaleh et Sophie Marceau, "Un bonheur n'arrive jamais seul". Le churros étant arrivé exceptionnellement avant 20h30 ce soir là, je suis partie ventre à terre sur les champs, ravie à l'idée de me faire une toile sur le vif entre copines avec en prime des peoples pour de vrai dans la salle.

Enfin des peoples…

… Sophie Marceau, quoi. VIC BERRETON.

"- Ils sont derrière nous !

 – T’es sûre ?

– Je te le dis !

– Je crois qu’ils veulent nous rattraper… Ralentis sans en avoir l’air… Ralentis je te dis !

– Si je ralentis d’avantage je m’arrête !

Ou le non moins savoureux:

 Vic: Ça fait rien laissez tomber, de toutes façons vous en avez rien à foutre ! Vous vous êtes même pas aperçu que j’ai paumé ma gourmette en or que j’ai raccourci ma frange, vous l’avez même pas vu ! J’ai plus rien à me mettre j’ai plus de chaussettes dans mon tiroir, vous avez même plus le temps de me faire réciter mes leçons, ni de me faire à bouffer ! Ça vous est bien égal de savoir si j’suis heureuse ou malheureuse !

Claude Brasseur : Mais qu’est ce qu’elle a ?
Brigitte Fossey : 13 ans…

Sur l'ile déserte, celle où à force que tout le monde y aille avec ses cinq CD et ses dix films on risque d'être un peu serrés, sûre que j'emmènerai mon DVD de la Boum. Et aussi la 2 même si c'est moins bien.

Il y a quinze ans, je l'avais croisée dans une rue du Marais. Salopette en jean et marcel blanc, une sorte d'apparition pour la nouvelle parisienne que j'étais et qui pour seule célébrité n'avait vu jusque là que Jean Poiret place Bellecour à Lyon, sortant d'une représentation de la cage aux folles. 

Vendredi, même aura sur la scène du Gaumont Marignan. "Il n'y en a qu'une comme elle", qu'on s'est dit avec ma copine, en mode fan de. "C'est notre Julia Roberts", ai-je ajouté doctement (j'ai fait sciences-po).

Sans blague, c'est difficile à expliquer mais voilà, voir Sophie Marceau en vrai c'est un peu comme croiser Meg Ryan avant qu'elle n'ait été réincarnée en canard.

En revanche, bien qu'étant par nature altruiste et magnanime, je m'étonne quelque peu que le temps ait décidé de s'arrêter pour Vic qui n'a donc que quelques années de plus que ma propre fille de douze ans, alors même qu'elle est j'en suis convaincue bien plus âgée que moi (j'ai 32 ans).

La boum

Et le film ?

Le film est une comédie romantique plutôt bien ficelée, malgré une ou deux longueurs. Un parfait prétexte pour une soirée de filles avec coktails roses après. Deux heures pas désagréables (euphémisme) en compagnie de Gad – fiouu – Elmaleh qui dans le registre de la séduction s'en tire vraiment très bien. Mention spéciale à son déhanchement quand il danse le tango. J'étais un peu émotionnée (je bandais). Je crois que j'ai enfin mis le doigt (hin hin hin) sur ce qui me fait démarrer au quart de tour chez un homme. Je m'en doutais un peu après Polisse et le solo de Joey Starr dans la boite de nuit. Mais là je suis formelle. Les hommes qui dansent – bien – peuvent assez facilement disposer de mon corps. 

Voilà, après ce billet qui va loin, très loin, je vous laisse, hop au Grau (du roi), avec Violette et Elise. Ouais, je rempile pour une petite expédition au pays de Little Marcel. Tellement bien reçue l'année dernière que j'ai assez peu hésité avant d'accepter l'invitation (il se pourrait que j'ai un peu suscité ladite invitation).

A bientôt en somme.

J’aime #21

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"Et si on essayait d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple ?" Cette phrase prononcée par Jean-Louis Trintignant à Cannes résonne fort ces derniers temps. Le bonheur se reconnait au bruit qu'il fait quand il s'en va, disait je ne sais plus qui*. Samedi soir au Sole e la Luna, il tentait un timide et modeste retour. Bien que personne n'ait été dupe, nous l'avons laissé s'asseoir à la table et boire une ou deux margaritas.

Et si pour lutter contre la fatalité nous n'avions plus comme armes que nos sourires douloureux ?

Une poignée de J'aime, pour eux et pour tous ceux qui jour après jour remettent un pas devant l'autre en s'interrogeant sur le sens de tout cela.

J'aime Notre Dame le soir, à cette heure où la lumière d'été se fait plus douce.

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J'aime ce minuscule restaurant mexicain, El Sole et la luna, où la margarita se sert donc dans des pichets d'un litre qu'il faut boire vite, avant que la glace pilée ne fonde.

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J'aime les boucles d'oreilles home made de Zaz.

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J'aime cette chemise achetée dans ce petit magasin près du métro Sèvres Babylone appelé Biba et qui regorge de choses désirables mais souvent très chères. L'ironie étant que je ne passe devant qu'en sortant de chez l'orthodentiste de la chérie, lequel ne se distinguant pas vraiment par ses tarifs préférentiels. Double peine en quelque sorte.

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J'aime écosser les petits pois et aussi les manger.

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(manucure au top)

 J'aime que Rose ait sa première meilleure copine de classe, invitée hier à passer l'après-midi à la maison. L'occasion de me rappeler qu'en réalité à moins de quatre ans il est totalement illusoire d'imaginer que deux enfants vont s'occuper toutes seules pendant que les parents peuvent peinards bouquiner ou mater une série. En gros ça a donné ça: "Et si on jouait à la Barbie ? Je veux faire pipi. Moi aussi. J'ai faim. Moi j'ai pas faim. Moi non plus en fait. On fait un dessin ? Je veux le crayon rose. Moi aussi. Je ne veux plus faire de dessin. Moi non plus. On va au jardin ? On regarde la télé ? Je veux faire caca. Moi aussi. On rentre à la maison ? On veut faire caca. Tout à l'heure on n'avait pas envie. Mais maintenant on veut faire caca. Toutes les deux. Tout de suite. On regarde la télé ? Elle est où ta télé ? Pourquoi ta maman elle a des lunettes ? Parce qu'elle est vieille alors elle voit pas".

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Voilà sinon un petit bonjour à Laurence croisée hier au square Miro, c'est toujours un plaisir de rencontrer des voisines/lectrices 🙂

* Jacques Prévert, après vérification