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La si jolie Chedid family

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Je pense que j’en ai déjà parlé ici, au panthéon de mes chanteurs préférés, il y a Louis Chedid. Avec G, E et JC, mes frères d’adoption et plus si affinités, nous l’écoutions en boucle lorsque nous avions 18 ans. Ce qui faisait de nous, au choix, des ringards ou des hipsters. Mais nous n’en avions que faire, Chedid avait une chanson pour chacun de nos états d’âme, il nous servait même parfois à confier nos sentiments. On trimbalait ses cassettes partout et dès qu’il passait en concert à Lyon, on s’y précipitait. Je me souviens l’avoir vu notamment la veille de mon permis de conduire (la 5ème tentative très exactement) et avoir réussi à lui parler. Aujourd’hui encore, je suis convaincue qu’il est pour quelque chose dans l’obtention du fameux papier rose (ou alors l’inspecteur ne voulait vraiment plus jamais voir ma face). Plus tard, j’ai échangé quelques mails avec Louis, c’était à l’époque où Google n’existait pas et où l’on cherchait les infos sur Alta Vista. En lire plus »

In progress*

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Comme je l’ai déjà expliqué ici – je fais un story telling assez peu subtil de tout ça – en ce moment je passe pas mal de temps à écrire des versions longues du programme Parents mode d’emploi. Des 26 minutes plus exactement. Pour vous donner une idée, c’est le format de Friends ou de Modern Family. C’est un exercice totalement nouveau pour moi, même s’il découle assez naturellement du travail effectué pour les sketchs de la quotidienne. Mêmes personnages, même ton, même nécessité de trouver la réplique qui va faire mouche. Mais cette fois-ci, je n’écris donc pas toute seule dans mon coin ou avec le churros qui n’est pas mauvais du tout pour justement terminer un dialogue ou ajouter le petit mot qui va tout changer. En lire plus »

Boulette

postit J’étais hyper fière. La semaine dernière j’avais dans la même journée bouclé deux déclarations, l’une pour les impôts et l’autre pour les Agessa, la caisse des auteurs (je suis la personne qui cotise à douze caisses différentes, ne cherchez pas). C’est peu de dire que j’ai fanfaronné, sur Facebook, auprès de mes amis, probablement sur twitter également. Dans la foulée, j’avais également rempli un dossier de candidature pour une formation réservée aux scénaristes dont la perspective me procure comme dirait mon quelqu’un de l’agrément. C’est qui le patron, HEIN, répétais-je à l’envi. En lire plus »

Up and down

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Le compte à rebours est clairement lancé, dans un peu plus d’un mois nous allons donc déménager. Ce qui pour toute personne qui pénétrerait chez nous à l’improviste ne relèverait aucunement de l’évidence. Mise à part la cave désormais quasiment vidée, on ne peut pas vraiment dire que les signes d’un départ imminent se multiplient. Si seulement les petits lutins voleurs de chaussettes et de couvercles de tuperware étaient aussi efficaces pour faire des cartons, hein. En lire plus »

Funny people

Adam Sandler og Seth Rogen i Funny People

Comme je le confiais sur Facebook hier soir, il nous est arrivé un petit épisode dramatique au churros et moi que je me devais de vous raconter (et que j’ai un poil enrichi pour ceux et celles qui ont déjà lu l’histoire sur mon wall, sorry, vous en connaissez la chute mais je n’ai pas non plus des dizaines d’aventures par jour).

Donc on est mardi soir, 21h30. On s’apprête à regarder un dvd avec le churros, via le lecteur blu-ray de la Freebox, engin que nous ne maitrisons que très approximativement mais en revanche magnifiquement designé par Philippe Stark. Je donne le film à mon époux et je cherche la télécommande. En lire plus »

Réforme du collège, mon grain de sel

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Ce matin, il y avait Najat Vallaud Belkacem sur Inter, qui parlait de la réforme du collège. J’ai essayé, vraiment, de l’écouter calmement, de lui accorder le bénéfice du doute, de séparer les conneries et fantasmes qui circulent sur cette réforme de ce qui est vrai. J’ai lu pas mal d’articles pour me faire une idée, j’ai compris par exemple que non, le latin et le grec ne vont pas disparaitre, mais j’ai aussi compris que vu la façon dont cela sera organisé, ce seront les établissements qui décideront de proposer ou non ces matières dans un paquet d’options. Autrement dit je le crains, le latin et le grec vont de fait quand même devenir très anecdotiques. En lire plus »

J’aime #77

ange

« – C’est à chaque fois le même scénario. Je laisse les choses s’accumuler, j’attends, je repousse le moment de m’y mettre, j’y pense tous les soirs, je vois cette pile de factures, de contrats à signer, d’enveloppes à poster. Impossible d’être complètement sereine, c’est là, dans un coin de ma tête, tout le temps, une petite voix me le rappelle, constamment. Et puis un jour, soudain, je finis par m’atteler à la tache, péniblement. Et au fur et à mesure que la pile diminue, je le sens monter. Le soulagement. Une fois que tout est accompli, c’est…

– Oui ?

– C’est tellement… C’est bon.

– …  »

Donc, à en croire l’air très amusé de mon quelqu’un la dernière fois que je lui confiais mon énorme problème de procrastination, ce cycle infernal que j’ai mis en oeuvre reviendrait un peu à m’offrir des orgasmes administratifs. Je croyais que j’étais une feignasse, je suis juste une chaudasse de l’enveloppe.

A part ça, j’aime… En lire plus »

J’aime #76

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C’est fou comme il suffit de trois jours de plongée dans le quotidien pour que les bienfaits des vacances disparaissent dans l’instant. Tout juste si j’arrive à croire que la semaine dernière à cette heure là j’étais encore en train de me dorer la couenne sous le soleil de Malte. Il faut dire que les seaux d’eau pris sur la tête hier en allant chercher Rose à l’école se sont chargés de me rappeler à ma triste réalité de parisienne qui en mai ne fait absolument pas ce qui lui plait. Thanks god, ce mois est essentiellement placé sous le signe d’articles bien sympa à écrire et de scénarios à peaufiner. Je crois que je suis en passe vraiment de trouver ma zone de confort professionnelle. Je parviens enfin à refuser ce qui sera à coup sûr pesant et j’ai cette chance infinie de pouvoir me lever sans la boule au ventre à la perspective de telle ou telle mission qui ne me correspond plus. Je vous rassure, ça ne m’empêche en rien de procrastiner et de parfois me manger l’intérieur des joues jusqu’au sang quand les mots ne me viennent pas. Mais il n’y a pas un jour où je ne me dis pas que j’y suis presque, dans cet idéal d’une vie professionnelle qu’en plus je n’avais pas forcément rêvée, enfant en effet je crois que je ne me serais jamais autorisée à imaginer ça.

Voilà, à part ça, j’aime… En lire plus »

15 ans…

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La semaine dernière mes twins ont eu 15 ans. (ce qui ramène l’âge auquel je les ai eus à 14 ans et croyez-bien que je suis consciente qu’à un moment cette petite plaisanterie de mes soit-disant 29 ans ne pourra plus du tout tenir debout) (ce qui est ballot parce que sinon franchement ça reste assez crédible). Il ne vous aura pas échappé que nous étions un petit peu peinards à Malte au moment où nos enfants passaient ce cap. Ce qui fait de nous, au choix, des parents incroyablement cool ou particulièrement indignes. Et qui devrait en toute logique occuper une bonne partie de ma prochaine séance chez mon quelqu’un (parce que bien sûr, je me suis aperçue de ma boulette après avoir payé les billets d’avion et que si je me la joue super détachée là tout de suite, en réalité je me suis morfondue, pétrie de culpabilité, du matin jusqu’au soir de ce 27 avril). En lire plus »

J’aime #75

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Pour la première fois depuis un bail, pas de semaine briançonnaise cette année, la faute à la fermeture de la station avant même que les vacances scolaires parisiennes ne commencent. Personnellement je me moque un peu de ne pas skier mais pour les enfants, séjourner là bas sans pouvoir dévaler les pentes était « trop dur psychologiquement » (ils ont de vrais problèmes). Je ne me doutais pas en vérité que cela me manquerait autant de ne pas franchir le col du Lautaret, de ne pas sentir l’odeur des pins qui bordent le chalet ni d’entendre le torrent déferler, lourd de neige fondue. Il faut parfois que les endroits vous manquent pour réaliser à quel point ils comptent.

Et sinon, semaine probablement light donc ici, entre les valises des enfants pour Lyon à boucler, l’inévitable rendez-vous épilation à booker et les articles à terminer avant notre propre départ à Malte, le temps va filer à la vitesse de la lumière. Un petit J’aime malgré tout, si vous le voulez bien… En lire plus »