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Je ne l’appellerai pas


Pour la première fois depuis plus longtemps que je m’en souvienne, je ne l’appellerai pas aujourd’hui pour son anniversaire. Et le simple fait d’écrire ces mots me déchire le coeur. L’absence est insidieuse, il y a des jours où l’on n’y pense pas. Et puis parfois, elle te prend à la gorge et les larmes se bousculent au portillon, au moment bien sûr où c’est le moins opportun.

Ma mamie aurait eu 99 ans aujourd’hui. Elle est là, souvent, en moi. Elle est là tous les soirs quand je borde  la couverture de Rose, tricotée de petits carrés de laine. Elle est là quand j’étale ma pâte brisée à l’aide de son rouleau à pâtisserie que ma mère a pris soin de me garder quand elle est partie. Parfois, lorsque je prépare une tarte, j’ai l’impression que ses mains fraiches se posent sur les miennes et guident mon geste. En lire plus »

J’aime #134

Ce fut un bon week-end, une soirée avec une amie chère pas vue depuis bien trop longtemps, un goûter tout doux chez d’autres chers copains et entre les deux, pas grand chose, si ce n’est de la glande en bonne et due forme. Et pas mal d’histoires qui me trottent dans la tête, qu’il va falloir commencer sérieusement à poser sur le papier si je ne veux pas qu’elles s’envolent. A part ça, j’aime… En lire plus »

Dermatoline Cosmetic, essais croisés, phase 2 (concours inside)

Collaboration

Hello hello, si vous avez bien suivi, avec Violette nous testons depuis un mois maintenant la gamme Lift effect plus de Dermatoline Cosmetic. Si nous avons porté notre choix sur cette jeune marque en particulier, c’est parce que cette dernière promet de diviser les signes de l’âge par deux (de 46% très exactement) en quatre semaines. Que celles qui n’auraient pas été intriguées nous jette le premier sillon naso-génien à la figure hein. Quoi qu’il en soit, quel est notre bilan à toutes les deux au terme de ce mois d’essai ? Le voici.

Caroline

Comme je vous le disais la dernière fois, moi j’ai accepté ce challenges (on est blogueuse ou pas ?) surtout pour accompagner Violette et son ovale (la pauvre). Il n’empêche que bien que n’ayant donc pas VRAIMENT besoin d’atténuer quoi que ce soit, il se trouve que j’ai quand même remarqué une véritable amélioration. J’ai le teint plus clair, la peau plus souple et mes ridules au coin des yeux (néanmoins charmantes) ont un peu diminué. Je dis souvent ça, mais personnellement je constate l’efficacité de soins anti-âge dans le regard des autres. Et là il se trouve que plusieurs amies m’ont gratifié d’un « mais tu as super bonne mine » qui vaut tous les tests scientifiques. Bref, oui, je conseillerais cette gamme de soins à toutes celles qui veulent retrouver de l’éclat. D’autant que le prix est assez raisonnable. Si je devais garder un seul des produits testés, ce serait sans aucune hésitation le sérum intensif, pour la sensation de fraicheur quand on l’applique et le confort de la peau ensuite.

Et je vais bien entendu poursuivre le test hors antenne, tout en ayant quand même un peu peur qu’à terme on ne m’autorise plus à entrer en boite de nuit sous prétexte que je n’ai pas encore l’âge. Ah ah ah.

Ah et surtout, la bonne nouvelle, c’est que dix d’entre vous, cinq lectrices de Violette et cinq de Caro (=> moi) vont pouvoir gagner la gamme complète que nous avons testée. Il vous suffit pour cela de répondre à cette question : citer les deux actifs phares qui composent les produits Lift effect plus de Dermatoline Cosmetic. Pour vous aider (on sait bien que vous n’avez pas forcément tout suivi la dernière fois (=> virées !) vous pouvez aller voir par ici ! En lire plus »

Five little things #23

Coucou c’est moi. Je sais, assiduité, tout ça tout ça. Je reviens aujourd’hui avec ces cinq choses qui ne sont pas si petites.

1 – La série. La saison 6 d’Engrenages. Je vous l’ai déjà dit, pour moi c’est la meilleure création française de tous les temps. Le Bureau des légendes arrivant juste après. Je voue un culte à Caroline Proust et Thierry Godard (graou) et dans ce sixième opus, il y a vraiment un travail sur la psychologie des personnages, qui sont tous tiraillés par leurs parts sombres et solaires. Bien sûr, il y a aussi l’intrigue policière qui est toujours aussi haletante, mais Roban, Carlson, Escoffier, Fromentin et Bertaud sont tous confrontés à leur destinée plus ou moins funeste. Il y a de la tragédie dans Engrenages et une intelligence de jeu, de scénario et de réalisation qui me laissent pantoise. Bon, je les ai tellement bingés (boulottés) que j’ai passé deux nuits en transe à ne rêver que d’eux. #jenesuispasfolle. En lire plus »

J’aime #133

Ces derniers jours j’enchaine les rendez-vous, ce qui me tient assez éloignée de mon ordinateur et des réseaux sociaux. A tel point que ma Violette s’en est inquiétée. C’est une mère pour moi. Je dois avouer que je dois souvent prendre sur moi pour quitter mon antre. C’est sans doute l’un des effets les plus négatifs de ma vie d’auteur solitaire. Je pourrais, si je n’y prenais pas gare, me transformer en ermite. C’est assez étonnant d’ailleurs, cette évolution. J’ai longtemps été un animal à caractère hyper-sociable, presque dépendante de mes congénères, cherchant en permanence leur compagnie, craignant de m’étioler en leur absence. Et plus les années passent, plus je savoure ce silence, moins je redoute les longues plages passées en tête à tête avec moi même. Je vous rassure, j’aime toujours autant les soirées entre amis, les déjeuners avec mes copines et autres coups de fil qui s’éternisent. Mais ma petite maison est devenue un refuge que je quitte à regrets et que je retrouve avec un plaisir qui pour l’instant ne se dément jamais…

Il n’empêche que cette semaine, j’ai aimé… En lire plus »

Partir en week-end… à Paris

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Samedi soir, le churros et moi, on s’est offert un week-end à Paris. Tout est parti d’une soirée pyjama à laquelle Rose était invitée et de messages subliminaux de mes grands qui avaient très envie de faire une fête à la maison (sans nous) (je sais, cette parenthèse n’était pas indispensable).

Du coup je me suis dit que tant qu’à faire, autant en profiter. Et j’ai réservé une chambre à l‘Holiday Inn de Notre Dame. Un choix dicté essentiellement par la présence d’un rooftop dont j’avais entendu le plus grand bien. Pas de bol, le fameux rooftop était fermé, enfin non, le bar était fermé. Il nous en fallait bien plus pour nous décourager. On a pris deux coupes au rez-de-chaussée et on les a bues en grelottant sur la terrasse abandonnée, tout en s’esbaudissant devant le spectacle qui nous était offert. Je sais que le terme est galvaudé, mais c’était magique. Un silence absolu et les toits de Paris à portée de main, qui faisaient penser à un décor en carton pâte, vous savez, ceux qu’on peut voir dans certains mauvais téléfilms américains ? (j’ai reçuuuuu, l’amour en héritage…) (de rien) (Nana represents). En lire plus »

Les souvenirs du dimanche

Dimanche, je me faisais la réflexion que parfois on ne se doute pas qu’un instant fugace va devenir un souvenir pour toujours, quelque chose qui va rester en soi, comme un doudou mental qu’on gardera, qui se rappellera à nous à la faveur d’une odeur, d’un son ou de la nuance d’une feuille d’automne. J’ai toujours aimé les promenades lorsqu’il commence à faire froid, pour le simple plaisir d’imaginer le thé que je prendrai au retour, pour les joues qui brûlent un peu, l’air qui fouette le visage. Et souvent, je me souviens d’une de ces balades faite il y a des années de cela avec ma bande du lycée. C’était un dimanche là aussi. Nous étions partis à quelques kilomètres de chez nous, dans les monts du Lyonnais. Je serais bien incapable de vous dire précisément ce qu’on avait fait, je ne suis même pas sûre que c’était vraiment une bonne après-midi ni même que j’y avais pris un plaisir particulier. Mais régulièrement, me reviennent ces images, un champ que nous avions traversé, le froid qui transperçait nos manteaux et l’humidité si propre à l’automne. Inconsciemment je crois, je suis souvent à la recherche de cet instant, de ces sensations un peu diffuses. Quelque chose ce jour là s’est imprégné en moi, une sorte d’innocence due à ma jeunesse, ce sentiment d’être partie d’un tout, que ces amitiés dureraient toujours et en même temps, une douce mélancolie, celle que provoquent ces dimanche un peu désoeuvrés, que même une promenade entre amis ne vient pas totalement gommer. En lire plus »

J’aime #132

Cette fois-ci c’est la bonne, je crois. Je n’étais jamais rentrée aussi tardivement de congés et je dois avouer que c’est un peu étrange, cette absence de sas de décompression. Mais ces deux dernières semaines ont été réellement reposantes, je m’en contenterai donc, d’autant plus qu’elles n’étaient pas assurées au début de l’été. Je crois que le meilleur moment de ces vacances s’est passé furtivement dans la voiture, au retour de Montalivet. Alors que nous cheminions en musique vers Bordeaux, mon fils, qui semble ne jamais vouloir s’arrêter de grandir depuis des mois et avec lequel je passe environ 90% du temps à m’engueuler, m’a demandé de mettre Emilie Jolie. C’était sans aucun second degré et ses soeurs ont applaudi l’idée. Les entendre tous les trois chanter à la virgule près les paroles de cet album qui a sauvé bon nombre de nos trajets en voiture depuis près de 15 ans, c’était comme un petit bonus, que m’envoyait l’univers. Comme si, à quelques encablures de l’envol des plus grands, on me donnait du rab de leur enfance. Comme si, peut-être, eux aussi, avaient senti que ces instants à cinq auraient un jour une fin. Alors on a chanté, qu’il y a tant de chose à voir avant, de partir pour le firmament… En lire plus »

Mes dix meilleurs

Ayant passé pas mal de temps à geindre depuis un mois, sur mon triste sort de parisienne coincée sous des trombes d’eau à la capitale pendant que TOUT LE MONDE (mon sens de la mesure) était sous les tropiques, je me suis dit que pour chasser un peu ma bougonnerie ambiante, j’allais lister les « meilleurs » de ma vie (je prépare un article sur comment positiver intelligemment, on va dire que ce sera une des solutions proposées) (n’hésitez pas à me proposer d’autres idées en la matière). Voici donc dix de mes « meilleurs », peut-être que ça vous inspirera aussi ?  En lire plus »

Quand le corps décide…

On parlait dans le billet précédent du corps, de ces notions d’acceptation qui sont parfois assez ambiguës. Je me suis souvenue que mon quelqu’un m’avait récemment glissé que l’on ne pouvait pas mettre son corps de côté comme s’il n’était qu’une enveloppe embarrassante. « Il faudrait le traiter comme un ami, comme un allié, prendre soin de lui, lui accorder ce plaisir dont il a besoin », me disait-elle (en gros, hein, je ne prends pas de notes).

Des mots qui avaient résonné, mais qui ne m’ont pas non plus fait changer mon approche pour autant, hélas. Je me suis tellement construite avec cette conviction que l’esprit primait sur le charnel que c’est difficile de s’en défaire.  En lire plus »