Catégorie : Pensées en vrac

Le portnawak du jeudi déplacé au vendredi (ben quoi ?)

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Je pense qu’à lui seul ce titre pourrait plonger n’importe quel responsable SEO dans les affres de la dépression profonde. (les responsables SEO sont les personnes chargées du référencement des contenus internet et tous vous diront à quel point un titre est important et se doit de contenir des mots clés conformes aux tendances des recherches sur Google) (s’il y a pénis, verge ou orgasme dedans, c’est mieux).

Mais tout le monde sait bien que je me fiche éperdument de mon référencement (pénis).

Tout ça pour dire que voici à nouveau une sorte de gloubiboulga d’article, avec à boire, à manger et même à s’affaler. En lire plus »

Le portnawak du jeudi

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EDIT : J’ai oublié de le préciser, il y a -30% sur le eshop de La Nouvelle avec le code WELOVEBLOG !!!

Je vous disais la dernière fois à propos du boulot de scénariste que parfois ça revenait quand même à chier des ananas, empruntant l’expression à B, mon gourou. J’ajouterais que c’est aussi passer son temps sur des montagnes russes. Et qu’il faut donc avoir le coeur bien accroché. Ce qui vous parait génial un jour ne l’est plus du tout le lendemain. Pour la bonne raison qu’il est très facile de s’emballer toute seule sur une trouvaille, s’auto-palucher sur cette idée de malade qu’on a eue, pour réaliser après-coup que c’était moisi. Je ne vais pas vous mentir, il y a des moments de découragement, où la confiance file à la cave, avec tous les cartons sur lesquels il est inscrit « divers ». Et puis on repart, parce qu’il n’est pas question de ne pas trouver la sortie, l’articulation qui rendra la bouillie digeste. Comme on se le disait avec mes copines d’escalade, finalement, la règle pour survivre à ce tsunami d’émotions contradictoires, c’est de comprendre que ce qui relève de notre boulot se distingue de qui on est. Ce qui est moisi, en somme, parfois, c’est ce qu’on a pondu, pas nous. L’inverse étant par conséquent également vrai: ce qui est parfois, génial c’est ce qu’on a pondu… pas nous.

D’une manière générale, c’est probablement vrai pour n’importe quel métier. Ce qui ne veut pas dire que c’est aisé. Mais comme je le disais doctement à Rose hier sur le chemin de l’école (la fille qui se fait sa thérapie en donnant des leçons de vie à son enfant, c’est moi): « tu sais mon coeur, les erreurs font plus avancer que les succès. Et surtout, ce qui compte, c’est d’être capable de se relever quand on tombe, pas de ne jamais tomber ». Il est possible que Rose n’ait pas trop compris de quoi je parlais (elle était en train de me parler du menu de la cantine de la veille), mais moi, oui. (je peux pas appeler mon quelqu’un à chaque problème, hein).

Bref, les montagnes russes. Là, je dirais qu’on est en phase de remontée. Mais ça peut changer.

Voilà, sinon, deux trois infos diverses et variées, parce que c’est jeudi et que c’est portnawak. En lire plus »

Club Nostalgie

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Petit à petit, les murs se délestent des dessins d’enfants, des polaroids pour beaucoup passés que nous avions collés tant bien que mal dans la cage d’escalier. Et à chaque carton qui se ferme, à chaque pièce qui se vide, ce sont un peu de ces années vécues dans cet appartement qui s’effacent elles aussi.

Plus jeune, j’étais souvent submergée par la nostalgie. A un point d’ailleurs presque pathologique. Mes amis me surnommaient « fichier », parce que j’étais capable de donner la date et l’heure de chacune de nos conversations, soirées ou rendez-vous. Je chérissais les souvenirs à un âge où théoriquement on ne pense qu’à l’avenir. Je ne sais pas exactement à quel moment j’ai cessé d’être ainsi, mais aujourd’hui je n’aime plus tellement me plonger dans les vieilles photos, ou invoquer le passé. Peut-être est-ce une façon de me protéger, de ne pas me laisser envahir par la mélancolie de ce qui n’est plus. Etre ou avoir été, j’ai choisi, en somme. En lire plus »

Le portnawak du jeudi

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Un grand merci pour vos commentaires hier, comme d’habitude il y a dans certaines de vos intervention tant de chaleur humaine que j’en étais toute guimauve. Je me dois toutefois de préciser un poil ma pensée, parce que je crains qu’il n’y ait eu une petite confusion sur mes propos, ce qui en soi n’est pas surprenant parce que moi même je n’arrive pas toujours à me suivre. Certaines d’entre vous ont applaudi ma volonté d’écrire « comme avant », de revenir à des billets « drôles » et centrés sur mes enfants et mes états d’âme. Hum. C’est toujours un peu compliqué d’accueillir ce qui sonne comme un compliment dans un premier temps mais qui cache autre chose finalement, le fameux, « parce que bon, c’était quand même mieux avant ». Je ne vais pas tomber dans la justification, je l’ai bien assez fait. Mais je n’ai pas l’impression d’avoir lésiné sur l’écriture ni particulièrement régressé. Il y a des jours avec et des jours sans, des jours où j’ai du drôle à raconter, d’autres non, ma vie est comme la vôtre, souvent triviale et chiante, parfois extra-ordinaire, je fais avec ce que j’ai, ni plus ni moins, je me vois mal demander à mes enfants de me faire enfin marrer ce matin pour pour pouvoir nourrir mon blog. Je crois qu’hier je faisais juste le constat de ma difficulté à construire une stratégie pour ce blog et de mon souhait d’y être le plus libre possible. Ce qui implique en effet d’être moins engagée dans des partenariats, parce que ces derniers sont forcément contraignants. Mais je ne tire pas un trait sur la frivolité ni sur les à-côtés qu’il m’offre parfois. Voilà.

A part ça, pour ne pas rester sur cette note un brin explicative, un petit portnawak, parce que c’est jeudi. En lire plus »

Métaphysique du blog

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Ces derniers temps je réfléchis pas mal à l’orientation de ce blog, à l’évolution de mes activités, à ce qui me meut. Je n’ai jamais eu de plan de carrière, cela m’a joué des tours dans mon ancienne vie professionnelle. Non que je manque d’ambition, j’en ai à revendre. Mais la stratégie en revanche laisse à désirer. Je crois que j’étais faite pour être un franc-tireur, pas par amour du travail en solitaire, mais par ma difficulté à m’inscrire justement dans une stratégie collective. J’aime le coeur de mon métier, pas le reste, les réunions interminables, les plans sur la comète, les négociations. Je ne méprise pas cet aspect de la vie en entreprise, je n’arrive tout simplement pas à me passionner pour.

Un sens assez inexistant de la stratégie, donc. Le même probablement qui m’amène depuis quelque temps à refuser quantité de propositions liées à ce blog, week-ends par ci ou par là, voyages de presse ou autre. D’une part parce qu’il y a ce fucking déménagement qui occupe très agréablement mes week-ends mais aussi parce qu’étrangement, si ce blog reste l’un des pans de mon activité préférés, qu’il m’est toujours douloureux de ne pas y écrire tous les jours, j’ai comme des envies de revenir aux origines, quand justement il ne s’agissait que d’écrire ou de partager des images. Que cela soit clair, je ne crache pas dans la soupe et si des opportunités se présentent, je ne compte pas les décliner sans les considérer (ne fuyez pas, sponsorisés !). Mais je ne sais pas, c’est comme si pour me passionner encore, il fallait que le blog se débarrasse du superflu, qu’il retrouve la fonction première qu’il avait pour moi à l’époque de sa création: être mon journal – pas – intime, un espace où personne n’aurait à me dicter aucun de mes mots. Je me suis retrouvée certaines semaines avec des plannings éditoriaux, des mails de certains me mettant la pression pour savoir à quel moment je pourrais ou non parler d’eux, etc. Et ça m’est tombé dessus. Ce sentiment d’être devenue, d’une certaine façon, salariée de mon blog. Ce qui est assez cocasse, c’est que je suis partie de mon ancien boulot pour pouvoir notamment me consacrer à lui. Et que finalement, aujourd’hui, je m’attelle à travailler suffisamment à côté pour ne pas dépendre de lui. (oui, on peut aussi en déduire tout simplement que je ne sais pas ce que je veux). En lire plus »

Avantage Nadal

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Hello hello, alors les deux gagnantes pour l’abonnement au ELLE sont Barbara (commentaire 73) et Calista (commentaire 65). Bravo à vous deux, envoyez-moi votre adresse postale pour que je la transmette à qui de droit !

Voilà, sinon, entre deux rendez-vous, juste un petit aperçu de cette merveilleuse après-midi passée hier à Roland-Garros. J’y ai été invitée par les Laboratoires Pierre Fabre (Avène, Klorane, A-derma, c’est eux et c’est un peu ma vie cosmétique). Roland-Garros, je n’y étais jamais allée de ma vie. Comme tout le monde j’imagine, j’ai passé des après-midi entières à gober les balles de tennis des joueurs tout en m’insultant intérieurement de ne pas être en train de réviser le brevet/bac/concours de sciences-po/partiels/école de journalisme. D’une manière générale, je tiens d’ailleurs un peu le cours central et ses hôtes pour responsables de certaines performances très moyennes à ces divers examens. En lire plus »

Le portnawak du jeudi

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J’espère que comme moi, vous êtes en totale empathie avec la pauvre Marine qui vient de découvrir à pas loin de 50 ans que son papa n’est pas un gentil papa. Même que, dingue, il serait raciste. Alors là laissez-moi vous dire que je suis également tombée de haut. Il ne manquerait plus qu’on nous apprenne qu’il a joui en torturant des arabes pendant la guerre d’Algérie et là ça serait le pompon.

OUF QUE SA FILLE AIT DÉCIDÉ DE TAPER DU POING SUR LA TABLE. En lire plus »

Être né quelque part

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Un petit saut ici avant de prendre l’avion pour Malte. Je suis bien évidemment très très décontractée et le fait de partir avec la Lufthansa ne me pose aucun problème. Juste quelques mots donc, pour vous annoncer que le Vagualame a ouvert boutique sur les quais de Seine et que comme d’habitude on y sert des mojitos proches de la perfection (ceci étant dit vu le prix, manquerait plus qu’ils soient dégueulasses).

J’ai par ailleurs attrapé une sorte de torticolis à force de lever les yeux au ciel pour contempler les cerisiers en fleurs. Je sais que lorsque je reviendrai les trottoirs seront tapissés de pétales et qu’il n’y aura à nouveau plus grand chose à regarder en l’air, mais cette année je crois que j’ai eu mon content de cherry blossoms. En lire plus »

Mange (bien), prie (pas trop) et aime (beaucoup)

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Grosse semaine de boulot, pas bien le temps de venir ici si ce n’est pour vous expliquer que j’ai donc une grosse semaine de boulot et pas bien le temps de venir ici. Ce qui quand on y pense est évidement complètement idiot, ça ne me prendrait sûrement pas plus de temps d’écrire autre chose que ça. Mais je suis ainsi faite. C’est étrange tout de même comme la vie de free lance est une succession de montagnes à gravir super vite, avec entre deux des plaines tranquilles mais qui ne le sont pas vraiment étant donné qu’on angoisse à l’idée de la prochaine côte tout en redoutant qu’il n’y en ait pas.

Là, histoire de corser le tout, j’ai accepté, voire plus ou moins sollicité, du boulot quelques jours à peine avant de partir quelques jours en vacances. TRES INTELLIGENT. Du coup je suis en totale panique à l’idée de ne pas tout boucler et je commence à me résigner à l’idée de passer des coups de fil sur-taxés depuis Malte, où le churros et moi allons poser nos valises une mini semaine à partir de jeudi prochain. En lire plus »

It was a good day

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Hier fut une de ces journées parfaites, pourvoyeuse d’excellentes nouvelles professionnelles. Vous savez, ce genre de journée qu’à la fin vous voudriez presque qu’elle se termine vite, de peur que toute cette chance finisse par vous porter la poisse ? (j’ai ce truc de me méfier de la confiance qui s’installe en moi dans ces moments là, depuis toujours j’ai cette conviction que si je me mets vraiment à y croire tout va disparaitre). En lire plus »