C’est quand le printemps ?

Il y a un an et quelques semaines, je prenais cette photo de mon balcon. C'est mon arbre. Autant le dire de suite, je n'en connais pas le nom, ce n'est ni un cerisier, ni un autre arbre fruitier. Je sais juste qu'au printemps il devient violet et que le regarder me fait du bien.

Alors en attendant qu'il lui prenne enfin l'envie de bourgeonner au lieu de ne ressembler à rien, le voilà.

Et puis tant qu'on y est, un peu d'oranges aussi, d'oranges monégasques prises lors de ce séjour mémorable sur la french riviera alors que l'iroquoise commençait tout juste à toquer à la porte de mon ventre.

Edit: Non, je ne suis pas une artiste, pas même une geekete en devenir, seulement une copieuse, j'ai découvert l'existence de ce petit logiciel, Poladroïd, chez Deedee, et après l'avoir téléchargé en deux secondes, je m'amuse comme une petite folle à faire des photos vintage. Il faut dire que je suis une maniaque du pola et si ce n'était le prix des pelloches, je ne ferais que ça. Alors forcément, là, je suis aussi excitée qu'une bonne soeur devant une fiole d'eau bénite. Ou pas, remarque.

Up and Down, épisode 12

C'est vendredi et je peux te dire que je l'ai pas volé. Je ne vais
pas me plaindre hein, rapport que tout de même j'ai un lave-vaisselle
mais tout de même, rentrer chez soi à 20h ou presque tous les soirs et
constater que bien évidemment le repas ne s'est pas fait tout seul,
qu'Helmut crève de faim ce qui la rend aussi hargneuse que Sumo Chirac,
que grand machin a oublié son cahier de texte et que petite chérie a un
aphte, là, maman, regarde, c'est horriiiiiiiiiiiiible, et bien disons
que ça ne laisse aucune place à la gaudriole.

Bref, superwoman je ne sais pas, serpillère, ça c'est sûr.

Mais là n'est pas le propos.

Je
veux faire un up and down depuis une semaine et pof, même pas eu le
temps. Donc au débotté et pas très développé, voici ce qui m'a fait
sortir de mes gonds ces derniers temps.

Down. La une du magazine Tribune Juive, placardée sur tous les kiosques parisiens depuis une semaine. Un portrait de madame monmari avec en légende, le très sobre: "Carla: l'élue". On commente ? Non, on commente pas parce que sinon on s'énerve.  

Down: La finesse de Jean-Claude Narcy qu'on nous ressort d'habitude pour le défilé du 14 juillet. Exhumé LA fois de trop le 21 janvier. En entendant Aretha Franklin chanter, JC est parti dans un commentaire lyrique. A croire qu'il s'est dit qu'il devait tout donner histoire de chipper la place à Nikos pour la prochaine Starac. Bref, la musique ça lui a donné des ailes au Jean-Claude. "Elle chante comme dans les champs de coton…", qu'il s'est attendri. Ben voyons. On commente ? Non, on commente pas, parce que sinon, on s'énerve. Ducon. Quand même.

Down: Les sautes d'humeur de Sumo. Le chonchon maltais à chichi. Tout chafouin de ne plus pouvoir aller poser sa crotte tranquille dans les bosquets du château, le bibi à Bernie s'est agacé et a niaqué le grand Jacques. Pourtant, il prend un traitement anti-dépresseur, a expliqué bien embarrassée sa môman aux journalistes de VSD. Moi je vois qu'une solution, le laisser en pension chez l'élue.

Up. Parce qu'il en faut un. Un des premiers gestes de Barack, après avoir annoncé la prochaine fermeture de Guantanamo, c'est d'avoir gelé les salaires de son administration. Symbolique, tu me diras. Oui. Autant que l'augmentation de 169% de notre Zyzy à nous dans les premières semaines de son mandat. On commente ? Non on commente pas parce que sinon…

Allez, bien le bonsoir et toutes ces choses.

Edit: A propos de Sumo, il FAUT aller lire cette perle sur le site de l'Obs. Je ne PEUX pas croire que ce soit du premier degré. Seigneur, je ne vais pas m'en remettre.

Edit2: Ah et Ségo, elle RI-GO-LAIT.  Pour l'histoire de Barack qui l'aurait copiée.

Troooooooooop bien


Hier soir, grand machin qui pue des pieds me raconte qu'à la piscine
c'était vraiment trooooooop bien (sachant que le monde entier se divise
actuellement en deux parties: ce qui est trooooooop bien et ce qui est
trooooooooop nul), parce que le prof il a fait faire des courses et que
faire la course bien sûr c'est trooooooooop bien.

"Sauf que par contre, à chaque fois que dans une équipe y'avait Maxime, ben l'équipe elle perdait".

J'ai
retenu un sourire parce que c'était dit plutôt sans malice. Et puis le
Maxime, c'est du genre qui plus tard veut faire "savant" comme métier
parce que c'est trooooooop… bref. Du genre aussi dont le pantalon
tombe toujours un peu laissant entrevoir le haut de ses fesses qu'il a
forcément bien potelées.

D'ailleurs, mon grand machin,
accessoirement très copain avec le propriétaire des dites fesses, est
toujours très préoccupé par cette exhibition involontaire et ne manque
jamais de lui dire de remonter son froc. L'est gentil, mon grand
machin.

Maxime, quand il court, son genou gauche vient dire bonjour à
son voisin pendant que son pied droit fait de l'oeil au trottoir. Pas
grave, de toutes façons très vite il reprend le cours de ses rêveries,
oubliant même pourquoi il lui avait pris l'idée saugrenue d'accélérer le
mouvement.

Bref, Maxime il fait perdre son équipe en natation, mais pas que.

"Pauvre Maxime, il doit être malheureux, non ?".

"Ben même pas, pourtant tu sais tout le monde se moque. Mais lui il fait l'idiot et il s'en fiche".

Mouais.

Maxime
il s'en fiche à peu près autant je pense que s'en tapait une gamine que
j'ai vaguement connue il y a quelques années. Une du genre empotée qui
restait toujours en dernier assise sur le banc quand les capitaines
d'équipe choisissaient les leurs et qui pour ne pas ajouter la honte de
faire pitié à l'humiliation d'être officiellement le boulet du cours de
gym, déployait des trésors d'ingéniosité pour bien montrer qu'elle s'en
cognait grave du match de volley.

Il y aura toujours des Maxime
ou des greluches boudinées dans des joggings carrefour super vilains,
se planquant derrière les arbres lors du test d'endurance ou infichus à
vie de faire une roulade arrière sans rester coincé l'arrêt du cul en
gros plan.

Et il y aura toujours des classes entières pour en rire et se rassurer en se persuadant que de toutes façons, ils s'en fichent.

Chais pas pourquoi, mais moi, Maxime, je l'aime bien.

Let’s hope


"j'ai hâte de changer le monde avec Barack", a déclaré hier, en toute simplicité, notre
présipotent. Jamais en reste, Ségolène a quant à elle rappelé que les
équipes d'Obama étaient venues voir son fief de campagne en 2007.

Probablement qu'ils s'en sont inspirés…

… Histoire de ne pas reproduire les mêmes conneries.

Bref,
malgré notre paysage politique consternant, je n'ai jamais rêvé d'être
américaine, mais enfin hier, tout de même, c'était frissonnant tout ça,
non ? Je ne suis pas tellement pour les idolatries (sauf en ce qui
concerne Hank Moody, Jack Bauer et Docteur House, que des mauvais
garçons en plus, mon dieu je ne suis qu'un cliché) mais il faut bien
admettre que le discours de Barack Obama était d'une grande force.
Alors let's hope…

Ah et le meilleur pour la fin, le toujours
perspicace et pertinent Estrosi qui en est convaincu, tout ça c'est
grace à Sarkozy…

Enjoy !

 

Un billet pour rien

Bon, j'ai un up and down dans les cartons, j'ai au moins deux ou
trois coups de calcaire sous le coude et une recette trop cool spéciale
"c'est la crise" sur le feu.

Mais pour aujourd'hui ça ne sera
rien de tout ça, je suis tout simplement out of order, trop gros lundi,
trop petite nuit, trop pas assez de calins avec chéri-chéri, trop envie
d'avoir du temps en plus, trop de principe de réalité à se cogner.

Il y a des moments dans la vie où prendre LA décision devient une obsession sans que pourtant on y parvienne.

Il y a des moments dans la vie où on voudrait que ce soit l'autre qui nous pousse d'un côté ou de l'autre de la rue pour qu'une bonne fois pour toute ce soit réglé.

Et comme on est une fille de mauvaise foi, on se dit secrètement qu'en plus, s'il s'avère que le choix n'était pas le bon, on pourra toujours lui dire que tout est de sa faute.

Malheureusement, il arrive un moment dans la vie où personne ne peut décider à notre place….

Bonne journée à toutes, héroïnes du quotidien qui parvenez à jongler entre boulot, bébés, bobos et baisers. Nous sommes des reines, nous sommes des rocs, nous sommes de sacrées bonnes femmes moi je vous le dis.

Je sais, le prix des fleurs n'est pas cher aujourd'hui mais si nous ne nous les offrons pas de temps en temps, qui le fera ?

Edit: La photo ? Ah, ben c'est pour se donner du courage. Je viens de finir la saison 2 de Californication – illégalement évidemment – et comment te dire ? Ce mec est tout simplement très très très bandant. Un big up pour Hank Moody, moi je dis.

 

Ce n’était qu’un pleur.

Hier, l'iroquoise était sur mes genoux et riait aux simagrées de sa
grande soeur. Quand d'un coup, alors que ça ne lui arrive jamais,
l'enfant en question étant une râleuse patentée mais en revanche pas
pleureuse pour deux sous, elle s'est mise à hurler.

Un cri
animal, suivi immédiatement de larmes grosses comme mon poing qui
dégoulinaient le long de ses joues – et tu peux constater qu'elles ont
eu du chemin à faire, les larmichettes, y'a de la surface.

En
deux temps trois mouvements, mon coeur s'est emballé et j'ai eu la
sensation qu'une main venait fourailler dans mes entrailles pour les
arracher sauvagement.

Ce n'était qu'un pleur mais il était inquiétant comme le sont les douleurs sur lesquelles on ne sait pas mettre de mots. J'ai touché ses jambes, vérifié qu'un pied n'était pas coincé, regardé ses mains, je me suis levée, je l'ai bercée, tout doux, ça va aller, qu'est-ce qui t'arrive, dis-moi, ce n'est rien, ça y'est, tu vois, c'est terminé, hein, c'est terminé, ne pleure plus, calme toi, viens, maman va prendre ta température, tu as peut-être mal au ventre, ou alors c'est les dents, oui, c'est forcément les dents, les garces de dents, qu'elles recommencent si elles osent, elles verront à qui elles ont affaire, mon amour, mon petit, mon bébé, mon coeur, mon amour, allez, c'est fini, tu vois, tu ne pleures plus, c'est parti.

Ce n'était qu'un pleur sans explication, en tout cas aucune connue, il n'a duré que vingt secondes, peut être trente, mais m'a rappelé s'il en était besoin que c'était de mon ventre qu'elle venait, que c'était elle qui y faisait ces vagues il n'y a pas si longtemps et que j'étais prête à me faire arracher toutes mes dents à moi sans anesthésie pour qu'une seule des siennes pousse sans douleur.

Un pleur qui m'a bien calmée dans ma façon de regarder d'un air très supérieur les primipares angoissées, façon vieille routarde détendue du nichon, trop cool, même pas un seul coup de fil au Samu en cinq mois, je gère, j'assure comme une bête, c'est solide ces bestioles, franchement, il faut prendre du recul, regarde, un troisième ça pousse tout seul.

C'est ça.

Un troisième ce n'est jamais qu'un premier qui vient après les deux autres. Alors certes, on est plus zen quand il s'agit de traiter un érythème fessier. Certes on ne calcule plus névrotiquement les intervalles entre chaque repas. Certes on oublie régulièrement d'attacher le moutard dans la poussette. Certes on a oublié jusqu'à la signification du mot "stériliser".

Mais quand number three se met à hurler et qu'on sent bien que c'est sérieux, on se retrouve aussi désemparé que neuf ans plus tôt quand on composait le 15 pour une crotte bicolore…

T’as des cuisses en guise de mollets ? La solution c’est Duo

Bon, non, je ne suis toujours pas sponsorisée par DuoBoots.

Pourtant là, je veux bien te l'avouer, je crois que je dirais oui de
suite.

Parce qu'on a beau avoir des principes apolitiques de gauche on n'en reste pas moins extrêmement fragile quand il s'agit de biens de consommation courante, demande à Julien D.

Mais je ne fais pas ce billet un samedi matin pour te parler de mes états d'âme de blogueuse vaniteuse.

Non.

Si je viens à toi avec un énième billet sur ce bottier anglais qui a compris que la majorité des femmes n'osent même pas entrer dans les boutiques de pompes de peur de décéder d'humiliation une fois le mollet coincé dans la camarguaise, c'est parce que chez les britons aussi y'a des soldes.

Et que là, on atteint des – 50%, tu vois le genre ?

Alors bien sûr ça reste un investissement. Mais crois moi, on est plusieurs par ici à avoir été convaincues. J'ai reçu des mails de femmes qui s'étaient réconcilées avec leurs jambonneaux. Des témoignages déchirants, crois moi ma crotte.

Quant à moi, c'est simple, je ne les quitte pas, mes Brindisi. Non seulement elles ne puent pas (merci le cuir) mais elles sont super chaudes et ça c'est un véritable plus depuis que Paris a rejoint le cercle polaire arctique au niveau de tout ce qui est météo.

Là je pense sérieusement craquer sur des Latina Black.

Je crois que c'est le modèle choisi par Deedee. Ah parce que oui, ce que j'ai oublié de te préciser, c'est qu'en plus d'être fat-friends, le gars de chez Duo aime aussi les mollets de coq. Et ça c'est vraiment cooooooooool. 

Un jour, peut-être, rondes et minces se tiendront par la botte main. Et quelque part, ce sera grâce aux angliches.

Edit: Ah, oui, pour te ruiner c'est donc ici. Même que y'a un site en français maintenant !

Edit2: Bientôt je te parlerai du catalogue Taillissime que même si c'est la honte quand le facteur il te le met dans ta boîte au lettres y'a quand même plein de choses trop bien dedans. 

Edit3: S'il te plait, ne viens pas m'expliquer que c'est pas la honte de recevoir Taillissime, on en a déjà parlé, on est d'accord, c'est la honte que si tu n'assumes pas d'être cataloguée grandes tailles. Et c'est bien connu, nous on assume à mort. Ou pas.

Edit4: En parlant de nos copains d'outre-manche, où es-tu passée, "Nulle en pseudos" ? Ils nous manquent tes comms et tes histoires avec Darling !

L’info du vendredi

Tu connais le journal Vendredi ?

C'est
un nouveau canard qui parle rien que de la toile. De ce qui a fait
jaser, des débats qu'il y a eu, des histoires de blogueurs. C'est la
gazette du net, quoi.

Mais sur papier.

Moi je trouve le pari amusant. 

Bon,
je ne vais pas en faire des tonnes parce que quand je t'aurai dit que
je suis dedans et même que certains d'entre vous aussi, tu vas penser
que je lui graisse la patte au vendredi rien que par reconnaissance.

Et tu auras un peu raison, ne nous voilons pas la face, Boniface.

N'empêche que voilà, mon billet sur Rachida a attiré l'attention des
gens du Vendredi. Ainsi que vos commentaires (Missgavotte, Nunue et
Claireddm, vous êtes dans le journal aussi !)

D'ailleurs y'a pas que moi, y'a aussi l'excellent blog d'Olympe, celui de Malakine, de Bulles d'info et de Laloute qui sont cités.

Bref,
je vous mets le truc ci-joint mais ça m'étonnerait que tu y voies grand
chose. En même temps, c'est rien qu'un billet que tu peux relire ici.

Sauf que c'est dingue comme je me la pète à mort.

 

Apte.

Bon alors mardi, je suis allée à ma visite médicale de reprise.

La bonne nouvelle: je suis apte.

La mauvaise nouvelle: je suis apte.

A
part ça, pour une fois la dame ne m'a pas trouvé de jambe plus courte
que l'autre et ça c'est déjà un progrès. Depuis que la médecine
scolaire et du travail existe, ce serait intéressant de recenser le
nombre de personnes dépistées pour une jambe plus courte que l'autre.

Sans rire à l'école c'était neuf élèves sur dix au bas mot.

Et d'une année sur l'autre ce n'était pas la même jambe.

Sinon, on m'a contrôlé les yeux mais AVEC mes lunettes, ce qui, tu en conviendras, ne sert à rien.

Je passe sur l'épisode de la balance.

Que ça fait des années que je me jure de refuser de monter dessus et qu'à chaque fois je me dégonfle.

Non sans rire, je trouve ça génial qu'il existe une médecine du travail. Mais à moins de présenter une obésité morbide ou de montrer des signes flagrants d'amaigrissement, à quoi ça leur sert de m'humilier publiquement tous les deux ans ?

Oui, parfaitement, publiquement.

Du moment où il y a une autre personne que moi même lorsque je me pèse, c'est un peu comme si j'étais Johnny au Stade de France.

Mais à poil sur une balance.

Avec 30 kilos de trop.

Même que j'avais sèché les trois dernières visites pour cette raison. Pour ne pas avoir à passer l'épreuve ultime. Et qu'à l'école, quand y'avait le médecin scolaire qui arrivait, j'en avais des suées toute la journée. D'ailleurs ça loupait jamais, sur le papier qu'il me rendait c'était écrit en gros: SURPOIDS.

J'aurais dû m'habituer. Et bien non, année après année, j'allais chouiner dans les toilettes avec mon papier rose. Pourquoi moi j'avais pas juste une jambe plus courte que l'autre, hein ?

Bon, en même temps, mardi, ça été un electrochoc, je peux te dire.

A croire que cette balance là n'était pas au courant que j'avais accouché.

Truie.

Après, le docteur m'a palpé le ventre et m'a annoncé que ma "petite sangle abdominale", il allait falloir la re-muscler.

Qué "re" ? Que je lui ai répondu.

Enfin, j'y ai fait deux trois exercices de souplesse, à la dame.

C'est à ce moment là que c'est arrivé. Au moment où il a fallu que je m'accroupisse, puis que je me relève avec la seule force de mes jambes.

J'ai piqué du nez.

Tout ça en culotte et soutien gorge.

Cul par dessus tête.

Décédée de honte.

A cet instant précis j'ai compris. J'ai compris que toute ma vie les visites médicales seraient de longs moments de solitude.

A moins de parvenir à en rire.

Mais sur le moment, comment te dire ?

Tu vois, quoi.

Edit: Je crois que je vais rappeler un nutritionniste.

Edit2: Je sais, j'ai toujours dit que non, que c'était fini.

Edit3: Mais la vie n'est qu'une succession de renoncements.

Edit4: "Dans la peau d'une grosse" reprend tous les lundi à 20h au Lie. Pour réserver c'est ICI