Je suis repartie depuis quelques semaines dans les montagnes russes propres au travail scénaristique. C’est à la fois exaltant et épuisant. Une leçon d’humilité quotidienne en somme, puisque ce que l’on pense être hilarant à 10h peut parfaitement s’avérer mou et « sans utilité pour la dynamique de l’histoire » le lendemain. Et le pire c’est que souvent, c’est vrai (même si bien évidemment plutôt crever que de l’admettre, scénariste étant synonyme d’égo surdimensionné, mention susceptibilité en prime). Montagnes russes, donc, mais impression d’être exactement là où j’ai envie d’être, en dépit de tous les sentiments contradictoires qui peuvent m’animer, (je suis nulle – mes idées craignent – je suis un génie – Hollywood me voilà – je veux mourir – j’adore ma vie – j’ai une idée – je me kiffe tellement – j’ai plus d’idée – ma tête est vide – AH AH AH AH AH – achevez-moi). La vie quoi.
Allez, cinq petites choses, en attendant de remonter la pente (ou de la redescendre, allez savoir) En lire plus »