Mois : juin 2014

File la laine…

DSC_0282

Il y a 7 ans, par une journée merveilleusement ensoleillée, nous nous sommes dit oui. Je me souviens des rires, des larmes, de ces mots si beaux de mes enfants, prononcés la gorge nouée et la voix tremblante, d’un rock endiablé avec mon père, de la perfection de ce jardin surveillé durant des mois comme le lait sur le feu par ma mère, de tous ces amis, mes frères et soeur, de cette impression d’être exactement là où je voulais l’être et de cet instant magique, à l’aube, dans ses bras, sur les notes un peu démodées de « Senorita ». C’était il y a sept ans, c’était hier. Il parait qu’aujourd’hui, nous fêtons donc nos noces de laine, j’aime bien l’idée, c’est doux la laine non ?

En lire plus »

Casse-pieds

DSC_0147

Vous en avez assez des soldes ? Tant mieux, ces sandales dont je ressens le besoin impérieux de vous parler ne sont pas soldées. (c’est ma spécialité en vérité, je suis toujours portée vers ce qui n’est pas dégriffé). Mais à leur décharge, elles sont plutôt abordables, 49 euros. Surtout, pour une fille aux pieds littéralement carrés, elles sont miraculeuses (en même temps elles ont un petit côté nonne qui aurait du me mettre sur la voie). A savoir que mes pieds logent sans problème, que le premier jour où je les ai portées je n’ai pas été tentée de demander une amputation du gros doigt de pied ainsi qu’un rabotage de talon. Pas une ampoule, je ne m’en remets pas. Et on VOIT MES ONGLES DÉPASSER.

C’est peut-être un détail pour vous mais pour toute la confrérie des filles au coup de pied large (= je prends une pointure de plus pour ne pas m’évanouir à chaque fois que je les enfile mais je passe pour une cul de jatte des orteils) ça veut dire vraiment beaucoup.

Bref, une fois de plus, la marque Georgia Rose tient ses promesses et s’avère parfaite pour mes pieds problématiques. J’ajoute à ça que le cuir est doux et que même si ce blanc risque à un moment de se salir, je pressens qu’elles vont bien vieillir, à la tropézienne, vous voyez ? (je n’ai jamais pu m’acheter les fameuses sandales de Saint Trop, vous visualisez les crépinettes ? Voilà) (énorme blessure narcissique).

Sandales Caravelle Georgia Rose, 49 euros.

Edit: Je constate qu’il n’y a presque plus de tailles disponibles, la guigne. Pas vraiment de remplaçantes disponibles, si ce n’est que cette paire là me fait carrément de l’oeil (je suis monomaniaque des sandales compensées noires) et que celles-ci sont soldées !

Edit: Et tant qu’on y est à parler chaussures, je me suis à nouveau fait avoir en achetant à l’arrache des nu-pieds chez Monop pour Rose. On sait mon attachement à Monop, mais là je veux quand même pousser un grand cri. Les chaussures pour enfants sont ni plus ni moins de la merde. Ce qui ne m’empêche pas de tomber dans le panneau régulièrement – le côté pratique de la chose, l’été arrive toujours par surprise et près de chez moi aucun magasin de chaussures pour enfants. Or Rose attend comme le graal le jour où elle pourra mettre enfin des sandales. Au premier jour de chaleur, il n’est plus possible d’attendre. Bref, ces sandales achetées à pas très cher mais pas données non plus ont tenu une semaine. La lanière s’est carrément détendue et ma fille a du marcher pied nu une journée entière. Et donc comme chaque année, qu’ai-je fait ? Et bien j’ai finalement opté pour une paire de Birkenstocks (soldées elles aussi), seules chaussures dont on est sûrs qu’elles vont durer tout l’été. Certes plus chères, mais confortables, tenant le pied et ne sentant JAMAIS mauvais. (le liège, toussa toussa).

Voilà, c’était mon quart d’heure pieds. Bon we.

Up and down estival

IMG_3561

Je ne sais pas vous mais à partir du moment où mes enfants sont en grandes vacances, une partie de moi l’est aussi. Je revois ma propre mère laisser les volets fermés et fenêtres ouvertes pour que la maison garde la fraicheur de la nuit. C’est amusant, si je devais mettre des mots sur l’été, ce seraient ceux là, les rais de lumière qui passent au travers de ces vieux volets en bois. Nous partions en général chaque année, en camping la plupart du temps, mais nous restions une grande partie des vacances à la maison, laquelle avait la particularité d’être immense, délabrée et partagée avec le frère de mon père et ses enfants. Je donnerais cher pour revivre un seul instant de ces journées teintées de ce si doux ennui.

Las, si mes ouailles ont mis leurs cahiers au feu et les profs au milieu, je suis vissée à mon canapé jusque fin juillet…

Après cette petite introduction un poil sirupeuse, un up and down ? En lire plus »

Je solde, tu soldes, il ou elle solde…

soldescover

Une fois encore – je vais peut-être devenir personal shopper ? – les Galeries Lafayette m’ont demandé dans le cadre du partenariat que nous avons noué de sélectionner ce que j’aimerais acheter pour les soldes dans un monde idéal où l’argent pousserait sous les sabots des poneys. Cette fois-ci, j’ai jeté mon dévolu sur certaines pièces au prix conséquent – je pense aux sacs surtout – parce que je trouve personnellement que les soldes sont surtout faites pour ça, s’offrir quelque chose qui le reste du temps est inabordable. Mais j’ai aussi dégoté quelques petites choses plus accessibles.

Voilà, sinon rien de très surprenant je crois dans mes choix, des rouges qui claquent sur les doigts et la bouche, parce que si l’été on ne met pas du fluo je ne vois pas bien quand on osera, un blush YSL que j’adore personnellement, des robes, imprimées ou unies, parce qu’au bord de la mer on a rien trouvé de mieux – et qu’on dit F… à celles qui nous interdisent de montrer nos genoux ou nous expliquent que les rayures ça grossit – et des sandales, of course, ainsi qu’une paire de gazelles, parce que les gazelles, c’est un peu nous non ?

Bonne journée…

soldes2

 

#1 Robe Armor Lux, 80 euros, 48 euros  – #2 Robe Suncoo 89 euros, 44,50 euros – #3 Robe Galeries Lafayette 24,99 euros, 14,99 euros – #4 Robe Sandro, 165 euros, 82,50 euros  – #5 Robe Molly Bracken, 39,95 euros, 27,97 euros – #6 Robe Agnès B, 195 euros, 117 euros.

soldes4

#1 Sac Aridza Bross 299 euros, 119 euros – #2 Cabas Chloé, 445 euros, 267 euros – #3 Sac trotteur Chloé, 365 euros, 219 euros – #4 Cabas Lancaster, 249 euros, 99 euros – #5 Pochette Paul and Joe Sister, 99,90 euros, 49,95 euros – #6 Sac bowling Furla, 260 euros, 156 euros.

soldes3

#1 Ballerines Repetto, 190 euros, 152 euros – #2 Sandales Mellow Yellow, 129 euros, 77,40 euros – #3 Sandales Galeries Lafayette, 99 euros, 59,40 euros – #4 Gazelles Adidas, 95 euros, 57 euros – #5 Derbies Mellow Yellow, 139 euros, 83 euros – #6 Spartiates Mellow Yellow, 89 euros, 44,50 euros

soldes1

#1 Palette Givenchy 28 euros – #2 CC crème Clinique 29,90 euros – #3 Blush YSL 38,50 euros, 19,25 euros – #4 Fard crème Shiseido 27,90 euros – #5 Lipstick Givenchy 33 euros – #6  Vernis Sinfullcolors 4,90 euros

J’aime #56

IMG_3724

C’est assez systématique, après un si joli voyage, j’ai toutes les peines du monde à reprendre le rythme du quotidien. Les petits déjeuners de compétition me manquent, les blagounettes des copines aussi et surtout, je crois, cette excitation tellement unique provoquée par la perspective de découvrir un nouvel ailleurs. Mais parce qu’il faut bien s’y remettre et qu’il y a, thank God, tant de belles choses dont se souvenir ici aussi, un petit J’aime… En lire plus »

God save the scone (and the muffin)

DSC_0991

Il y a des moments, brefs, dont on sent que l’on se souviendra toute sa vie. Les quelques instants en apesanteur sur le glacier islandais en font partie, ces minutes sur ce bateau filant à toute allure sur le Loch Lomond aussi. La légère ivresse du champagne, l’air cristallin, la lumière un peu dorée de la fin du jour, les doux reliefs des collines à l’horizon et le miroir de l’eau reflétant les nuages comme en abyme, tout semblait comme aligné. Parfois, l’équilibre des éléments me procure une joie intense difficile à expliquer. En lire plus »

Déjeuner en paix…

DSC_0158

Collaboration Kellogg’s

Je ne sais pas vous mais moi j’adore par dessus tout les articles dans lesquels les people racontent leur rituel du matin. Ça me donne l’impression qu’il existe un monde parallèle auquel je n’aurai jamais accès, où les femmes, fraiches et disposes dès leur réveil se purifient d’un citron pressé chaud avant de poser un pied par terre (non sans s’être étirées comme un chat au préalable). Le reste est à l’avenant: crèmes et sérums aux noms exotiques, ramenés d’un stage de yoga au Bouthan, quelques exercices de pilates pour se recentrer, puis, en guise de petit déjeuner, deux ou trois graines d’acerola trempées dans du lait de soja (et le dimanche, FÊTE, une tranche de pain complet badigeonnée de crème d’amande). Ensuite, elles partent chevaucher la vie à dos de licorne et rigolent avec les marmottes qui emballent joyeusement le chocolat.

Je me moque un peu, mais ces rituels décrits sont si loin du mien que je ne m’en lasse pas.

En lire plus »

Lumière écossaise

DSC_0629 Un billet express avant de partir pour le spa, puis l’initiation au golf, deux activités harassantes prévues pour aujourd’hui et qui permettront, je l’espère, à mon corps d’éliminer une partie du muffin à la myrtille boulotté ce matin (qui n’est en réalité que la dernière pièce du puzzle de ces deux jours culinairement généreux).

Hier nous sommes donc arrivés à Loch Lomond, l’un des plus grands lacs d’Ecosse (si ce n’est le plus grand d’ailleurs mais le guide avait un accent si prononcé que je ne l’ai compris que lorsqu’il m’a proposé du champagne sur le bateau). Dans un hôtel, the Cameron house, qui nous a immédiatement évoqué la demeure des Crawley dans Downton Abbey. On s’est du coup pas mal disputées pour savoir laquelle de nous était Mary, c’est Violette qui a gagné, COMME D’HABITUDE. Du coup j’ai décrété que je serais Anna (j’ai un faible pour John Bates). Céline hésite encore mais moi je la vois bien en Sybil.

En lire plus »

What happens in Edimbourg…

IMG_3624

Trop fatiguée pour écrire longuement, la journée d’hier a été intense, lever aux aurores, prise d’un avion à hélices ou presque (et par conséquent trouillomètre à zéro) et arpentage de la ville à peine arrivés, histoire d’en louper le moins possible (on en bave dans les internets).

Heureusement, il a fait un temps sublime, avec un ciel bleu comme seuls les pays du nord savent les offrir. Je reviendrai évidemment en détails sur Edimbourg, mais je peux d’ores et déjà vous confirmer que ce fut love at first sight. Ce petit périple, qui nous emmène demain au Loch Lomond pour mieux revenir mercredi dans la capitale écossaise, est organisé par le magazine Nous Deux, et plus précisément le site « osezlebonheur ». Si j’ai fait partie des invités, c’est je crois notamment parce que dans mes billets J’aime, je recense toutes les semaines ces petits riens qui font que la vie, bien que souvent chienne, vaut malgré tout le coup. En lire plus »

In english please…

Coucher-de-soleil-à-Edimbourg-Ecosse-Royaume-Uni

Hi everybody ! A l’heure où vous me lirez, je serai un peu plus au nord, dans une contrée un peu étrange, où les hommes portent des kilts et parfois rien dessous. Bonjour les clichés me direz-vous, et vous aurez raison, mais laissez-moi rêver. Je suis donc pour la semaine à Edimbourg, dans le cadre d’un voyage de presse dont je vous dirai plus dans les jours à venir, je compte bien vous narrer en direct nos aventures, je pars en bonne compagnie, m’est avis que ça va enjoyer sévère. En lire plus »