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J’aime

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Hier la chérie est allée pour la première fois chez la kiné qui s’occupera d’elle désormais deux à trois fois par semaine. Il était fondamental qu’elle lui « plaise », difficile sinon de se plier à des exercices contraignants voire douloureux si la personne qui vous accompagne ne vous inspire pas confiance et sympathie. Bingo, l’entente semble avoir été immédiate. En sortant de ce petit cabinet installé dans un appartement d’un immeuble un peu décati, ma fille, ravie, a trouvé que c’était trop cool, cet endroit investi par trois jeunes kinés qui démarrent. « Ça m’a fait penser à l’appartement des Demoiselles de Rochefort, là où elles donnent des cours de danse et de piano, tu vois ? », elle m’a dit.

J’ai adoré que dans ce qui s’annonce tout de même comme une tannée, elle parvienne à voir un peu de poésie, que Jacques Demy et par la même occasion les plus jolies soeurs jumelles de l’histoire du cinéma, s’invitent dans ces séances. Je me suis dit que c’était bien la preuve que l’art, dans quelque forme qu’il puisse prendre, a ce pouvoir infini de colorier la vie.

Je ne donne jamais de conseils éducatifs, pas trop mon genre, bien trop percluse de doutes quant à ma propre capacité à être une bonne mère, mais si je devais le faire, ce serait probablement celui-ci: jamais trop de Jacques Demy pour les enfants.

Voilà, je vous laisse avec quelques J’aime en ce jeudi, demain ce sera – enfin – la chronique de Marje, avec pas mal de semaines de retard, qu’elle me pardonne. En lire plus »

Et toi, Instagram, ça va ?

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Je ne suis pas tellement branchée chaines de l’amitié – si tu n’envoies pas cette lettre à dix personnes qui elles mêmes ne la transmettent pas à leur tour, le malheur tombera sur ta famille et tes descendants – mais je n’ai pas énormément de personnalité et j’ai bien aimé lire les réponses à ce questionnaire Instagram chez Violette et Deedee (c’est mon côté fan). Du coup je me suis dit que j’allais leur emboîter le pas, en assumant résolument mon côté followeuse (c’est ça aussi, avoir 29 ans, faire la paix avec soi même).

Sans rire, j’adore Instagram. Je ne suis pas non plus complètement obsédée, je dirais plutôt que je l’utilise avec frénésie lorsque je suis au soleil ou dans n’importe quelle situation propre à faire bisquer mes abonnés, pour l’oublier totalement lorsque mes journées se passent à enfiler des perles journalistiques sur mon canapé. Mais parfois je peux rester des heures à sautiller d’un compte à l’autre et à blêmir de jalousie lorsque je tombe sur des clichés bien plus stylés que les miens (souvent) ou d’ami(e)s à leur tour sur une plage de rêve (la roule du branling tourne, elle aussi). Bref, Instagram n’a pas révolutionné nos vies et ne sert pour ainsi dire à rien, si ce n’est à faire refroidir nos burgers au resto le temps qu’on les immortalise ou à placer les produits envoyés par les marques à des blogueuses lasses de les montrer sur leurs blogs, mais s’il ne fallait aimer que ce qui sert à quelque chose, la vie serait bien triste (et les taux de divorce exploseraient). Et puis tout de même, avouons que le filtre Amaro vaut toutes les injections de botox, non ?

Bref, voici donc mes réponses à ces questions… En lire plus »

De l’amnésie des petites souris

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Aujourd’hui c’est la rentrée des classes avec tout ce que ça implique pour moi de larmes ravalées, d’autant que c’est déjà la dernière en maternelle pour mon bébé, ce qui me semble complètement hors de propos étant donné qu’hier encore je lui donnais le sein…

Mon bébé, qui a par ailleurs perdu deux dents en une semaine. La première à Kiffos, la seconde dans l’avion. Vous dire qu’elle est fière est un euphémisme. Elle se promène en tirant sa lèvre inférieure vers le bas pour être sûre que tout le monde remarque bien le trou (phrase à laisser absolument dans son contexte). Pour la première quenotte, on a pensé à la souris, sans même nous relever en sueur à 5h du mat pour chercher comme des possédés une pauvre pièce de cinq centimes dans le noir.

Dans la nuit de dimanche à lundi, en revanche, il y a eu un bug. Hier matin, lorsque Rose s’est levée et est arrivée dans ma chambre, ça m’est en effet revenu qu’on s’était couchés sans y penser. Constatant qu’elle même semblait avoir zappé, je l’ai invitée l’air de rien à refaire un petit somme dans mon lit pendant que je m’occupais de trier son linge (le truc que je fais tous les jours dès potron minet bien entendu) et me suis précipitée à poil et pas réveillée dans sa chambre, pour chercher sur le bureau du machin – ils sont colocataires tous les deux – une pièce de deux euros que je croyais avoir aperçue la veille. Problème: le bureau en question était noyé sous une tonne de fournitures scolaires amassées par le machin après que je l’ai menacé de ne pas l’emmener à Kiffos s’il ne vidait pas son carton (ce qu’il a littéralement fait, au sens qu’il l’a donc renversé sur son bureau). Sur ces entrefaites, Rose débarque dans la chambre, excitée comme une puce, s’exclamant qu’elle avait oublié de regarder si la souris était passée. En lire plus »

Back

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Hier, alors que nous nous apprêtions à quitter notre chambre d’hôtel à Athènes, direction l’aéroport et le flamboyant coucou d’Easyjet, le churros s’est retrouvé bloqué à 90° après avoir essayé de soulever sa valise lourde comme un âne mort (on lui avait refourgué tous nos bouquins). Non sans au préalable s’être excité sur la fermeture éclair, déjà plus que mal en point. Résultat, à quelques minutes d’embarquer, je me suis retrouvée avec deux problèmes à régler : réparer une saloperie de fermeture éclair et remettre d’aplomb un homme terrassé par la douleur (sa qualité d’homme est ici un élément précieux pour apprécier toute la difficulté de la chose). Légère panique à bord, j’avoue, lorsque je l’ai vu allongé et mourant sur le king size bed, gémissant qu’il en avait pour des mois, qu’il avait entendu un bruit de truc qui se casse et qu’il ne sentait plus ses jambes. (je crois que le destin ne m’a pas choisie au hasard quand je me suis cassé le cul cet hiver, j’imagine qu »il » savait que je pouvais l’endurer). En lire plus »

Vamos a la playa

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Demain, décollage aux aurores – et ça n’est pas une façon de parler, dieu sait comment, nous nous sommes débrouillés pour réserver un vol décollant d’Orly à 6h du matin, probablement une envie inconsciente de ne pas mettre toutes les chances de notre côté. Je plaisante, je plaisante, mais bien que ravie de ces deux semaines à venir, l’idée de partir en pleine nuit, puis d’attendre près de cinq heures sur le riant et ombragé port du Pirée que notre ferry nous emmène vers les Cyclades m’inquiète un peu. Je pourrais quasiment d’ores et déjà vous donner les heures précises des engueulades qui ne manqueront pas de se succéder avec une intensité qui devrait varier en fonction de la température extérieure. En lire plus »

Bel Esprit

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Je me souviens encore de la première pièce Esprit que j’ai achetée. je devais avoir 19 ans, il s’agissait d’un trench camel, ultra basique mais tellement bien coupé que j’avais presque la sensation en le portant d’être gaulée comme Charlotte B., mon idole d’alors. Et puis c’était une marque. Or les marques, personnellement, je n’en avais pas des tonnes dans mon dressing. Je ne vais pas faire ma Cosette, d’autant que pour être honnête je n’en ai pas souffert plus que ça, mais la vérité c’est que mes parents préféraient garder le rab des fins de mois pour qu’on parte en vacances tous les étés que pour nous payer du Casual ou du Façonnable (le must de l’époque dans mon lycée très chic de la presqu’île lyonnaise). Je ne vous cache pas qu’en arrivant justement en seconde, toute droites débarquées de notre collège plutôt « populaire », ma copine Béa et moi nous avions un peu halluciné que les filles regardent les étiquettes de nos marinières avant de décider si on pouvait être copines. (on ne pouvait pas).

Je me rappelle d’un trafic de petites vestes à boutons nacrés probablement tombées du camion, censées sortir de l’usine Agnès B, que nous avions réussi à acheter moitié prix. On croyait naïvement avec Béa qu’on pourrait ainsi entrer dans le club des pétasses. Las, qui dit tombé du camion, dit étiquette arrachée et par conséquent, loseuses de la mode. (que ceux qui pensent qu' »avant » les enfants étaient moins cruels soient immédiatement détrompés, être « cool » a toujours été un combat sans merci)

Bref, quand j’ai pu, donc, m’acheter ce trench Esprit, j’ai eu la nette impression d’avoir grimpé quelques marches de l’échelle sociale et surtout, compris qu’en effet, parfois, investir un peu dans une jolie pièce ne servait pas qu’à se la péter mais aussi à se sentir un peu une autre. A chaque fois que je le portais, j’avais sincèrement la sensation d’être plus fine, plus élégante, plus sûre de moi (j’ai fait sciences po tu sais ?). Depuis, quand je veux un « basique » qui dure, un blazer un peu classe, un cardigan qui tombe comme il faut, je vais chez Esprit. Non seulement les prix pratiqués restent raisonnables mais en plus, la qualité est réelle et les coupes flatteuses. Et puis soit dit en passant, contrairement aux Sage et Mandro – pour ne citer qu’elles – les tailles ne s’arrêtent pas au 40 (et encore, il faut aller mendier, rougissante, à la vendeuse de 32 kilos, en promettant de ne plus JAMAIS se resservir deux fois de cheesecake). Chez Esprit, quasiment toutes les pièces vont jusqu’au 48 et ça, tout le monde ne le sait pas.

Tout ça pour dire que lorsqu’on m’a proposé de donner mon avis sur la collection que vous pouvez regarder ici, je n’ai pas éprouvé beaucoup de difficultés à en parler. Alors on est d’accord, on n’est pas dans le registre du fou-fou et des sequins (même s’il y a aussi des robes de cocktail), mais celles qui commencent à me connaitre savent que je ne me sens jamais si bien perso que dans une petite robe décolletée ou en denim, un jean/tee/blazer, une marinière un peu loose et des bottines, of course. Le moodboard que je vous ai concocté ci-dessus est une sélection de ce que j’ai le plus envie de m’acheter pour la rentrée – il parait que dans deux semaines on est en septembre, AH BON ?

Des robes en veux-tu en voilà, des petites vestes parfaites, des tee qui vont avec tout, en somme des trucs qui me parlent, quoi !

Voilà, bonne journée, amour et low boots pour tout le monde

Partenariat Esprit

Cyber-soldes

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Ces trois derniers mois mes enfants se sont visiblement donné le mot pour pousser comme des champignons (la chérie, si elle me lit, va me rétorquer que non, pas elle, mais si, quoi qu’elle en pense, la demoiselle a elle aussi des pantalons feu au plancher). Résultat, les soldes je les leur ai consacrées quasi exclusivement, n’ayant pour ma part pas le prétexte d’avoir grandi pour me lâcher sur l’internet (je ne sais pas à quand remonte ma dernière virée en boutique, si l’on exclut Monoprix (qui est opportunément (ou pas) situé sur le trajet qui me mène à l’école de Rose) et H&M (caverne d’ali baba de la chérie)). De toutes façons franchement avec ce temps, je ne suis pas super motivée. Mais si je l’étais, je me laisserais tenter par ces petites choses, d’ailleurs je pense que la robe longue grise va quand même finir par atterrir dans mon panier virtuel.

Bonnes vacances à ceux et celles qui décollent dès ce we. Cette année pour ma part les vacances vont être en pointillé, avec trois ou quatre jours à la frontière espagnole en juillet pour le churros et moi et deux semaines en famille/with friends en Grèce 15 au 30 août. Grosse infidélité à la Corse cette année, je pense que ce n’est que partie remise pour 2014, l’idée de ne pas y aller me rend toute nostalgique (j’ai de gros problèmes). Bref, en somme vous allez m’avoir sur le dos quasiment tout l’été…

Ah et bon anniversaire à mon papa…

#1 : Bague étoile chez Asos, 50,37 euros – #2 : Pull ajouré fluo, 27 euros – #3: Tee Asos, 24,52 euros – #4:  Jean à pois, 34 euros – #5: Slippers à pailettes, 51 euros – #6: Montre bambi trop kitsch, 44,20 euros – #7: Robe à pois très Sofia Loren, 18 euros – #8: Mes shoes JB Martin , 110 euros (j’envisage d’en racheter une paire tellement j’y suis confort) – #9: Robe tout mou tout doux, 29,16 euros – 10 : Top American vintage, 67,50 euros – #11: Collier plastron bling bling, 29,16 – #12 : Robe de plage et de cocktails le soir, rose, of course, 19,50 euros – #13: Shoes qui brillent Georgia Rose, 77,40 euros – #14: (ben y’en a pas c’était pour voir si vous suiviez) – #15: Manchette type « hipanema » (sauf qu’elle coûte 10 fois moins cher), 11 euros

Tiny Om ou le sixième bijou

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Il y a deux sortes de bijoux. Ceux que l’on met pour des occasions spéciales, qu’ils aient coûté deux francs six sous ou bien plus chers et les autres et ceux qui se font oublier et qui deviennent quasiment une seconde peau. Jusque là, j’en avais cinq. Mon alliance, ma bague de fiançailles, une autre offerte par le churros pour la naissance de Rose, ma Pomellato de mes 40 ans et mon collier Tiffany, également offert par mon amoureux pour un anniversaire (un tour de cou ponctué d’un tout petit diamant). Hormis la Pomellato que j’enlève désormais en cas de baignade ou de vaisselle (hum), je les garde en permanence sur moi, donc, parce que sans eux, je ne sais pas, il me manque quelque chose. S’ils ont tous une valeur conséquente, je ne pense à vrai dire pas vraiment à leur prix mais à ce qu’ils me racontent. Ma bague de fiançailles me rappelle cet instant magique sur la place Saint Marc, où après dix ans à me répéter qu’il ne m’épouserait jamais parce que le mariage c’était une vaste fumisterie, le churros m’a demandé de devenir sa femme. Celle de Rose, je sais que la chérie l’avait choisie avec lui. L’alliance, on l’a achetée à la bourre dans une boutique sans charme, parce que la vérité c’est qu’on avait oublié que c’était pas mal quand on se marie, d’avoir des alliances. En lire plus »

Lost in Bangkok

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Bien arrivées – stop – complètement jet-laguées – stop – lost in translation – stop – Scarlett a pris cher – stop.

Après 11h de vol dont 10 de turbulences, un somnifère dans le coco qui n’a servi qu’à me transformer en lamentin (mais insomniaque), nous sommes donc arrivées à bon port à l’Anantara Hôtel de Bangkok, qui n’est certes pas un Hilton mais qui en a quelques atouts, au nombre desquels un rooftop hallucinant,  une piscine indécente très californienne dans l’esprit et des noix de coco shootées aux hormones. (Photos plus nombreuses à venir, pour l’instant, penser à me doter simultanément de ma clé de chambre, de mes lunettes et de mon téléphone requiert des connexions neurologiques dont je ne dispose hélas pas) (en cinq heures j’ai perdu et retrouvé ma crème solaire, mon passeport, ma carte bleue, mon passeport, mes tongs, mon passeport et mon dissolvant) (au bout du rouleau) (t’as pas vu mon passeport ?) En lire plus »