Vanessa, Johnny et moi

Alors la semaine dernière, ma copine Zaz, l'homme et moi sommes allés voir Vanessa Paradis pour un concert en AVANT-PREMIERE dans une petite salle même pas dans Paris. Bon, j'aimerais bien vous raconter que tout ça c'est grace à ma notoriété mais faut bien se rendre à l'évidence, je ne suis pas encore entrée dans les listings d'Universal et cie. La vérité c'est que ma copine Séverine, celle qui avait eu de gros problèmes de plomberie, rappelez vous, elle travaille un peu dans le show-bizness et que du coup elle avait eu l'info rapport au concert. Après, on a pris nos places comme tout le monde et on les a payées. Même que pour avoir le droit d'y assister il fallait aussi prendre une option pour un autre spectacle. A Marne la Vallée quand même. Juste au moment où on a vendu notre caisse pourrite. Mais bon, vous avouerez que pour aller voir Johnn… heu, Vanessa, rien n'est trop beau…

 

Allez, je vous raconte ?

18h00: Je pars en trombe du boulot, ce soir j'ai rendez-vous avec Johnny Depp.

 

18h03: Bon, y'aura aussi sa femme mais vu qu'elle sera sur scène, elle ne devrait pas trop nous déranger en même temps.

 

18h06: De toutes façons, personnellement, Vanessa, j'ai rien contre hein, mais voilà, quoi. Je connais à peine ses chansons et puis j'ai toujours été Charlotte, moi. En fait j'y vais surtout pour faire plaisir à ma copine Zaz.

 

18h12: Je préviens l'homme qu'il peut venir mais que je ne peux rien lui promettre. Je lui explique que coucher avec Jack Sparrow, ce n'est pas tromper.

 

18h15: L'homme répond qu'il veut bien fermer les yeux si la finale de rugby il peut la voir tranquille avec jef.

 

18h18: En fait un mariage réussi, c'est très facile. Il suffit de faire quelques concessions ça et là.

 

19h00: Nous voilà partis pour Marne La Vallée. Vanessa se produit à "La ferme du buisson". Mmm, Johnny, j'espère que tu n'es pas allergique au foin, parce que toi et moi on va en avoir partout, crois moi…

 

19h04: Ma copine zaz est super émue, c'est la quatorzième fois qu'elle voit Vanessa.

 

19h06: Zaz me prévient que si je fais encore une allusion au fait que Vaness' elle prend forcément des trucs pour être aussi maigre, elle ne se met pas à côté de moi pendant le concert.

 

19h10: Moi je m'en fiche de ce qu'elle prend, je lui dis. C'est pour Johnny que ça me fait de la peine, c'est tout. Avec moi il n'aurait pas tous ces soucis.

 

19h45: On trouve enfin la Ferme du Buisson. Pour les foins faudra repasser mon Johnny. C'est une ancienne halle hyper belle en briques. Il y a des loupiottes partout, on se croirait dans le Grand Meaulnes. Je trouve ça super poétique. Je fais un calin à l'homme et je lui dis que Johnny ou pas c'est lui mon grand Meaulnes.

 

19h50: L'homme répond qu'il a faim.

 

19h55: Le mariage en fait c'est de la merde.

 

19h57: L'homme ne voit pas du tout en quoi cinq gauffres lilloises fourrées à la cassonade et dix chouquettes avalées entre Paris et Marne La Vallée auraient dû lui couper l'appétit. Il dit que les voyages ça le creuse.

 

20h00: Les gens font déjà la queue pour entrer dans la salle et être bien placés. Le public est super fan je le sens. Pauvre Johnny, il doit se sentir complètement dévalorisé.

 

20h03: L'homme prévient que si on ne va pas d'abord à la buvette pour manger, il retient sa respiration.

 

20h05: On réanime l'homme qui n'a jamais eu beaucoup de souffle et on laisse tomber l'idée du premier rang. Direction la buvette.

 

20h06: L'homme est trop content, pour dix euros il a droit à un repas complet. Avec Zaz on commence une dépression nerveuse.

 

20h08: Dans le menu y'a des accras.

 

20h09: L'homme n'a jamais digéré les accras.

 

20h12: Avec Zaz on essaie de trouver un moyen de semer l'homme.

 

20h15: L'homme a mangé la moitié du buffet de la buvette. On peut enfin entrer dans la salle. On trouve des places devant mais sur le côté. Je sens que Zaz va mettre longtemps à pardonner le coup des accras.

 

20h18: Je dis à Zaz que quand même, faire un concert en avant-première avec M à la guitare, c'est la classe.

 

20h20: Zaz, elle dit que pour Vanessa, ça doit être juste normal vu que quand même, elle suce la bitte à Johnny tous les jours.

 

20h22: On est d'accord avec Zaz pour dire que ça c'est vraiment la classe.

 

20h24: En pleine digestion, l'homme ouvre un oeil torve et dit que si ça peut aider il est ok pour qu'on l'appelle Johnny

 

20h26: Zaz répond que ce qui peut aider c'est qu'il mange un chewing-gum

 

A suivre…

Paroles de femmes

Mercredi, juste avant de partir pour Bordeaux, j'ai reçu un colis.

 

Un livre.

 

Pas n'importe lequel, non. Le premier ouvrage littéraire auquel je participe, rien de moins.

 

Je veux dire, bien sûr, il y a eu les Courges et mes petites plasanteries sur ce qu'on peut faire "en cachette" et de 90 façons différentes. Et loin d'en avoir honte, j'en suis au contraire très fière parce que bien que légers et sans prétention, ces bouquins sont le fruit de longues heures à pianoter sur mon canapé. Ils m'ont amusée, ils m'ont payé une jolie robe de mariée, ils m'ont fait rigoler et je trouve que c'est déjà pas si mal.

 

 

Mais là, "Paroles de femmes", je dois dire que c'est autre chose.

 

Déjà, parce que l'objet en tant que tel est magnifique. Un bel ouvrage, comme on dit. La couverture notamment, est une photographie signée Boubat, un artiste que je vénère depuis que j'ai vu une exposition sur lui à la merveilleuse Maison européenne de la photographie.

 

Et puis, et surtout, parce que dans ces paroles de femmes, il y en a une qui vient du fond de moi. Ce fameux texte qui m'a valu un article dans "Femme actuelle" cet été et une séance photo avec Mike Tyson, rappelez vous…

 

Ce texte est l'un des premiers que j'ai écrits pour ce blog. Lorsque bloguer n'avait pour moi comme seule finalité de coucher sur un papier virtuel les états d'âme d'une ronde en souffrance. Lorsqu'il n'était question ni de régie pub, ni de concurrence acharnée, ni de wondermachin, loréaltruc ou autres "cadeaux" empoisonnés.

 

Dire que je regrette cette période serait faux et surtout la preuve d'une sacrée mauvaise foi puisqu'après tout il ne tiendrait qu'à moi de refaire le chemin à l'envers. Je ne nie pas l'excitation de faire partie d'une aventure collective, la naissance d'un média génétiquement modifié. Je ne crache pas dans la soupe aux euros des pavés publicitaires.

 

Mais ce livre, lourd et débordant de témoignages de femmes de tous âges et de toutes conditions m'a rappelé l'essentiel: ce que j'aime, c'est écrire. Et lorsque cette écriture, avec toutes les insuffisances stylistiques et les maladresses qui la caractérisent, touche quelques âmes égarées sur ces pages, je SAIS que les heures passées à trouver le bon mot n'ont pas été vaines.

 

Oui, ce livre m'a remis en quelque sorte sur la bonne voie, celle du plaisir d'écrire, tout simplement. Et puis il m'a rendue fière. Fière d'être l'une de ces femmes qui parlent, fière que cette "sortie de l'eau" cotoie d'autres textes, poignants, émouvants, amusants.

 

Voilà. J'avais envie de partager ça avec vous, vous dire merci pour ce chemin que nous faisons ensemble. Merci d'avoir fait vivre mes mots, tout simplement.

 

Edit: Je ne suis pas sûre que ce soit nécessaire de le préciser mais comme je ne veux pas qu'il y ait un quelconque malentendu, la participation à ce livre ne m'a pas rapporté un centime et ne m'en rapportera aucun quel que soit le nombre d'exemplaires vendus. Et vous savez quoi ? ça n'en a que plus de valeur. Ce qui ne veut pas dire que gagner des sous soit pour moi sale ou dévalorisant, on est bien d'accord.

T’es où tonton ?

Je suis à Bordeaux mes chatons. J'essaierai de poster dans la journée mais ce n'est pas sûr, rapport à mon emploi que j'ai.

 

C'est pas une vie moi je dis.

 

Non mais c'est vrai, il est où ce vieil oncle censé mourir et me léguer sa fortune alors que je l'aurais même pas connu ?

 

Hein ? t'es où tonton ? Non parce que là, c'est maintenant que ça serait intéressant, vois-tu ! Tu vois pas qu'il a perdu mes coordonnées ? Quel boulet je te jure…

 

Allez, à plus tard mes lapins !

 

Edit: Je le sais que c'est pas Bordeaux sur l'image, je te ferais dire. C'est juste que là tout de suite, une maison sous le soleil, ça me botterait. Pas toi ?

Je fais ce que je veux avec mes cheveux

Bon, choupinette, je suis rentrée trop tard pour te faire un compte-rendu du concert de Vanessa mais promis j'essaie de m'y coller dans la journée because c'était drôlement bien. J'en profite pour remercier encore ma copine Séverine pour le tuyau et lui demander pardon de pas avoir appelé, c'était à cause que mon téléphone, il était resté dans le coffre de la voiture…

 

Et donc, en raison de ma fatigue, à la place d'un grand billet plein d'humour et d'émotion comme tu as l'habitude d'en trouver ici, je vais du coup te faire un cadeau. Oui, un cadeau.

 

Moi.

 

Absolument, tu as bien compris, je m'offre en présent parce que tu le vaux bien et mes cheveux aussi.

 

Je sens que tu commences à voir où je veux en venir. Sauf que tu te trompes. La photo de la diversité, je ne vais pas la mettre sur mon blog. Pourquoi ? Oh, je pourrais te raconter pas mal de trucs, sur genre ma modestie légendaire, mon désir absolu de protéger mon intimité, ma peur de brouiller mon image, etc. Et y'aurait du vrai, en même temps.

 

Sauf que tout de même, la vérité c'est que je ne m'adore pas des masses sur le portrait. Peut-être en raison de ma poitrine qui en 4×4 m'a, disons le clairement, foutu les jetons. Comme quoi tu crois pendant des années que tu gagnes à mettre des décolletés pour découvrir un jour qu'on a juste l'impression que tu es une espèce à part, du genre qui a deux paires de fesses, une derrière comme tout le monde et l'autre… bref.

 

Donc la photo, si tu veux la voir, t'as qu'à la chercher, peut-être même que tu la trouveras. Mais pour que tout de même tu aies une idée de l'atmosphère du vernissage qui était ma foi bien sympa, je te propose ce petit film dans lequel d'ailleurs, je note, ne figure pas ma photo. M'est avis que le caméraman a eu peur aussi. De mes seins je veux dire.

 

En revanche, on m'aperçois et m'entend deux secondes et tu pourras constater qu'à l'oral j'ai un vocabulaire réellement très varié. Un vrai Larousse, la fille.

 

Y'a aussi des copines à moi qu'on voit mais je préfère conserver leur anonymat.

 

Edit: Je précise que si je mets en ligne ce film c'est juste pourc clore cet épisode. J'ai bien conscience de me faire le relais d'une publicité. Mais j'avoue, j'ai pris un grand plaisir à me faire bichonner, à vous raconter tout ça et à boire des bulles ce soir là. Cela dit, je pense que ce sera mon unique expérience du genre, parce que voilà, je crois qu'intrinsèquement, je ne suis pas faite pour ça.

 

Le jodepur, ma taille et ma voute plantaire.

Je le sens que tu es en manque de mes fachiones conseils ma petite caille. Le problème en même temps c'est que je ne suis pas non plus une shoppeuse compulsive, tu vois ? Du coup, j'ai un tout petit peu l'impression de te survendre un truc limite mensonger, quoi. Un peu comme si Valérie Damido se piquait de te donner sa vision du dernier défilé Marc Jacob.

 

M'est avis qu'elle trouverait que ça manque de stickers.

 

 

Bref. 

 

Il se trouve que j'ai encore deux trois choses à te dire sur les meust have de cet hiver 2007. Ben oui, tu crois quand même  pas que je vais te laisser te balader à poil avec tes loves bottes et ton ite bag en doudoune, si ?

 

Tu vois pas que tu croiserais justement un chasseur de cool ?

 

Donc, trève de digressions, le sujet du jour, c'est: qu'est-ce qu'on met avec les love botte, même si elles sont limites plus vraiment à la mode rapport que c'est désormais les Derbies à talon de 22 cm que toute fille vraiment pointue porte à son pied ?

 

Allez, je sens que t'as froid là ma pauvrette. Faut reconnaitre qu'un sac, même en doudoune, ça ne tient pas très chaud. Donc. Pour cet hiver, tu as plusieurs solutions. Premièrement, tu as le jean large à taille haute qui revient au galop.

 

Bon ben là, je passe mon tour. Faut que j'explique ? Oh mais pas de problème ma biche, tout de suite. Dans jean large à taille haute, y'a large et je ne suis pas persuadée que ce soit nécessaire d'accoler cet adjectif à mon allure qui s'en charge très bien toute seule. Y'a aussi "taille haute" et vu que ma taille je ne suis pas tout à fait sûre de l'avoir encore vraiment localisée, je préfère laisser tomber. Non autant les robes empire ça m'arrange, autant avec un jean joséphine, à mon avis, je vais ressembler à Bozo et c'est tout.

 

Allez, si toi aussi t'as lancé un avis de recherche pour ta taille, moi j'ai envie de te dire, fais comme moi, ignore tout ce qui monte au dessus du nombril. Et pars comme un prince.

 

Ok, t'es en train de penser. Mais en attendant, je suis toujours à poil avec mes bottines qu'elles sont over démodées. Et tu as raison. Par contre, t'es mignonne mais on va tenter de ne pas trop s'attarder sur cette histoire de train de la hype qu'on aurait limite pris trop tard parce que j'ai personnellement finalement craqué pour les love bottes de Comptoir des chiffonniers.

 

Que je ne peux pas réellement porter sous peine d'un possible infarctus de la voute plantaire. 

 

Je précise que dans le magasin j'étais en total free style avec, complètement détendue de l'orteil, aware comme t'as pas idée. Ces garces ont révélé leur côté obscur au bout d'à peu près 100 mètres. J'envisage de les envoyer à Guantanamo, je pense qu'on pourra en tirer le meilleur là-bas.

 

Bref, ça ne nous dit pas comment qu'on se sappe, je suis d'accord.

 

Et bien c'est simple, il te reste l'autre meust have de l'hiver, le Jodepur – je sais que ça s'écrit pas comme ça, me prends pas pour une sole meunière, c'est juste pour accentuer l'humour du post.

 

Je t'avouerais que jusqu'il y a peu, je ne voulais même pas entendre parler non plus du jodepur. Parce qu'à mon humble avis, le concept est né d'un cerveau malade ou pervers. Ou les deux. Non mais c'est vrai, de deux choses l'une. Première option, t'as de la culotte de cheval. Réflexe ? On la planque. Et vu que c'est quand même assez malléable – c'est même le problème – autant lui faire prendre la forme d'un 501, que d'une amphore, moi je dis. Deuxième option, t'en as pas. De culotte de cheval, je veux dire. Et alors là c'est pire. D'où que tu peux avoir envie deux secondes d'enfiler un truc qui va donner l'impression que t'es foutue en poire alors que tu fais partie des 1% de femmes dans le monde qui n'ont pas de grumeaux de cuisse ?

 

En plus, en dessous des espèces de bajoues du haut,  c'est hyper resserré que limite tu étouffes des mollets. Y'a même pas le confort, quoi. Alors qu'en général, le seul avantage des fringues moches, c'est que t'es bien dedans. Ben là, non, c'est la double peine. 

 

Oui mais non.

 

Tout ça, je le pensais vraiment. Et puis j'ai fait la connaissance du jodepur de miss G., une étoile montante de la blogosphère. Et j'ai un peu changé d'avis. Pas au point d'imaginer que ça m'irait, déconne pas mon poussin. Mais force est de reconnaitre que certains jodepurs peuvent te flatter.

 

Si t'as des jambes fines et la taille haute.

 

Exclusivement.

 

Quoi ? Hein ? Qu'est-ce que tu dis ? Elle est nulle ma leçon de fachionerie ? Rapport qu'on est toujours à poil ?

 

Ben pourquoi que tu crois que j'aime les leggings toi ?

 

En plus j'ai envie de te dire, profite. Parce que parait que la caleçon – heu le legging – est en train de se faire dépasser par le collant opaque de couleur.

 

De préférence fluo.

 

Bon ben je te laisse je vais aller m'acheter un jodepur en jean, moi. Taille haute.

 

Edit: La photo est de Vogue. Et viens pas me dire que c'est pas un jodepur. Le problème c'est que je n'en ai pas trouvé en fait. Je crois qu'on nous a menti. Ou alors que les créateurs, ils l'ont revisité, genre, le jodepur. N'empêche qu'il est jaune et en soi ça le discrédite, non ?

Tu sais ce qu’elles te disent mes hormones ?

La scène se passe il y a quelques jours, un soir de semaine. Non, pas dans un lit, ni sur le parquet, ni encore sur le carrelage de la cuisine parce que vous savez bien que c'est trop froid. De toutes façons, comme vous pourrez le constater, l'humeur n'est pas à la bagatelle…

 

– Elle: Bon alors, pour samedi, on fait comment pour regarder le match ? Tu crois qu'on va trouver un baby-sitter ? Non parce qu'à mon avis, tous les moins de 25 ans de notre entourage vont aller dans un bar avec des potes eux aussi. On a intérêt à s'y prendre dès maintenant.

 

– Lui: Heu…

 

– Elle: Quoi, "heu" ? T'as pas envie qu'on aille voir le match dans un bar avec les autres ? T'es un peu casanier je trouve, tu sais.

 

– Lui (gêné mais pas trop non plus): Ben non, c'est juste qu'en fait, on a décidé qu'on le regarderait entre mecs.

 

– Elle (piquée): Ah je vois. Super sympa.

 

Lui: Non mais tu peux comprendre quand même.

 

– Elle: Ben non, en fait, pas trop. C'est quoi le problème ? Mes hormones vont les faire perdre à distance ?

 

– Lui: Oh, arrête, c'est juste que c'est cool de faire ça entre hommes.

 

– Elle: Et moi, vu qu'il me manque un zizi, je reste à la maison avec les enfants, c'est ça ?

 

– Lui: De toutes façons t'y connais rien au rugby, en plus tu n'aimes pas ça.

 

– Elle: Ne t'éloignes pas du sujet, tu veux bien ? En plus j'ai tout à fait compris l'essentiel du jeu crois-moi. Y'a pas non plus besoin d'avoir fait polytechnique pour comprendre que l'objectif final c'est de se rouler dans la boue avec le ballon et si possible derrière la ligne du fond auquel cas ça te donne des points en plus. Alors, c'est bon, j'ai les compétences ? Y'a un test officiel tu crois ? Non parce que moi je veux bien aller passer mon certificat de spectateur, si y'a que ça.

 

– Lui: Non, mais écoute, une prochaine fois… C'est bon, c'est qu'un match en même temps.

 

– Elle: Qui ne revient que tous les quatre ans tout de même. En plus c'est une question de principe. (Puis, tentant la culpabilisation) Je me sens rejetée.

 

Arrivent pupuce et chouchou alertés par le ton qui monte.

 

– Pupuce: Pourquoi vous vous disputez ? Vous me faites triste moi…

 

– Elle: Non, ce n'est rien ma chérie. Maman est juste triste parce que ton papa ne veut pas d'elle samedi soir pour regarder le match. Il préfère ses amis tu comprends ? Mais ne t'inquiète pas, ta maman va rester avec vous, parce qu'elle vous aime, elle.

 

– Pupuce: Oh, pauvre maman…

 

– Chouchou (toujours très préoccupé par l'équilibre des forces au sein de la famille): Ben moi je comprends un peu papa quand même…

 

– Lui: Ah, merci mon grand, au moins un de mon côt…

 

– Elle (l'interrompant): Et en plus tu montes les enfants contre moi ! Je trouve ça vraiment dégueulasse.

 

Edit1: Pour qu'il n'y ait pas de malentendu, que les choses soient claires, ce qui a déclenché l'ire de cette femme que nous nommerons donc Fadela – sauras-tu deviner pourquoi ? – ce n'est pas l'idée que son homme passe une soirée avec ses amis. Non. C'est l'idée le fait qu'un individu soit exclu d'une soirée uniquement pour défaut de testostérone.

 

Edit2: Je sais, on pourrait penser que dans l'histoire, c'est elle la mégère. Sauf que la Fadela, même si elle peut avoir à un moment ou à un autre une pincée de mauvaise foi, elle est quand même restée à la maison au final. Par conséquent, pas de conclusions hatives, s'il vous plait.

 

Edit3. Ok, elle en a profité pour se siffler une bouteille de vin avec un copain. Mais ça n'est pas le problème.

 

 

 

 

Le moral en berne

Bon bah voilà, on a perdu. Alors forcément, on est déçus hein. Et puis ce pauvre Chabal, tout chafouin, là, avec ses larmichettes qu'elles coulaient sur ses joues barbues… Si ç'est pas malheureux tout de même de se mettre dans un état pareil, moi je dis.

 

Je sais que toi aussi, tu es triste, derrière ton écran. Parce que la victoire, ça t'aurait fait oublier tout un un tas de trucs qui ne marchent pas droit dans ta vie. ça t'aurait donné la niaque, peut-être même que tu aurais eu de l'espoir pour l'avenir de la planète et de tes enfants. Bref, ton moral de français, il s'en serait trouvé drôlement ragaillardi.

 

Alors que là, c'est quoi qui va se passer, hein ? Je te le donne en mille. Il va falloir se pencher sérieusement sur cette histoire de franchise médicale que même si Roselyne elle dit que ce n'est pas grand chose, c'est malgré tout pas rien. Va falloir trouver une solution pour jeudi rapport à la grève des cheminots. Va falloir s'intéresser de plus près à l'EADS, cette histoire à laquelle on ne comprend que pouic mais que tout de même il semblerait qu'on ait été les dindons de la farce. Enfin, sauf si t'es parent de près ou de loin avec Lagardère, auquel cas ce problème ne te concerne pas. Ou différemment en tous cas.

 

 

Et oui, tout ceci, c'est reparti.

 

En même temps, il y a un point positif. Toi tout ça, ça va grave te plomber le moral, on est d'accord. Mais m'est avis qu'il y en a un qui est encore plus emmerdé que toi aujourd'hui à l'idée que tu aies un peu plus le temps de lire les pages "Société", "Economie" ou "Politique" de ton journal.

 

Et puis y'en a un autre, qui doit être en train de voir si y'aurait pas moyen finalement, pour Madrange, de remettre le couvert, quoi…

 

Je sais que c'est petit, mais du coup, moi, j'ai tendance à rigouler un peu. Oh, juste un petit peu hein. Et ça n'empêche que perso, si la queue de Mickey c'était la touffe à Chabal… Bref.

 

Edit: Permets moi de te dire sinon que je ne t'ai pas trouvé hyper sympa avec moi au niveau de mon sondage. Non parce que bon, ça va, le tapis, je ne le fume même pas d'abord.

Bruxelles

Hier j'étais à Bruxelles. J'avais écrit déjà un billet sur cette ville aimée. Et pendant que je sortais de la gare le nez ravi par l'odeur à nulle autre pareille des gauffres belges, je repensais à ce qui dans cette ville me bouleverse. Alors voilà, j'ai envie de rééditer ce texte qui somnolait sur mon ancien blog. Oui, je sais, c'est une réédition. Mais en même temps, parfois, quand on est une star, on peut se le permettre… En toute simplicité.

Hier j'étais donc à Bruxelles. J'y aime les frites, la bière, la Grand-place, la façon d'appuyer sur les "R", la lumière, le rouge brique de certaines facades qui me rappelle que je suis au nord même si ce nord n'est qu'à une heure et demi de Paris.

J'y aime aussi son quartier des Marolles truffé d'antiquaires, ce café au coin de la place du marché au carreau où l'on chante des chansons de Jacques Brel en mangeant une soupe au potiron fumante. J'y aime encore tous les estaminets qui proposent des bières d'abbaye qui vous font oublier l'envie pour longtemps de boire une Kro…

J'aime Bruxelles parce que la première fois c'était avec l'homme. Et que la deuxième, j'étais trois depuis deux mois. Ce soir là on avait écouté Jeanne Moreau chanter et on s'était dit que si l'un des deux était une fille on l'appellerait Jeanne.

L'un des deux était une fille et on ne l'a pas appelée Jeanne… Comme quoi parfois on se dit des choses qu'on ne fait pas…

Allez à Bruxelles, c'est à une heure et demi de Paris et c'est encore bien plus que tout ça. Vraiment. Allez-y c'est un ordre. Mon ordre du vendredi.

 

Edit: C'est fou, ce post avait déjà été rédigé un vendredi. Comme quoi, c'est un signe.

 

Edit2: A Bruxelles il y a aussi des spéculos avec le café et les meilleurs sont les Dandoy. Ils sont vendus même à la gare et si t'as jamais mangé de spéculos c'est par ceux là qu'il faut commencer.

 

Edit3: Les Edit ils sont frais du jour, je te ferais dire.

Rendez-vous aux Ladiesroom…

Petit billet aujourd'hui, parce que je suis en déplacement professionnel madame. Ouaip, exactement. Donc juste pour vous dire qu'à priori, si la publication n'a pas été remise à plus tard, il y a aujourd'hui dans 20 minutes un article sur les blogs de filles et j'y raconte quelques bêtises.

 

Je veux saluer à cette occasion la gentillesse du journaliste, David Carzon, que j'ai fait tourner en bourrique en refusant au dernier moment que ma trombine apparaisse sur le journal.

 

Si je vous parle de cet interview, c'est parce que si vous tombez dessus vous verrez que je parle d'un webzine auquel je collabore depuis quelque temps. Certains d'entre vous l'auront peut-être déjà vu, je préfèrais être discrète parce qu'on en est encore à une version test et que j'attendais que ce soit un peu plus abouti.

 

C'est désormais le cas, donc sachez que vous pouvez me retrouver sur Ladiesroom. C'est un réseau social féminin mais les hommes sont acceptés. La plupart des articles que je signe là bas sont en réalité des billets déjà publiés ici dont vous aurez toujours la primeur. Il y a aussi des articles originaux. On peut s'y créer un avatar, on peut écrire ses propres articles, on peut même s'y faire des amies dis-donc.

 

Voilà, j'espère que ça vous plaira, pour moi c'est une nouvelle aventure. J'ai à la fois un peu peur et en même temps,  c'est bien non d'avoir un peu peur ?

 

Bonne journée mes petits chéris.

Chasseurs de cool

Aujourd'hui, je vais te faire une leçon de tendance que tu vas pas en revenir parce que grace à moi tu vas comprendre un peu mieux un phénomène fachione super trendy qui fait fureur.

 

Oui, aujourd'hui, je vais t'expliquer pourquoi que maintenant, ce ne sont pas les top models qu'on prend en photo pour montrer les tenues que tu te dois de porter dans la vie de tous les jours. Ben quoi, t'as pas remarqué ? Le truc de la fachione week – bon si tu sais pas ce que c'est que la fachione week qui au passage vient de se terminer, je crois qu'il vaudrait mieux passer ton chemin, m'est avis que tu vas sérieusement t'emmerder pendant les minutes qui suivent -, c'est de shooter les filles A LA SORTIE des défilés et surtout pas PENDANT le show, genre sur les podiums.

 

 

Franchement, si t'en es encore à t'extasier devant les mannequins qui défilent, t'es pas trendy pour deux sous ma chérie. Parce que celles qui te montrent comment la rue s'habille – et donc toi dans six mois – ce sont les vraies filles.

 

Genre toi et moi, tu te dis ?

 

Heu… non, pas vraiment ma caille.

 

Les filles de la rue de la vraie vie qui sont l'émanation de la tendance de la hype, elles sont quand même un tout petit peu spéciales. En fait, si tu les regardes bien, ce sont des top models mais sauf qu'elles ne défilent pas et qu'elles sont dans leurs vêtements à elles. Il y a aussi des actrices. Et puis des fachionistas qui ressemblent à des top models.

 

En tous cas elles te montrent le chemin et moi je dis quelque part, merci.

 

Bon, en même temps je ne sais pas vous, mais moi elles m'impressionnent quand même, du coup, le processus d'identification n'est pas easy easy. Je veux dire, même leurs bracelets ils sont assortis à leur tenue. Et les couleurs de leurs vêtements, elles sont super réfléchies. En plus dans tes rêves qu'elles s'habillent en gris, jaune ou orange. Non, c'est comme le coup du legging. Si tu dis "orange", c'est que t'es du style à dire encore caleçon, tu vois ? Parce que la fille qui te montre dans quel sens va le vent de la mode, elle dit plus orange depuis au moins deux mois vu que ça a été remplacé par "tangerine". Gris, tu le dis pas non plus vu que c'est le noir de cet hiver. Donc tu dis "noir de cet hiver". Ou alors tu dis taupe. Mais c'est limite. Le marron non plus ma pauvre ça n'existe pas. Tu mets une touche de bronze dans ta tenue, c'est tout.

 

Bref, tu m'as comprise, les couleurs primaires c'est fini. Et surtout, tu oublies de suite l'idée d'improviser. Parce que s'habiller, surtout si t'es du genre qui ouvre la voie, c'est un peu comme si c'était un vrai travail.

 

T'es un peu perdue hein. Je comprends ma biche. Mais qu'est-ce que tu veux, c'est pointu maintenant la mode. Surtout si tu veux avoir la chance un jour d'être shootée par un cool hunter.

 

Quoi ? Tu sais pas ce que c'est qu'un cool hunter ?

 

Haaaan, l'autre.

 

Allez, ça me fait de la peine de te laisser dans ton ignorance. Je vais t'expliquer.

 

Ben en fait, le cool hunter, c'est un gars plus malin que toi et moi et qui a compris, lui, que justement, la mode elle est dans la rue, quoi. Et qui prend le pouls de la tendance en immortalisant des looks de vrais gens.

 

Pour que toi ensuite tu puisses les copier. Ou essayer, en tous cas.

 

Bon, tu t'imagines bien que les vrais gens en question, ils ne sont pas du genre à se croire arrivés juste parce qu'ils ont enfin acheté des low boots. D'autant que depuis que le pékin moyen – style moi – achète des low boots, c'est justement le signe que c'est bon à jeter vu que ça s'est démocratisé. Du coup, ça s'appelle de nouveau des bottines, tu vois ?

 

Bref, le face hunter, il te shoote que si t'es before the tendance.

 

Bon, ben moi je suis un peu before avec mon sac doudoune, mais pour l'instant, rien.

 

Faut dire que ce que j'ai oublié de te préciser, c'est que le cool hunter officie surtout à NY, Tokyo, London et aussi rue de Rivoli.

 

Pas avenue d'Italie, à priori.

 

Voilà, je sais, c'était long et quelque part on s'en fout de tout ça. En même temps je t'ai promis de décrypter les tendances et je tente modestement de tenir cet engagement. Imagine comment tu vas te la péter en casant "cool hunter" dans une conversation. Là je ne te dis pas comment t'auras envie de m'embrasser, après.

 

Edit: Un des cool hunter les plus connus, c'est le Sartorialist. Même que je connais une fille qui a été Sartorialisée. Si. Même que. La photo en illustration est de lui. Et comme je suis vraiment une limande en informatique, je ne sais pas rajouter une légende. Je m'épuise, je vous jure…

 

Edit2: Je me moque mais le pire c'est que j'adore regarder ces photos de vrais gens trop pas pareils que moi.

 

Edit3: Trois filles notamment savent parler bien mieux que moi de la mode, la mode, la mode: Géraldine de Café mode, Garance et Punky. Alors si le coeur vous en dit…