Brèves enrhumées

tasse

(photo @morganesezalory)

Bon, sur le front du virus, rien de bien neuf, j’ai l’impression d’avoir un auto-cuiseur à la place du cerveau, je ne serais pas étonnée de perdre une ou deux côtes au détour d’une quinte de toux et mes yeux pleurent autant que mon nez coule. Hier, quand je me suis réveillée, le churros m’a regardée et a eu la très mauvaise idée de se marrer.

Je n’oublierai pas.

Je me suis donné jusqu’à ce soir avant d’aller chez le médecin – et je n’ai pas pris ma tension une seule fois – (ma psy fait UN DE CES BOULOT) (et mon tensiomètre n’a plus de piles), mais je ne vous cache pas que j’ai jeté un oeil aux statistiques de mortalité de la grippe.

Bref, deux trois brévouilles histoire de ne pas capituler, ON NE M’AURA PAS. En lire plus »

Lets cook, asshole

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Moi qui n’aime pas la dimension imprévisible de la vie, je suis au moins rassurée sur l’immuable dénouement des virus de Rose: immanquablement, elle me les refile. Cette fois-ci n’a pas dérogé à la règle et je suis donc A L’ARTICLE DE LA MORT depuis trois jours. Il faut savoir que non contente de m’avoir dotée d’une propension assez fascinante à profiter de la moindre bouchée avalée, la nature m’a également flouée sur un autre plan, celui des défenses immunitaires. C’est simple, je n’en ai aucune. Collez moi cinq minutes dans la salle d’attente du moindre généraliste et je repars avec les maladies de chacun des patients (à part peut-être la prostate). Je dois détenir le record d’angines et rhino-pharyngites possiblement contractées par un être humain et je ne parlerai donc pas des champignons, qui visiblement profitent d’un PH trop ou pas assez acide de mon organisme (ou alors, si j’ai bien compris, je mange trop de sucres rapides) (question: le chocolat est-il un sucre rapide ?) (le premier qui dit oui, je l’explose) (tribute to Violette).

Bref, en plus d’avoir du muguet, je mouche, je tousse, je claque des dents et j’ai des frissons. Et comme j’ai la flemme d’aller chercher des kleenex dans ma salle de bain, je me mouche avec du sopalin, mon nez ressemble à une vieille semelle usée. (Si ça se trouve c’est ça qu’elle avait Carla, le jour de la marche républicaine, du coup ça expliquerait le col roulé ?). En lire plus »

Le grand portnawac du vendredi

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Alors après les oreilles, le nénuphar et les orteils, voilà que les champignons squattent ma bouche. Je pense que je vais finir en omelette. J’ai longtemps cherché avec quoi rimait 2015, désormais je sais, pour moi en tous cas j’ai le sentiment (je suis très intuitive) que ce sera l’année du glam. Mon frère n’en peut plus de m’envoyer des ordonnances d’antifongiques et moi je pense que je ne pourrai bientôt plus regarder mon frère en face, parce que ça a beau être la famille, voilà quoi.

A part ça, j’ai lu pas mal de choses vraiment passionnantes cette semaine, entre deux boulots à terminer (à moins que j’aie terminé deux ou trois boulots entre pas mal de lectures passionnantes) (la procrastination en ce mois de janvier atteint chez moi des sommets jamais gravis et je sens bien qu’invoquer le drame du 7 janvier commence à ne plus très bien passer). Bref, histoire que ça serve à quelque chose, je ne résiste pas à l’envie de vous proposer cette petite revue de presse du vendredi, ça pourrait devenir une chronique récurrente, ça pourrait aussi finir de sa belle mort, enterré dans le champ infini de mes velléités. En lire plus »

Sucré… sucré.

 

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Alors un grand merci pour tous vos commentaires hier, enfin merci, je ne sais pas, parce qu’avec tous ces films évoqués que je n’ai pas vus ou alors il y a longtemps ou alors beaucoup mais rien que d’en entendre à nouveau parler j’en ai de nouveau envie, je risque d’être définitivement perdue pour la cause du travail. L’une d’entre vous m’a demandé si je pouvais faire un billet recensant mes comédies romantiques préférées, il y en a un disponible non pas sur mon blog mais ici. Mais forcément, si je refaisais cette liste aujourd’hui, elle serait probablement différente et plus longue. J’en avais oublié à l’époque. Bref, peut-être que je m’y recollerai prochainement, mais je ne renie rien de ce que j’avais écrit pour autant !

L’une d’entre vous a également évoqué Jane Austen et les films qui ont été tirés de ses romans. Idem, je crois avoir déjà déclaré ma flamme à l’auteure anglaise, mais en la matière, dix fois valent mieux qu’une. J’ai lu absolument TOUT ce que la grande Jane a écrit, et même la suite très moyenne que PD James a commis d’Orgueil et Préjugés, « La mort s’invite à Pemberley ». J’ai aussi dévoré tout ce qui existe au sujet de Jane Austen elle même, tant la femme me fascine, elle même était si loin de ses héroïnes. Pour moi, c’est réellement l’inventeuse de la comédie romantique, même si finalement, elle même me semble très imprégnée des principes de la tragédie grecque, auxquels elle ajouterait des happy end assez peu prisées par Eschyle, Sophocle ou Euripide.

Je ne vais pas vous la jouer critique littéraire inspirée, je roule sur les jantes de mes acquis en la matière, mais je crois quand même que c’est la raison de mon affection pour toutes ces bluettes et comédies sucrées jusqu’à l’écoeurement. Elles suivent quasiment toutes le même schéma immuable et font appel aux mêmes recettes, celles des amours contrariées, des ambitions avortées, de la transgression, des conflits de classe, etc.

Ok, j’essaie peut-être désespérément de faire passer mon hobbie pour une quête intellectuelle. En lire plus »

Le job le plus cool du monde

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Hier je déjeunais avec deux copines de la team Parents Mode d’Emploi et comme souvent dans ces cas là, nous avons passé le repas à égrener nos comédies romantiques préférées. De fil en aiguille, on a quand même réussi à parler de ce regretté Simon de la Brosse (toutes les personnes à qui ce nom évoque quelque chose sont cramées, elles n’ont pas plus 29 ans que moi 32) (on parle de Wadeck Stanczak ?) Je ne saurais dire à quel point j’aime l’idée qu’il existe sur terre des gens qui ne voient pas où est le problème de connaitre les dialogues de La Boum par coeur ainsi que le casting complet de Coup de foudre à Notting Hill. Voire pour qui ne PAS connaitre des scènes entières de La Boum, de Love Actually ou de Nuits blanches à Seattle EST un problème. J’aime qu’il n’y ait pas que pour moi que l’évidence s’impose: Drew Barrymore pourrait prétendre au titre d’héritière de Meg Ryan ou Julia Roberts, même si Keira Knightley a des arguments, au même titre d’ailleurs que Rachel Mac Adams. Il n’empêche que pour l’instant, on n’est quand même pas certaines de l’avoir trouvée cette nouvelle Meg.

J’aime, je crois, autant regarder les comédies romantiques qu’en parler, me refaire le film, imaginer des fins différentes ou débattre des heures durant des raisons ayant poussé les scénaristes à ne pas réunir tel et tel protagoniste à l’issue d’une histoire.

Quand je pense qu’à un moment de ma vie professionnelle les déjeuners de travail consistaient à cuisiner le chargé de communication de Valérie Pécresse sur le glissement vieillesse technicité pour les personnels des universités. Je veux dire, j’adorais, bien sûr.

Non en fait.

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Test à l’aveugle : la RÉVÉLATION !

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Partenariat

Depuis deux mois, donc, j’ai prêté mon visage à la science (qui en avait bien besoin) (la science) en testant une nouvelle ligne de soins jeunesse (il faut s’y prendre très tôt, tous les experts s’accordent à le dire). Comme je vous l’avais expliqué, j’ai dans un premier temps effectué ce test à l’aveugle. C’était génial, j’avais l’impression d’être une James Bond Girl.

Si.

Plus sérieusement, ne pas connaître la marque des produits, c’était assez intéressant, parce que cela me forçait à me concentrer uniquement sur les textures, les parfums, les sensations lors de l’application. L’essentiel en quelque sorte, parce que oui, le packaging compte dans une décision d’achat. Mais croyez-moi les rides, elles s’en tamponnent du packaging.

Bref, j’ai bien aimé être agent de renseignement de la cosmétique. Et puis on a fini par me révéler le grand secret. C’était par téléphone parce que ce jour là, Rose a eu la grande idée de tomber malade, ce qui m’a empêchée de me rendre au rendez-vous en personne. Mais finalement, c’était pas mal comme ça, une façon d’entretenir le mystère jusqu’au bout. Je ne vous cache pas que je me suis ridiculisée, parce que lorsqu’il a s’agit de jouer aux devinettes, j’ai égrené le nom de quatre marques avant de tomber sur la bonne. C’est dire mon expertise et mon sens de l’à-propos.

Mais j’avais une excuse. J’étais convaincue de tester des soins assez confidentiels. Il n’en était rien puisque tadaaaaam… En lire plus »

Et les soldes, tintin ?

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Bon c’est pas tout ça mais avec ces histoires, tintin les soldes. Ce n’est pas que je sois particulièrement en fonds désormais (comme dirait Baptiste, si tu changes beaucoup de lettres à « propriétaire », ça donne « fauchée pour les quinze ans à venir et en panique pour l’argent jusqu’aux restants de tes jours ») mais ce ne serait pas du luxe que je fasse un peu valser mon slim, mes tee-shirts gris et mes boots noires dont les talons commencent à se desceller à force d’avoir été portées. Bref, quelques suggestions en deuxième démarque, avec en guest star ce fauteuil qui me fait dangereusement de l’oeil pour mon futur salon (la vérité c’est que de toutes façons, là tout de suite, je me tamponne pas mal des sapes, je rêve table basse et robot Kitchenaid (Hiiii il y a 30% sur celui-ci) (potentiel de sexitude au TOP).

Bon week-end.

#1 – Robe Ba&sh, 200 euros, 120 euros – #2 Manteau Ba&sh, 450 euros, 225 euros – #3 – Cardicool Vero Moda, 44,95 euros, 31,46 euros – #4 Pochette Ba&sh pour La Redoute, 89 euros, 48,95 euros – #5 Robe Topshop, 55 euros, 27,50 euros – #6 Sweat French Disorder, 65 euros, 58,50 euros – #7 Fauteuil AMPM, 379 euros, 152,50 euros – #8 Boots Jonak, 119 euros, 71,40 euros – #10 Tee God Save the Cream, 39 euros – #11 Veste Vanessa Bruno pour la Redoute, MEGA AFFAIRE, 99 euros, 24,75 euros

Edit: Une grosse affaire s’est cachée dans la sélection, sauras-tu la reconnaitre ? (moi oui).

J’aime #66

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« Et vous, le moral, il est bon ? » C’est la question que l’une des caissières du BHV a posée à mes parents lundi après-midi. Ils en sont restés comme deux ronds de flan, tant l’interrogation leur semblait incongrue. Il leur a fallu deux minutes pour comprendre qu’elle ne se moquait pas d’eux, une de plus pour se dire qu’il s’agissait peut-être d’une prolongation de la marche républicaine. Toute leur journée a été à l’avenant: « on n’avait pas le temps de regarder un plan que deux personnes venaient nous aider ».

Bon, deux jours plus tard, on ne compte pas les tocards qui se sont insultés pour être le premier à posséder leur numéro de Charlie (les gars, on se calme, il va y en avoir cinq millions d’exemplaires). Ouf, pendant cinq minutes j’ai cru que notre mesquinerie avait disparu, noyée sous un océan de mièvrerie.

Plus sérieusement, je ne sais pas ce qu’il en est pour vous mais petit à petit je me remets à penser à autre chose, même si j’ai regardé en boucle l’hommage aux policiers par Hollande (mon nouveau héros) (même si je voudrais surtout pécho son body guard) et que je continue à lire à peu près tout ce qui passe sur le sujet, mention spéciale à ce texte, par exemple.

Voilà, tout ça pour dire que cette semaine, en dépit et envers contre tout, j’aime… En lire plus »

Home

clés

Hier c’était une journée bien particulière. A 14h30, nous nous sommes rendus chez la notaire, qui manifestement nous avait pardonné notre léger oubli de chéquier il y a quelques mois lors du compromis – même si elle nous a littéralement marqués à la culotte toute la semaine dernière, surveillant l’acheminement des fonds comme le lait sur le feu – (en fait elle n’avait peut-être rien pardonné). Après relecture de tout un tas de documents très rassurants quant à la non présence de mérules (j’apprends beaucoup en devenant propriétaire), à des traces d’amiante solide sur un tuyau extérieur ou encore la chance qu’on avait de ne pas être situés sur une zone de carrière (mais pas bien loin non plus), on a paraphé environ 567 pages chacun, oublié deux ou trois signatures malgré notre vigilance légendaire et enfin reçu le sésame, littéralement, de la part du désormais ex-propriétaire, un peu ému de ce passage à témoin. Les yeux piquaient à la fin, il y avait dans cette petite pièce un entrelacs d’émotions contradictoires, des promesses de petits déjeuners sous le cèdre, des regrets, peut-être, de ceux qui ne pourraient plus y avoir lieu, des peurs, aussi (enfin moi surtout), de ce que posséder veut dire. En lire plus »

Bloom’s, dites-le vraiment avec des fleurs…

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S’il y avait un jour où me voir offrir des fleurs pouvait me faire du bien, c’était bien mercredi. C’est Violette qui me les a fait envoyer, via Bloom’s, une jeune société qu’elle avait repérée il y a quelque temps. Oui, on est comme ça entre blogueuses, parfois on se chie dans les bottes mais parfois, souvent, même, on se dit qu’on s’aime avec des roses. Et dans ce monde cruel, il n’y a peut-être rien de plus fort finalement que les fleurs. Si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce qu’honnêtement, vraiment, je n’avais jamais reçu des roses aussi belles. Et que le concept de Bloom’s m’a charmée, moi la fille aux deux mains gauches. Parce que Bloom’s, ce n’est pas un énième service de livraison de bouquets. A mi-chemin entre la box et le DIY, l’idée consiste à commander une sorte de fleurs. Celles-ci, directement achetées au producteur, et donc ultra-fraiches, vous sont apportées dans une grande boîte, en vrac, avec les feuillages assortis, du raphia et une petite carte explicative pour que vous les assembliez vous mêmes. Bien sûr, mon bouquet ne sera jamais aussi beau que ceux que me fait ma fleuriste perso de luxe, aka Zaz, la fille qui parlait aux pivoines et aux renoncules. Mais avec mes filles on s’est amusées à couper les tiges, à les assembler. L’eucalyptus nous a laissé un doux parfum sur les mains et depuis quatre jours, les boutons de rose ne cessent de s’ouvrir, se révélant plus belles à chaque matin. En lire plus »