Miami ! (beach)

Juste une petite carte postale pour vous dire qu’on est bien arrivés. J’ai finalement carburé au Xanax et ma foi c’était formidable, je n’ai jamais été aussi détendue que pendant ce vol. Tellement détendue d’ailleurs que je ne me suis absolument pas occupée de Rose qui vomissait tripes et boyaux à la descente (la routine). J’ai décidé de me droguer encore plus au retour avec un vrai somnifère qui devrait me faire oublier jusqu’à l’existence d’un Boeing 777. Bon, j’ai vite atterri avec les démarches ultra compliquées de la douane américaine. On a eu une légère angoisse, le passeport de Rose expirant en juillet, donc moins de six mois après notre retour, mais finalement ça n’a pas posé de problème (j’ai souri niaisement à tous les personnels des frontières, ceci expliquant peut-être cela) (bien sûr avant on s’est tous moisis cordialement, chacun rejetant la faute sur l’autre de ce qui aurait pu nous valoir un aller simple dans l’autre sens). En lire plus »

Une mère, d’Alejandro Palomas

Comme le disait le grand Jacques, les emmerdes ça vole souvent en escadrille. Donc non contente d’avoir laissé ma dignité quelque part sur un rooftop du 9ème arrondissement de Paris il y a deux jours, j’ai eu la bonne surprise d’assister en direct avant-hier soir au décès de mon ordinateur. Il a fait ça sans bruit, tout doucement (que devient Bibi au fait ?). Tentant de maitriser la panique qui commençait à m’envahir, j’ai rassemblé tout ce qui me restait de pensée positive à l’intérieur de moi en listant tout ce qui pouvait faire de cet événement une broutille à l’échelle de l’humanité. J’ai bien sûr pensé réchauffement de la planète, Alep, Trump, Pénélope Fillon. Je me suis aussi dit que ça aurait pu arriver une semaine plus tôt, alors que je venais de terminer un manuscrit, juste avant de le sauvegarder. Et puis surtout, me suis-je répété en boucle, normalement aucune de mes données n’étaient perdues grâce à ma time capsule, sorte de disque dur qui mémorise le contenu de ton ordi dix fois par jour. En lire plus »

Pierre qui roule…

Je sais que je commence à avoir un besoin criant de vacances quand je me mets à me cogner partout, voire à me casser la figure. Je suis en effet cette personne qui tombe, souvent. De préférence dans des escaliers. Ma dernière chute m’a d’ailleurs laissé de véritables séquelles, je vous déconseille de vous casser le cul ou, plus scientifiquement parlant, le sacrum. C’est la voie royale pour un toucher rectal pour tout un tas de joyeusetés, comme des sciatiques à répétition, des douleurs lombaires, voire, (vous saurez tout) une sorte d’engourdissement de la salle des fêtes quand je reste assise trop longtemps sur une chaise. La première fois j’ai quand même eu super peur. Parce que j’avais déjà eu des fourmis dans les jambes, mais ne plus sentir son abricot alors qu’on est pas en train d’accoucher sous péridurale, c’est chelou.

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Séries: mon best-of des derniers mois

A force je pense que vous l’avez compris, les séries et moi c’est plus qu’une histoire d’amour. Une passion inextinguible qui contribue hélas pas mal à ma névrose de la procrastination. Autant du coup m’en servir au minimum pour alimenter ce blog. Et comme régulièrement on me demande par mail quelles séries je recommanderais, en voici huit qui m’ont totalement emportée ces derniers mois. En lire plus »

Présidentielle de comptoir #4

Alors alors… Une semaine après, mon débrief du débat des candidats à l’élection présidentielle. Je suis tellement en retard que je me demande si ça a le moindre intérêt mais je vais en profiter pour étendre un peu aux autres événements de la semaine relatifs à cette folle campagne. Si je devais résumer mes impressions, je dirais ceci: Fillon complètement dans les choux pendant les 3/4 du débat, après s’être sans doute endormi dans un bol de terracota (sa maquilleuse lui en veut personnellement je pense). Légère reprise au moment des retraites, le mec semblait mieux maitriser ses dossiers éco que certains. Le Pen, terrifiante, odieuse, multipliant les mensonges sans ciller, mais certainement convaincante auprès de ceux qui la suivent déjà les yeux fermés. Mélenchon assurant le show et nous sauvant à plusieurs reprises d’un ennui mortel. A un moment, j’ai presque changé d’avis sur lui et puis le sujet Poutine est venu sur la table et pardon mais je ne peux pas voter pour quelqu’un qui ne semble pas voir où est le problème concernant l’annexion de la Crimée. Hamon, complètement effacé, pas clair, semblant ne pas être certain de la fin de chacune de ses phrases. Surtout, conscient que les seules voix qu’il peut espérer prendre se trouvent du côté de Macron, le candidat du PS a passé un temps considérable à chercher à discréditer celui d’En marche et trop peu à confronter Fillon à ses erreurs. Je m’y attendais mais ça m’a profondément agacée. D’autant que ses attaques sur les sponsors de Macron relèvent du procès d’intention. C’est sûr qu’Hamon n’a pas besoin qu’on finance sa campagne, il a le PS pour le faire. Et soit dit en passant, je suis bien persuadée qu’il existe des adhérents au PS travaillant dans des labos pharmaceutiques aussi. Ledit PS n’ayant pas vraiment de leçons à donner en terme de financement des partis politiques, par ailleurs. En lire plus »

J’aime #125

Un grand merci pour vos messages d’anniversaire. J’ai beau prendre de l’âge comme tout le monde (enfin comme tout le monde, je m’entends, il parait que certains ne restent pas bloqués à 29 ans comme moi depuis dix ans) (hu hu hu), je continue à chérir ces 20 mars, probablement parce que j’ai la chance d’être formidablement entourée. Voilà, sans transition, un billet « J’aime ». Je sais que certains et certaines attendaient un débrief du débat, j’essaierai pour demain, j’ai besoin de trier un peu mes idées, histoire que ça ne soit pas complètement imbitable. Pour ceux et celles que ça intéresse, j’ai twitté à chaud, vous pouvez remonter le fil, ça n’est pas de l’analyse très profonde, hein, mais bon…

J’aime… En lire plus »

10 choses que tu fais quand tu as grossi

Merci à toutes et à tous pour vos commentaires sur mon dernier billet. Je me suis dit que je pouvais en écrire un dans la continuité, mais peut-être sur un ton un peu plus léger. Parce qu’on ne va pas se laisser emmerder par ces petits salopards de kilos. Bref, j’y réfléchissais dans le métro vendredi, voici dix choses que je fais quand j’ai grossi. Si ça vous amuse, je vous ferai la liste des dix choses que je fais quand j’ai maigri, je connais (trop) bien les deux cas de figure !!! En lire plus »

Question de poids

Je n’ai pas parlé de ça depuis un bon moment. Pas particulièrement par refus d’aborder le sujet, pas vraiment parce que ça n’est plus un sujet non plus, mais sans doute parce que j’avais l’impression qu’en parler, c’était admettre à nouveau que « ça » me posait problème.

« ça » ? Les kilos bien sûr. Perdus, retrouvés, reperdus et finalement… retrouvés. Je ne l’ai jamais caché, avoir arrêté de fumer m’a réconciliée avec mes démons chocolatés. Petit à petit, l’air de rien, j’ai remplacé chaque cigarette par un petit carré. A la fin de la journée, ça fait beaucoup de carrés. Mais comme depuis trois ans j’ai aussi arrêté la balance, je me cachais confortablement derrière mon petit doigt (boudiné). Après tout, ouais, j’avais remisé mes jeans en taille 40, j’étais serrée dans mes 42, mais grâce à La Redoute qui a l’extrême élégance de proposer des tailles intermédiaires (en gros du 43), je n’avais pas la sensation qu’il y avait le feu au lac.

Imperceptiblement, j’ai évité l’objectif, refusé les séances photos avec les copines. J’ai adopté un uniforme, pantalon – blouse – combi, et j’ai fait ma petite popote intérieure: « après tout, je m’en fous ». Et puis la vérité, c’est que parallèlement, des chouettes choses me sont arrivées professionnellement, mes enfants grandissent, entrent à leur tour dans l’ère de la séduction et je crois que je me suis aussi dit que c’était peut-être juste l’ordre des choses, que je n’avais qu’à « lâcher » l’affaire, une bonne fois pour toutes. En lire plus »

Présidentielle de comptoir #3

Alors on en est où les gars, de cette campagne ? Bah à peu près au même point que la dernière fois… Un jour sur deux, on apprend un nouveau détail sur les pratiques de sieur Fillon, pratiques de plus en plus éloignées du gardien de la morale qu’on nous avait vendu. Mais étant donné que désormais, le mec se contente d’envoyer bouler quiconque essaie de l’interroger sur ses petits arrangements avec la déontologie, j’ai la désagréable impression qu’on finit par trouver ça normal: « Ouais on m’a offert pour 45 000 euros de costumes, et alors ? » « Ben non je vous dirai pas qui c’est ! Comme si on n’avait pas le droit d’accepter des cadeaux ! » « Comment ça, ça pourrait être interprété comme un graissage de pattes ? ACHARNEMENT, COMPLOT, OFFICINES ! » En lire plus »

J’aime #124

Ce week-end ça sentait vraiment le printemps à Paris. Pour la première fois depuis des mois, j’ai bu mon thé sur le perron en regardant mon chat humer les petites jonquilles qui fleurissent dans mon jardin toutes seules (j’aime cette idée d’une horticulture spontanée, c’est là que j’excelle le mieux en la matière). Et puis dimanche, on est allés goûter dans un parc parisien, le cul sur la pelouse encore un peu fraiche, en mangeant des gaufres pleines de Nutella. C’était doux et sucré, c’était plein de promesses d’un futur été. Prenons ce qu’il y a à prendre en tentant d’ignorer les nouvelles de plus en plus scabreuses d’une campagne électorale qui, elle, ne sent vraiment pas la rose (j’y reviendrai dans un « comptoir » dans la semaine). Bref, à part ça, j’aime… En lire plus »