Moi, femme de bientôt 50 ans, invisible ?

Il y a quelques jours, un écrivain dont je tairai le nom parce qu’il a déjà suffisamment récolté les fruits de son petit buzz minable, a déchainé les passions féminines (principalement) en balançant non pas son porc mais sa préférence pour les jeunes femmes de 25 ans, si possible asiatiques. Un fétichisme assumé, pourquoi pas. Mais ne pouvant manifestement s’en empêcher, il a ajouté, histoire que ce soit bien clair, que faire l’amour avec des femmes de son âge, à savoir 50 ans, lui était impossible. Ces dernières n’étant pas assez « extraordinaires », voire même, invisibles.

Je ne vais pas enfoncer les portes ouvertes, évidemment que lorsqu’on est pas loin de cette date de péremption, difficile de prendre bien cette sanction d’invisibilité. Mais très honnêtement, plus que ces platitudes de quinquagénaire insécure, qui ne font que refléter hélas les fantasmes d’à peu près la grande majorité de ses congénères (je parle surtout de la jeunesse, moins du tropisme asiatique), j’ai été abasourdie par les réponses qui lui ont été faites dans la foulée. Entre celles qui lui ont montré leur cul dans la seconde, pour lui dire que si si si, regarde, on est encore baisables à 50 balais et les autres, à savoir la presse féminine, qui ont dégainé des diaporamas de toutes les « badass » de cinquante ans – et vas-y qu’on ressort Sophie Marceau, Monica Belluci, Halle Berry ou Jenifer Aniston -, je ne savais plus où donner de la tête. En lire plus »

Salle de bains mode d’emploi

Partenariat avec Castorama

Dans ma maison, je crois que ma pièce préférée, celle dans laquelle je me sens instantanément bien, c’est… ma salle de bain. J’adore la déco conçue par l’architecte qui s’est occupé des rénovations. Des carreaux métro blanc, une sorte de mastic neutre sur les étagères, un meuble ultra pratique sous la double vasque – deux grands tiroirs faciles à ranger – et pour « pimper » le tout, ces mini-carreaux bleus sur le mur de la baignoire, qui brillent quand le soleil vient les éclairer (pas très souvent, nous avons des toutes petites fenêtres dans cette pièce). Certes, la salle de bains n’est pas l’endroit que l’on expose le plus aux regards ni celui dans lequel on passe le plus de temps (quoiquej’avoue prendre encore parfois un bain) (qu’on me jette dans la fosse aux lions !) (une fois par mois environ, mais il peut durer plus d’une heure, j’écoute des podcasts jusqu’à ce que je me gèle trop pour pouvoir encore savourer l’instant…). Mais c’est justement parce qu’elle n’existe que pour nous, pour notre confort, qu’elle a, à mes yeux, tant d’importance. En lire plus »

Vigile, d’Hyam Zaytoun

Je vous ai déjà parlé d’Hyam Zaytoun plusieurs fois. Notre rencontre, fruit d’un heureux hasard – elle jouait dans Parents mode d’Emploi puis j’ai découvert qu’elle était également la prof de théâtre de ma fille et accessoirement quasi ma voisine – a permis la naissance d’une belle amitié, déjà souvent évoquée. Certain(e)s d’entre ont d’ailleurs écouté le podcast que nous avions enregistré pour Holissence.

Mais aujourd’hui, c’est de son roman qu’il sera question. « Vigile », sorti aux éditions le Tripode, raconte comment Hyam a sauvé la vie de son compagnon. Une nuit, alors qu’ils se sont un peu disputés le soir même et qu’elle s’est couchée tôt, fiévreuse et grippée, elle l’entend faire de drôles de bruits avec sa bouche. Elle pense à une blague, parce qu’il en est friand. Mais réalise assez rapidement qu’il est en train de partir, terrassé par une crise cardiaque. C’est le début d’une longue tentative de réanimation en attendant les secours.  En lire plus »

2k19

Pour commencer, je vous souhaite à tous et toutes une merveilleuse année. Qu’elle soit synonyme d’envie, de désir et de plaisir. Ceux qui me connaissent savent à quel point j’affectionne cette sensation de renouveau que nous apporte le mois de janvier. Celui-ci néanmoins sera surtout marqué par l’attente, un état que je n’aime pas follement. Difficile d’agir et de se projeter tant qu’on ne sait pas vraiment ce pour – ou contre – quoi nous allons devoir nous battre. Alors d’ici là, c’est la méthode de la tortue, on rentre la tête dans la carapace histoire de ne pas trop entendre ou voir tout ce qui fait peur et on avance à petit pas, jour après jour. Je dois dire que ces vacances furent réellement salvatrices à ce sujet. Entre ces quelques jours de pure tendresse chez mes parents puis cette semaine de rêve au Cap Ferret, j’ai pu, à défaut de recharger mes batteries, mettre de côté ce qui nous soucie et profiter de cette chance incroyable d’être aussi bien entourée. Même le soleil semblait vouloir être avec nous. Sept jours de beau temps, de balades sur les plages sublimes du Ferret, de dégustation d’huitres (j’en ai mangé cinq en tout, préparées exclusivement par ma Zaz qui sait exactement comment me les servir pour que je les apprécie) (j’adore l’idée de me découvrir une nouvelle appétence après avoir clamé sur tous les toits que je détestais tout dans cet animal, l’aspect, le goût et l’odeur), d’excès alcoolisés (éloignez moi de toute bouteille de Martini blanc, je crois que je tiens définitivement ma nouvelle addiction) et de confidences au coin du feu. En lire plus »

Mon top ten de 2018…

Je voulais vous remercier pour les messages laissés sur l’éphémère post précédent. Je l’ai en effet supprimé, réalisant après l’avoir publié que j’en disais finalement trop et que surtout, on pouvait penser que je cherchais une certaine compassion à mon égard alors que ce grain de sable ne m’arrive pas à moi. Même si tous les parents du monde le savent, on donnerait tout pour prendre la place de son enfant lorsque celui-ci est confronté à une épreuve. Bref, merci pour vos gentils mots, croisons les doigts pour que les semaines à venir soient pourvoyeuses de nouvelles rassurantes. Et puis pour ne pas dire adieu à 2018 sur une note négative, ce petit top ten de l’année qui s’achève, année qui fut riche en émotions de toute sorte… En lire plus »

Five little things #33

La semaine qui vient va être assez rude, ma grande passant son concours de première année de médecine, du moins la première partie, la seconde sera en avril mais le classement issu de cette session est déterminant pour la suite. Autant vous dire qu’on est tendus du string. Entre ça, le boulot et d’autres choses, je risque à nouveau de ne pas être très présente, j’espère revenir avec plus de régularité en janvier. Mais en attendant, je vous donne le nom de la gagnante du concours Tiny-Om: Leyleydu95, commentaire 146. Tu m’envoies un mail ?

Et sinon, five little things en cette fin d’année.

La série. Plan Coeur sur Netflix. Je ne peux pas dire que ce soit la meilleure série de tous les temps, c’est parfois un peu facile, mais la vérité c’est que je l’ai dévorée, justement parce que c’était un peu facile. Et puis surtout, joue dedans une chère amie, Ludivine de Chastenet, qui déchire sa race. Ainsi que Guillaume Labbé, ancien compère d’écriture dans Parents Mode d’Emploi. Au moins deux raisons, donc, de vous la recommander. En lire plus »

Idées cadeaux #4 Un bracelet Tiny-Om (concours inside)

Voilà sans doute le dernier billet « idées cadeaux » de la saison. Et il s’agit encore une fois d’une créatrice dont je vous parle depuis des années, Virginie Dreyer, à l’origine de la marque Tiny-Om, dont je possède quelques bijoux, qui ne me quittent jamais. Inspirés des chakras, tous en or fin et d’une finesse jamais retrouvée ailleurs, ces bracelets, colliers, bagues ou encore boucles d’oreille sont pour moi des cadeaux inestimables. Pour les fêtes, Virginie me permet de vous offrir le bracelet en photo ci-dessous, d’une valeur de 106 euros (la gagnante choisira son chakra). Et, cerise sur le gâteau, un code de réduction de 30% sur l’ensemble de la boutique est proposé jusqu’à Noël. Il suffit d’indiquer le code BYCARO30 dans votre commande. Je sais que certaines d’entre vous attendent cette offre chaque année et je suis vraiment ravie de pouvoir vous la proposer à nouveau. En lire plus »

Idées cadeaux #3 – Un Noël Sezane

On continue dans la lancée des idées cadeaux. Vous le savez, j’ai depuis toujours soutenu Sezane et sa talentueuse fondatrice Morgane Sezalory, l’une des entrepreneuses les plus brillantes et humbles jamais rencontrées. La nouvelle collection d’hiver regorge de pépites et chaque année, je profite des fêtes de Noël pour offrir une jolie pièce à ma soeur et/ou ma mère. Cela peut paraitre idiot mais le moindre des produits est emballé avec un soin inouï, ce qui représente souvent déjà la moitié du plaisir. Bref, voici une petite sélection de ce qui dans cette capsule de noël me fait de l’oeil.

Edit: la gagnante du bracelet est Camille, commentaire 27. Bravo à toi ! (et envoie moi un mail pour que je le transfère à Line !)

 

Idées cadeaux #2: Un bracelet « Imprime moi un mouton » à gagner

Vous vous souvenez de la marque « Imprime moi un mouton » ? Je vous en avais parlé l’année dernière et vous avais déjà proposé de participer à un concours pour gagner l’un de ces bijoux fabriqués à l’aide d’une imprimante 3D par la talentueuse Line Pierron.  Et la bonne nouvelle, c’est que c’est reparti pour un tour, avec, donc, ce bracelet mis en jeu. En lire plus »

Idées cadeaux #1 Des bouquins

 

J’ai pris un retard de dingue et je ne vous ai pas parlé de toutes ces choses qui m’ont emballée ces derniers temps. Alors voici un petit billet « bouquins » qui pourra faire office aussi d’idées cadeaux. C’est parti ? C’est parti. Je reviens dans la semaine avec d’autres suggestions, fringues, bijoux, etc.

La vie dérobée de Sabina Spielrein, de Violaine Gelly. Vous connaissez Sabina Spielrein ? Non ? A priori c’est assez normal, puisqu’elle fait partie de ces femmes que l’histoire a gentiment décidé de coller sous un tapis, en dépit d’un destin hors-norme. Parce qu’en réalité, Sabina Spielrein est l’une des premières femmes psychanalystes, à qui l’on doit un des plus grands concepts de la théorie freudienne – la pulsion de mort. Mais on ne retient d’elle que le fait qu’elle ait été la maitresse de Carl Gustav-Jung, à qui elle présenta d’ailleurs Freud. Maltraitée par son père, trahie par Jung, dépouillée par Freud, elle a connu l’internement psychiatrique et a fini par mourir sous le feu des nazis. Dix mille vies en une et une constante: sa parole et sa pensée, parce qu’elles émanaient d’une femme, n’ont pas été prises en compte à leur juste valeur. Violaine Gelly la réhabilite et raconte cette existence incroyable à la manière d’un roman, avec la même passion que dans son ouvrage précédent, consacré à Charlotte Delbo. Amateurs de psychanalyse, de biographies et de portraits de femmes, foncez, vous ne le lâcherez pas. Accessoirement, j’ai la chance d’être amie avec Violaine, qui est, elle même, une sacrée nana.

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